PEARSON (France) [corriger]

Petit clin d'œil à mon ancienne directrice de thèse ! Dans "Jouez l'innovation ! La méthode Cubification", Helen MICHEL, s'affirme en véritable pionnière dans le domaine de l'innovation ludique, nous invitant à transformer notre regard sur l'innovation en entreprises. Son approche novatrice et joyeusement subversive repose sur l'idée que le jeu, souvent sous-estimé dans le milieu professionnel, est un levier puissant pour la créativité et le changement.



Dès les premières pages, le lecteur est emporté dans un univers où la rigueur académique rencontre l'imagination débridée. Helen MICHEL réussit le pari audacieux de tordre la réalité professionnelle pour la rendre aussi captivante qu'une partie de jeu de société. En revisitant des concepts traditionnels avec sa méthode de "Cubification", elle propose un cadre méthodologique structuré mais flexible, encourageant les équipes à explorer des solutions inattendues et innovantes.



Les exemples concrets et les études de cas illustrent parfaitement comment les outils ludiques peuvent transformer les défis quotidiens en opportunités de créativité. La richesse des exercices proposés, combinée à une narration vivante et engageante, fait de ce livre non seulement un guide pratique mais aussi une source d'inspiration continue.



Cependant, ce qui distingue vraiment cet ouvrage, c'est l'esprit avec lequel Helen MICHEL aborde l'innovation. Son enthousiasme contagieux pour le jeu et son talent pour transformer des concepts complexes en activités accessibles rendent la lecture à la fois enrichissante et amusante. Pour ceux qui ont eu la chance de travailler avec elle, comme moi, ce livre est un rappel joyeux de ses enseignements et de son approche unique.



En somme, "Jouez l'innovation ! La méthode Cubification" est un incontournable pour tous ceux qui souhaitent injecter un souffle de fraîcheur et de créativité dans leur pratique professionnelle. Helen MICHEL nous rappelle que, parfois, les solutions les plus sérieuses viennent des idées les plus ludiques. Un ouvrage à lire, à relire et à mettre en pratique sans modération.

J'ai découvert ce livre par hasard dans la médiathèque de ma commune.

Ce livre est facile d'accès, l'auteure propose de nombreux exercices pratiques, très simples et en même temps très enrichissants.

Je recommande ce livre à toutes les femmes qui sont bloquées dans leur carrière ou dans leur vie.

Ce livre présente des clés pour débloquer une situation professionnelle.

A déconseiller : aucune homogénéité entre les chapitres, manque de pédagogie, faible profondeur

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Un manuel de culture générale que je ne recommande absolument pas, manquant de pédagogie et avec une approche très déroutante d'un chapitre à l'autre.

Il y a largement mieux sur le marché francophone (ex: François Collet, Braunstein/Phan ou encore Eric Cobast pour une approche mêlant auteurs/théorie et problématisation)



3 défauts rédhibitoires pour moi :

- 1) aucune cohérence de traitement et d’approche d’un chapitre à l’autre (7 auteurs différents pour 9 chapitres…avec un éditeur aux abonnés absent, qui ne relit pas et ne fait pas son travail d'homogénéisation a minima), 2) très faible pédagogie générale et 3) une approche des idées souvent trop succincte et « philosophisante » pour permettre une réelle compréhension et appropriation des théories



Dans le détail :



- AUCUNE COHERENCE / ENTRE LES CHAPITRES :

-- qualité variable (le ch 1 est indigne d’un livre pour étudiant tant il brille par son traitement complètement superficiel des sujets, avec une sélection douteuse des idées retenues et une pédanterie incroyable,) vs ch 3 qui est passionnant

-- respect variable des thèmes annoncés par les chapitres (ex : ch 8 choisit de ne pas « traiter le sujet » des « principaux courants artistiques et esthétique de la Renaissance à nos jours » pour philosopher sur quelques tableaux choisis)

-- traitement variable, oscillant entre « dissertation de philosophie » (ch 5), description sans valeur ajoutée (ch 3) ou, plus préférable pour l’étudiant, approche chronologique des idées, sans « problématisation » à outrance, permettant un dialogue entre les idées au fil de l’Histoire de la pensée



- DES IDEES PAS ASSEZ DEVELOPPEES : selon les chapitres (voir ci-dessus), l'auteur privilégiera la qualité à la quantité. Malheureusement, 90% des chapitres sont constitués de très courts paragraphes résumant l’essentiel des auteurs, sans qu’on ait le temps de comprendre l’idée, dans sa profondeur.



- FAIBLE ACCOMPAGNEMENT A LA COMPREHENSION DES THEORIES les plus compliquées : jusqu’au XVIe siècle, la plupart des idées sont « transparentes » et explicables avec des mots simples. Avec le XIXe siècle mais encore plus au XXe siècle, les théories deviennent très obscures (Heidegger, Deleuze, Derrida, etc.) et on sent que les auteurs ont préféré reprendre « mot pour mot » les mots des auteurs plutôt que de se risquer à les rendre plus limpides (avec des exemples, des analogies, etc.). On y perd donc en compréhension des enjeux, ce qui est en théorie le but n°1 du livre (maîtriser les auteurs et comprendre leurs idées, pour être capable de faire des liens entre elles)



- PEDAGOGIE ASSEZ FAIBLE de manière générale, ce qui est indéfendable face un public d’étudiants, a fortiori peu « éclairés » sur ces sujets : les références pointues sont évoquées comme si on s’adressait à des connaisseurs (sans explication), tout comme les termes techniques de la philosophie (à de rares exceptions)



- DES REDONDANCES : de par l’approche thématique et l’absence d’éditorialisation de qualité, plusieurs chapitres évoquent les mêmes sujets (ex : contrat social évoqué au ch 5 et 7, la figure du Moi traité au ch 6 et 7)



Les POINTS POSITIFS tout de même :



- D’autant plus dommage que les professeurs ont quand même l’air de maîtriser grandement leurs sujets, avec une capacité à convoquer des auteurs divers, réaliser un dialogue entre toutes ces théories différentes et analyser et critiquer ces théories



- Pour chaque partie, un glossaire, une biographie succinctes des principaux acteurs et une bibliographie (parfois commentée) est présente, ainsi qu’une rubrique « passé-présent » qui chercher à illustrer l’actualité et les prolongements modernes toujours forts de ces débats