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Critiques de Véronique Ovaldé (1280)
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Fille en colère sur un banc de pierre

Je n’avais pas lu de livres de Véronique Ovaldé depuis longtemps mais je gardais un très beau souvenir de mes anciennes lectures et ce titre de rentrée d’hiver me tentait particulièrement. N’est-il pas absolument antigonesque ? Et quelle lecture satisfaisante ! Pour tout dire, je me suis plongée dans l’écriture de Véronique Ovaldé avec le sentiment que c’était ainsi que je voulais écrire, exactement comme ça, avec cette justesse, et cette grande liberté… Aïda vit à Palerme depuis des années, dans un immeuble miteux qu’elle aime mais qu’elle devra bientôt quitter. Un beau jour, sa soeur Violetta l’appelle, pour lui apprendre que le Vieux n’est plus, et l’inviter aux funérailles. Elle décide de se rendre à Iazza, cette île qui l’a vue naître et où habite le reste de sa famille, encore en vie. Aïda est la pestiférée de la famille, celle par qui le malheur est arrivé. Mimi a disparu alors qu’elle n’avait que six ans, un soir de carnaval et son aînée était avec elle, après avoir enfreint l’interdiction paternelle. Aïda retrouve sa mère et ses soeurs, mais aussi Léonardo, son ancien amant. Et elle observe beaucoup, ce qui a changé, et ce qui est resté intact, les rôles assignés depuis l’enfance, la dégradation, les mensonges et les silences, tout ce qui se joue dans une famille et dans l’univers clos d’une île… Ce que j’aime dans l’écriture, dans le style de Véronique Ovaldé, est cette impression qui naît de ses mots de suivre une pensée, le flux d’une conscience. Nous sommes loin d’une écriture académique et pourtant chaque mot est juste, à sa place et bien choisi. J’ai parfois souri devant l’utilisation d’un adjectif original ou devant certaines remarques sur la vie, les liens et la famille. j’ai ressenti beaucoup d’empathie pour le personnage d’Aïda. Ce n’est pas si souvent que l’on prend un tel plaisir à lire un roman. Merci à elle donc ! Et je me rends compte à présent que j’ai omis de lire ses deux ou trois derniers livres. Où avais-je donc la tête ? De quoi me rattraper donc après ce très beau coup de coeur de rentrée de janvier !
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Fille en colère sur un banc de pierre

Apre, poignant et troublant. On visualise bien la vie sur cette île ainsi les poids qui peuvent peser sur les épaules de chacun. Des contraintes, des non-dit, des on dit et les malheurs que cela peut engendrer. Un très beau livre sur les liens et déchirures entre sœurs et parents
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Fille en colère sur un banc de pierre

Le titre pourrait être l’intitulé d’un tableau, et dans ce roman on visualise très bien les personnages , présents voire absents du tableau.

De retour au bercail après une très longue absence, dans une île au large du sud de l’Italie, Aïda vient assister aux funérailles de son père « Sa Seigneurie » un homme qu’elle a adoré et qui un jour l’a repoussée suite à la disparition d’une petite sœur. Elle a fui dès qu’elle a pu, aidée par sa mère, cette vie qui devenait intenable et donc à ce retour elle retrouve ses deux sœurs et leur famille, sa mère, éthérée et absente . Elle fait presque figure d’étrangère, mais il leur faudra passer chez le notaire.

Aïda ,présumée coupable de la disparition de sa petite sœur Mimi pourra-telle enfin comprendre ce qu’il s’est passé vraiment , se déculpabiliser et même se venger ?

C’est tout l’art de V.Ovaldé que de décrire les liens qui unissent des sœurs, comment ces petites filles peuvent être en même temps ange ou démon.

Ce roman ne manque ni de force ni d’humour parfois, on y reconnaît la signature bien particulière de l’auteur.

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Personne n'a peur des gens qui sourient

Qui sont ces personnes ou peut être cette personne qui sourie.nt et dont on devrait avoir peur? Attention ( faux) spoiler:Vous allez commencer la lecture d'un roman qui va vous retourner comme un gant.

