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L'Enceinte 9

Lecture en demi-teinte.

La mise en place de l'univers est assez longue avec la présentation de l'enceinte, du collectif Fin du monde et des personnages dont Ysa. C'est sur elle que repose le récit mais son personnage manque d'attrait et de sympathie.

Vers la moitié du récit, les lenteurs ont eu raison de ma lecture. J'ai terminé le roman en ne lisant que les dialogues en diagonal.

Il y avait encore trop de retournements à mon goût.



Finalement, ce que j'ai apprécié, c'est le parallèle entre l'enceinte 9 et notre planète Terre. Au sein de l'enceinte, ils sont arrivés au stade de l'épuisement des ressources.

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Le passageur, tome 2 : Le journal et le ser..

Depuis que Matéo a découvert son don de passageur, beaucoup de choses ont changé, pour lui et autour de lui. Plus proche que jamais de son frère et de sa sœur, la fratrie a déménagé pour rejoindre Paris même car Luisa a intégré un nouveau collège et une classe pour enfants surdoués. Cela signifie un nouveau lycée pour notre jeune héros, et peut-être le moyen de redémarrer une vie sociale...

Mais très rapidement, ses devoirs tous personnels l’entraînent à nouveau vers de nouvelles aventures, appelé par une âme en peine, et transporté pour ce second saut dans le temps dans un Paris sous occupation allemande. L'esprit qui l'appelle est celui d'une patiente de l'hôpital Sainte-Anne, une femme qui se révèle être une prophétesse et qui s'adresse à lui avec des termes obscurs et mystérieux.

Cette nouvelle mission s'annonce complexe et les enjeux, primordiaux. La vie de plusieurs personnes se trouvent entre ses mains et de plus, le temps lui est compté. Pas de répit pour notre jeune Passageur !



Second opus et comme cela arrive parfois (et heureusement) avec les séries, une montée en gamme bien agréable, confirmant l'impression laissée par la fin du premier tome. Notre jeune héros a pris de l'envergure et ne se laisse plus malmener par son destin. Moins obnubilé par son triste sort, il s'ouvre au monde extérieur, au sein du cercle familial mais également en dehors, grâce notamment à sa rencontre avec la flamboyante Mallaurie.

Matéo se rapproche de sa communauté pour y trouver de l’aide et des conseils, découvre plus en détail la personnalité de sa mère mais aussi de sa sœur Katie, toutes deux disparues mais présentes à ses côtés en esprit, et enfin, de son père. Il en apprend davantage sur son don, plus particulièrement sur sa capacité à voir et à communiquer avec les fantômes. Cette découverte lui apparaît au détour d'un contact avec une confrérie dont les membres s’intéressent aux pouvoirs des gens « différents » pour mieux s'en emparer. Un univers parallèle s'ouvre à lui...



Même si certains éléments du roman peuvent apparaître comme une redite d'autres romans en vogue, Mel Andoryss réussit à nous offrir un roman jeunesse original et bien construit, instructif et rafraîchissant qui me donne envie de découvrir ses autres écrits.



Vivement la suite !

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Le Passageur, tome 1 : Le coq et l'enfant

Matéo a 16 ans, et la vie ne lui a jusqu'ici pas vraiment fait de cadeau. Rejeté par ses camarades parce qu'il est d’origine Rom, ignoré de sa communauté car il est avec sa famille sédentarisé, banni par son père qui le tient responsable de la mort de sa mère et de sa sœur aînée, il a développé bien malgré lui l'art de l'escapade et de la fuite. Question de survie ; et en la matière, il se débrouille plutôt bien.

Et si toute cette expérience de vie n'était pas fortuite ? En se rendant au lycée un matin, il se découvre brutalement un pouvoir, celui d'entendre le dévoreur. Ce don, dévolu uniquement aux femmes, lui était déjà connu par sa mère, qui lui racontait enfant quelques détails de sa vie de « passageuse ». Et voilà qu'à son tour, il se trouve chargé d'aider les âmes en peine à accepter de quitter la terre pour trouver le repos, le voici Passageur.



Attirée par une très belle couverture prometteuse, je me suis lancée dans la lecture de cet ouvrage de littérature fantastique jeunesse. Beaucoup d'éléments dans ce premier tome, agencés avec harmonie, qui laisse augurer une série originale et à la construction sans cesse renouvelée. Je m'explique : le don de passageur de Matéo l'amène auprès des âmes qui l'appellent et réclament son aide, et cela, quelle que soit l'époque. Dans ce 1er opus par exemple, il se trouve propulsé au temps de la Commune, dans un Paris en proie aux émeutes, aux barricades et aux flammes. Prétexte pour l'auteure de nous dresser un portrait et un retour historique sur la capitale à un moment clef de son histoire...

Ce livre est aussi l'occasion pour Mel Andoryss d'aborder les affres de l'adolescence, avec le harcèlement scolaire, mais également le racisme ou le deuil ; d'explorer la thématique de la culpabilité, de la solidarité et des liens filiaux.

Une lecture limpide qui m'a fait passer un bon moment, malgré le coté too much des malheurs de ce pauvre jeune homme. A trop pousser dans le pathos, le lecteur peut finir par se lasser de ce cumul d’événements négatifs submergeant Matéo qui a bien peu de ressources pour s'en sortir. Mais heureusement, la fin de ce tome laisse augurer le meilleur pour le second.



A suivre !

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