Virginia Woolf

Dans la station balnéaire de Brighton, indifférents au tumulte du monde en cet été 1968, trois personnages sont réunis pour les besoins d'un film dans l'esprit des " Swingin' Sixties ". Tous ont une double vie. Talbot Kydd, producteur chevronné, affronte les embûches du tournage (réécritures du scénario, erreurs de casting, défection de l'actrice principale) et se demande comment faire son coming out. Anny Viklund, jeune beauté américaine à la vie amoureuse chaotique voit réapparaître son ex-mari, terroriste en cavale, et suscite l'intérêt de la CIA. Quant à l'épouse délaissée du metteur en scène, Elfrida Wing, autrefois saluée comme " la nouvelle Virginia Woolf " avec son premier roman, elle combat sa panne d'écrivain à grand renfort de gin tonic. À travers ces trois êtres désemparés et attachants, Boyd nous entraîne dans les coulisses de la duplicité et de la simulation, là où se trame le scénario de nos vies secrètes au détriment des apparences. Il nous livre un récit tendre et jubilatoire, qui restitue avec brio l'esprit d'une époque.

Pour lire les premières pages du livre : https://bit.ly/3eI3vaS
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À l'occasion de la parution en format poche de son livre "Né sous une bonne étoile" (Le Livre de Poche), Aurélie Valognes est venue nous parler de ses habitudes de lecture.

De Jack London à Virginia Woolf en passant par "L'histoire sans fin", découvrez la bibliothèque de l'auteure !

En savoir plus https://www.hachette.fr/videos/lire-avec-aurelie-valognes

Deux coups de coeur britanniques cette semaine: d'abord le troisième volume de la saga des Cazalet (https://www.editionslatableronde.fr/) qui ne nous déçoit pas, bien au contraire ! On retrouve la famille en pleine tourmente politique et sentimentale... Cette série de romans est vraiment un enchantement. le deuxième coup de coeur va à Virginia Woolf et à son "Journal d'un écrivain" (editions 10-18), brillant et accessible.

Mrs Ramsay promet à ses enfants une promenade au phare. Cette promesse scelle leur alliance contre Mr Ramsay, son mari, le père froid, autoritaire et briseur de rêves. Les jours passent, la grande guerre éclate et les souvenirs d'enfance s'effritent peu à peu dans la marche inexorable du temps.

Roman culte publié en 1927, « Au phare » est également l'une des plus grandes œuvres de la littérature occidentale. La célèbre liste établie en 1998 par la Modern Library le sacre à la 15e place des cent plus grands romans de langue anglaise du XXe siècle. Fanny Ardant prête ses inflexions envoûtantes à ce récit introspectif et sinueux de Virginia Woolf.

Le texte français a paru en 2009 chez Stock.

Direction artistique : Francesca Isidori.

Après avoir passé les premières années de sa vie à lorphelinat en Nouvelle France, le jeune Jack devient mousse dans la marine marchande britannique. Il est embarqué sur le « Virginia » commandé par le vieux loup de mer Lucky Roberts, avec un équipage de vauriens, anciens bagnards, enrôlés de force et autant le dire, pas très recommandables. A bord un autre gosse, Andrew Socks, gallois, orphelin lui aussi, en fuite
Au programme, des traversées transatlantiques, la traite desclaves, une tentative de viol, une révolte contre « la tyrannie de la couronne », lenlèvement dune jeune fille et nos héros devenus des pirates

Une histoire complète en un seul Album.

104 Pages, dont 1 cahier graphique de 20 pages,
16,50 euros

"De quoi avait peur Virginia Woolf ?" par Raymond Las Vergnas. Première diffusion le 20/09/1968 sur France Culture.
Dans sa conférence, Raymond Las Vergnas, spécialiste de la littérature anglo-américaine, proposait plus une étude psychologique, clinique de Virginia Woolf elle-même, qu’une analyse de son œuvre. Et la vie de Virginia Woolf s’était déroulée dans la peur…peur indispensable pour créer.

Source : France Culture

Par Mériam Korichi, philosophe, dramaturge et metteure en scène.

En 1929, dans "A Room of One's Own", Virginia Woolf affirme qu'avoir une pièce à soi où réfléchir librement est une condition sine qua non de la pensée, et que c'est ce qui a manqué aux femmes dans l'Histoire pour écrire. Mais la liberté d'avoir une pièce à soi est indissociable de la liberté d'en sortir. le confinement nous invite donc à penser une nouvelle fois le rapport des femmes et de leur espace.

Lire l'article « Confinement et chambre à soi – sur A Room of One's Own de Virginia Woolf » sur AOC : bit.ly/3eQFbBt