Tout d'un coup, ce n'était plus le même homme. On aurait dit un étranger qui, sans se soucier des apparences et du qu'en-dira-t-on, regardait du coin de l'oeil ce Japon ravagé par la guerre Il avait à la fois l'arrogance moqueuse qui seyait au successeur d'un génie et la gentillesse naïve d'un fils de famille. Je découvrais un personnage bien différent de la réputation qu'on lui faisait. Venant après un peintre illustre, il était victime d'une incompréhension générale.