Les classiques des Éditions de l'Homme présentés par nos éditrices.
Plus d'infos sur le livre : https://bit.ly/decouvrir-un-sens-a-sa-vie
Au cours des trois années qu'il a passées dans un camp de concentration lors de la Seconde Guerre mondiale, Viktor Frankl a découvert, autant pour lui-même que pour les autres, que le fait d'avoir un but et un sens à sa vie l'aidait à survivre aux conditions inhumaines de détention. Cette recherche de sens a donné naissance à la logothérapie, une approche qu'il a utilisée tout au long de sa vie en captivité et, par la suite, dans la pratique de la psychiatrie.
Dans cet ouvrage, l'auteur révèle trois voies permettant de donner un sens à l'existence : la voie de l'accomplissement, qui consiste à réaliser sa mission ou à créer une oeuvre; la voie de l'amour qui mène à l'établissement de liens significatifs et favorise le contact avec la nature et l'art; et la voie de la transcendance qui incite l'individu à adopter une attitude positive face à la mort et aux souffrances inévitables.
Grâce à ce livre puissant et inspirant, porteur d'un message d'espoir, vous saurez enfin revenir à l'essentiel pour prendre votre vie en main.
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Pour survivre, il faut cultiver une raison de vivre.
Il fallait que nous changions du tout au tout notre attitude à l'égard de la vie. Il fallait que nous apprenions par nous-même et, de plus, il fallait que nous montrions à ceux qui étaient proie au désespoir que l'important n'était pas ce que nous attendions de la vie, mais ce que nous apportions à la vie. Au lieu de se demander si la vie avait un sens, il fallait s'imaginer que c'était à nous de donner un sens à la vie à chaque jour et à chaque heure. Nous devions le réaliser non par des mots et des méditations, mais par de bonnes actions, une bonne conduite. Notre responsabilité dans la vie consiste à trouver les bonnes réponses aux problèmes qu'elle nous pose et à nous acquitter honnêtement des tâches qu'elle nous assigne. (p. 83)
Ne visez pas le succès car on ne peut pas poursuivre le succès, pas plus qu'on ne peut poursuivre le bonheur. Ils ne sont que les effets secondaires du dévouement que l'on manifeste pour une cause plus que pour soi-même ou d'autre personne. Le bonheur, comme le succès, arrive quand on ne s'y attend pas. Ecoutez ce que votre conscience vous dicte et agissez au meilleur de votre connaissance. Alors vous verrez qu'à la longue, le succès vous viendra précisément parce que vous n'y pensez pas.
" Découvrir un sens à sa vie avec la logothérapie" repris dans le livre de Pierre Portevin "Mon meilleur ami... c'est moi"
Finalement,l'homme ne devrait plus demander quel est le sens de sa vie,mais il devrait au contraire se rendre compte que c'est à lui que se pose cette question .En résumé,la vie interroge chaque homme ; et chaque homme ne peut répondre à la vie qu'en répondant de sa vie; à la vie,on ne peut répondre qu'en se montrant responsable .
Ce que j'appelle le vide existentiel constitue un défi pour la psychiatrie contemporaine. De plus en plus de patients se plaignent d'un sentiment de vide et de non-sens, qui peut, selon moi, être attribué à deux facteurs. Contrairement à l'animal, les instincts ne disent pas à l'être humain ce qu'il doit faire. Et contrairement aux époques plus reculées, les traditions ne lui indiquent plus ce qu'il devrait faire. Le plus souvent l'être humain ne sait même plus ce qu'il veut fondamentalement. Ainsi, faute de savoir lui-même à quoi il aspire, il en vient à désirer de faire ce que les autres font (conformisme) ou de faire ce que les autres veulent qu'il fasse (totalitarisme). J'espère réussir à partager avec le lecteur ma conviction qu'en dépit de l'effondrement des traditions, la vie recèle un sens pour chacun, et plus encore, qu'elle conserve ce sens, littéralement jusqu'à notre dernier souffle.
Il est possible de trouver un sens à l'existence, même dans une situation désespérée,où il est impossible de changer son destin. l'important est alors de faire appel au potentiel le plus élevé de l'être humain celui de transformer une tragédie personnelle en victoire, une souffrance en une réalisation.
La personne qui aborde avec enthousiasme les problèmes de la vie ressemble à la personne qui range soigneusement les feuilles de son calendrier après avoir griffonné quelques notes à l'endos. Elle peut se pencher avec joie et fierté sur toute la richesse contenue dans ces notes, sur tous les moments d'une vie dont elle a pleinement joui. Que lui importe de vieillir? Pourquoi regretter sa jeunesse et envier les jeunes? Pour les possibilités que leur réserve l'avenir? Non Point. Elle est pleinement consciente de la richesse de son passé, qui contient non seulement la réalité du travail accompli et de ses amours vécues, mais aussi de ses souffrances bravement affrontées. C'est encore de ces souffrances qu'elle est le plus fière, même si elles ne peuvent pas inspirer d'envie.
Un homme qui réalise l’ampleur de la responsabilité qu’il a envers un être humain qui l’attend, ou vis-à-vis d’un travail qui lui reste à accomplir, ne gâchera pas sa vie. Il connaît le « pourquoi » de cette vie, et pourra supporter tous les « comment » auxquels il sera soumis.
Ne visez pas le succès. Car on ne peut poursuivre le succès, pas plus qu'on ne peut poursuivre le bonheur. Ils ne sont que des effets secondaires du dévouement que l'on manifeste pour une cause plus grande que soi-même ou qu'une autre personne. Le bonheur, comme le succès, attend quand on ne s'y attend pas. Ecoutez ce que votre conscience vous dicte et agissez au meilleur de votre connaissance. Alors vous verrez qu'à la longue, le succès vous viendra précisément parce que vous n'y pensiez pas.
Je n'ai nul besoin qu'on attire mon attention sur le conditionnement de l'homme - après tout, je suis spécialiste en neurologie et en psychiatrie et comme tel j'ai parfaitement conscience du conditionnement biopsychologique de l'homme. Mais je suis non seulement spécialiste en deux disciplines - mais je suis aussi survivant de quatre camps de concentration - aussi ai-je également conscience de la liberté de l'homme, capable de dépasser tout conditionnement, d'affronter les conditionnements les plus contrariants et les situations les plus douloureuses, capable d'y faire front, grâce à ce que j'appellerais volontiers le pouvoir de contestation de l'esprit.