[...] Nelly Sachs(1891-1947), Prix Nobel en 1966(pour la suède, où elle vit depuis 1940), Paul Celan (1920-1970) tentent chacun par une écriture lyrique de recréer, au-delà de l'indicible horreur de l'holocauste, une poésie-c'est-à-dire en premier lieu de "dénazifier" la langue allemande.
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.