Les sorcières, dit un auteur du XVIe siècle, mélangent ensemble de la berle, de la mandragore, de l’aconit, de la quintefeuille, du sang de chauve-souris, de la morelle endormante et de l’huile. Elles oignent avec cet onguent toutes les parties du corps, les ayant auparavant frottées jusqu’à les faire rougir. Ainsi pensent-elles être portées de nuit, à la « clarté de la lune, par l’air, aux banquets, aux musiques, aux danses et aux embrassements des plus beaux jeunes hommes qu’elles désirent.