Chambre Noire [corriger]

Sharon, avocate spécialisée en droit de la famille, se retrouve à défendre un homme accusé du meurtre de deux enfants et de l’enlèvement d’un troisième. Alors qu’elle s’interroge sur les raisons qui ont poussé ce dernier à la désigner, la police retrouve dans l’ordinateur du suspect de nombreux clichés des enfants disparus, mais aussi de Sharon. Quel est le lien entre cette représentante de la loi et cet homme que tout accuse ?



Si, sur le site de voyage, toutes les conditions étaient réunies pour que ce thriller comble mes attentes, j’ai voyagé dans la soute tout le long du récit, alors que la quatrième de couverture promettait un voyage en première classe. À plusieurs reprises on survole les faits, sans trop d’explications de la part du pilote-narrateur, sans parler du fait que j’ai passé tout mon temps le nez collé à des bagages trop lourds : les dialogues manquent de naturel, les personnages auraient mérité d’être davantage travaillés, les descriptions sont quasi inexistantes et il y a une profusion de répétitions inutiles – c’est le cas d’ailleurs de l’épilogue, qui reprend presque mot pour mot ce qui a déjà été dit.



J’en suis la première déçue, d’autant plus que l’escale à l’aérodrome des rebondissements permet aux voyageurs de cocher quasiment toutes les cases du dépliant de ce circuit touristique au pays du suspense.



Bref, un voyage en avion de ligne supersonique ressemblant davantage à un baptême de l’air en biplan, même si la vue du hublot n’était pas déplaisante.



Quoiqu’il en soit, je vous rappelle qu’il s’agit uniquement de mon ressenti et que d’autres lecteurs, nombreux, ont fort apprécié ce voyage. Je vous invite donc à vous faire votre propre avis.



Par ailleurs, j'ignore pourquoi je me suis lancée dans ces métaphores aéronautiques, sûrement un besoin (in)conscient de vacances...
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"Un homme que tout accuse qui clame son innocence. Une jeune avocate sans expérience pénale. Deux destins mystérieusement liés au-delà des apparences. Sharon, une avocate dans un cabinet sans envergure, est désignée par un homme étrange accusé du meurtre de deux enfants."



J'ai adoré cette histoire pleine de rebondissements. L'écriture est fluide et agréable, les personnages sont bien développés et l'intrigue m'a tenue en haleine tout le long.

Une belle découverte.
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Chronique de Flingueuse : Les lectures de Miss Aline pour Collectif Polar.

Bonjour à tous,

Je vous parle aujourd’hui du roman de Léna Beymond, N’écoute pas maman pleurer.

Noël 1986, Noël rouge. Une tragédie familiale.

2021. Mis en cause dans le meurtre de deux enfants, il requière Sharon, « petite » avocate, pour le défendre.

L’auteur m’accroche dès les premières pages avec cette tragédie familiale et l’image de sa dernière scène. Je sais que les explications viendront.

Mon empathie et ma sympathie se tournent d’emblée vers Sharon. J’en ai un peu moins pour Peter. Plus sombre, manipulateur. Il cache quelque chose. Quoi ?

L’auteur n’a de cesse que d’ouvrir des pistes pour mieux les refermer ensuite. Il me tient en halène de cette lecture aux multiples rebondissements.

J’ai tout aimé dans ce livre : les personnages, l’intrigue, le rythme, les rebondissements, les révélations, le final.

L’écriture et le style, simple et rythmé.

J’ai surtout apprécié la façon dont l’auteur amène les révélations, sa manière de m’emmener là où je n’ai pas envisager d’aller.

C’est un excellent moment de lecture et une belle découverte que cette auteure Léna Beymond.

Bonne lecture.

Pour en savoir plus sur ce polar et son autrice, vous pouvez cliquer sur le lien ci-dessous
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