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4.15/5 (sur 34 notes)

Nationalité : Iran
Biographie :

Zohreh Ghahremani, iranienne vivant aux Etats-Unis depuis de nombreuses années, est l'auteur de trois romans dont un en langue persane. Voix de la diaspora irano-américaine, elle a publié des nouvelles dans de nombreuses anthologies, comme Tremors ou A Year in Ink, et plus d'une centaine d'articles dans divers magazines américains. Elle a obtenu le prix One Book, One San Diego 2012, de la Radio KPBS et des bibliothèques de la ville de San Diego.
Elle est invitée comme conférencière partout aux Etats-Unis. Elle a également enseigné à la faculté dentaire de Northwestern University, près de Chicago, où elle a exercé en cabinet. Elle vit aujourd'hui en Californie. Un ciel de coquelicots est son premier roman à paraître en français.

Source : Decitre
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Peut-être le secret des coquelicots,leur signification,ce qui les rendait si uniques,résidait-il dans la brièveté de leur existence.Comme le lointain souvenir de ma mère,quelque chose dans ces coquelicots me troublait tout en m'éblouissant.
Shirine voyait leur liberté et leur résilience.
Je ne voyais que leur vulnérabilité.
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« Pour voir beaucoup de choses, il faut apprendre à détourner le regard de soi : cette dureté est nécessaire pour quiconque gravit des montagnes. Mais celui qui cherche la connaissance avec des yeux indiscrets, comment pourrait-il voir au-delà du premier plan de quoi que ce soit ? »
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Le poème de Shirine avait touché une corde sensible.Trop profond pour que je l'exprime,trop intime pour que je la partage.p.43
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En tant que maîtres d'école,nous aurions pu éclairer les générations à venir,declara-t-elle en hochant tristement la tête.Pour qu'il y ait une démocratie,il faut d'abord en comprendre le sens, et ça ,ma chère,ça requiert beaucoup d'instruction.p.361
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« Deux gardes m’ont conduite dans une grand pièce au bout du couloir. Avant le début de l’interrogatoire, ils m’ont braqué une puissante lampe sur les yeux. A toutes les questions, j’ai juste répondu : « je ne sais pas. » L’un deux a déchiré l’arrière de ma robe et, quand le premier coup a cinglé mon dos, j’ai eu l’impression qu’une lame souple me tailladait la chair. Un cri m’a échappé mais, quand les autres coups se sont abattus à intervalles réguliers, j’ai pu me préparer. Le plus insupportable était l’indignité de tout cela. Je suis revenue à moi dans le silence de ma cellule sombre, la joue contre le sol dur, et j’ai roulé sur le dos pour laisser la fraîcheur du ciment apaiser ma douleur. »
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Les coquelicots et moi étions liés. Malgré la multiplicité des variétés et des couleurs qui rendaient notre jardin si spectaculaires, cette floraison fragile restait la plus chère à mon cœur. Chaque jour, les coquelicots semblaient faire écho à mes propres émotions de joie, de peine, ou même de peur. Ils me parlaient d’espérance, et pourtant le péril que recelait leur essence, cette mystérieuse senteur opiacée proche de celle des pavots, m'effrayait. Sans le moindre jardinier pour s'occuper d'eux, ils jaillissaient de la boue avec fierté, tout en inclinant modestement la tête. Et j'avais beau ne pas connaître de couleur rouge plus gaie, ils m'évoquaient aussi la tristesse
Percevant une présence, je jetait un coup d’œil derrière moi. Shirine Payan se tenait à quelques pas. (...) Elle se mit à déclamer:
Tu n'es plus, alors que tant de fleurs arrivent au printemps.
Mille autre que moi te chantent une sérénade.
Moi je jonche ta route d'un ciel de coquelicots,
Des coquelicots, riants joyaux du soir ruisselant
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Un ange pâle qui semblait s'être trompé de voile.
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Toi qui as soif, réjouis-toi: au dessus des terres arides
De sombres nuages arrivent annonciateurs de pluie.
Vois-tu les fleurs d'espoir cultivées dans nos cœurs?
Les temps ont écrasés en vain leurs frêles tiges
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