Ce livre raconte la confiance, l'équilibre,la résilience,l'amour maternel,la peur de l'abandon, la passion,l'amitié, l'honneur,le refus de règles autres que les siennes propres, viscérales,ce livre raconte tout ça et son contraire.

Ce livre est palpitant et douloureux, au bord de folies croisées.

L'histoire est servie par un style alerte,original, avec des phrases longues et des images inattendues,les personnages sont tous sensibles, l'auteur nous prend souvent à témoins,nous demandant notre avis, c'est comme la relation d'une histoire de voisins par une copine devant une tasse de thé,sur votre terrasse au soleil,sauf que là,il est conseillé de se méfier même du thé dans la tasse.

Sûr ! Au prochain rendez vous avec ma médiathèque je vais reprendre une tranche d'Ovaldé.
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Fille en colère sur un banc de pierre

Véronique Ovaldé embarque le lecteur sur une île méditerranéenne dans une tragédie familiale pleine de mystères, à travers la voix d'un narrateur omniprésent.
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Fille en colère sur un banc de pierre

Après quatre ans de silence – son dernier roman, Personne n’a peur des gens qui sourient, remonte à 2019 –, on était donc ravi de la retrouver avec Fille en colère sur un banc de pierre, qui met en scène une famille déchirée par un terrible malheur survenu deux décennies plus tôt.
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Fille en colère sur un banc de pierre

" Elle aurait pu renoncer. Elle aurait dû renoncer."



Ile d'Iazza en Sicile. A la suite de la tragédie qui a frappé sa famille, Aïda Salvatore a quitté l'île pour s'installer à Palerme. Depuis quinze ans, elle n'a pas revu sa mère et ses deux sœurs aînées. C'est à l'occasion du décès de son père qu'elle remet les pieds sur l'île. Ce père, qu'elle nommait "Sa Seigneurie", était agressif et morose, en colère contre le monde entier.



Après la disparition un soir de carnaval de Mimi, la plus jeune des sœurs Salvatore, celle avait qui Aïda entretenait une relation fusionnelle, Aïda avait été jugée responsable d'avoir fait entrer le malheur dans leur maison, son père ne lui avait plus adressé la parole, ses sœurs l'avaient évitée comme une pestiférée. Au moment de sa disparition Mimi n'avait que six ans, Aïda deux ans de plus et leur père, sans aucun souci d'équité, affichait une préférence très marquée pour elles. C'était seulement en compagnie de ses deux cadettes que sa colère contre le monde et le reste de la maisonnée se calmait. Mimi devait son surnom de "colibri" à sa toute petite taille, elle aimait parler aux arbres et prendre des risques, Aïda avait passé son enfance à veiller sur elle, toute à la joie d'être la gardienne de "l'orchidée la plus délicate du monde."



Vingt-cinq ans après la disparition mystérieuse de Mimi, Aïda revient donc sur l'île auprès de sa famille marquée par le drame et le mystère. Toutes ces années, ils avaient tous été incapables de penser la disparition de Mimi en d'autres termes que "coincée quelque part", il leur était complètement impossible d'employer les mots "enlevée" ou "morte".



Véronique Ovaldé a un talent manifeste pour restituer l'atmosphère de cette île volcanique où "la normalité c'est fanfaronnades et maquignonnage" et pour construire une histoire qui tient parfaitement la route. Une histoire de transgression, de désobéissance révélée dès les premières pages du roman. Elle nous distille savamment des éléments de compréhension de cette histoire familiale en décortiquant les relations qu'entretiennent les membres de cette famille. Elle analyse le poids qui pèse sur Aïda frappée d'opprobre et de remords éternels et la personnalité du père secrètement insatisfait, paralysé par sa propre incapacité à quitter l'île. Elle prend à partie le lecteur agrémentant son texte de ses propres commentaires légers, ce ton contribue grandement au charme de son roman.
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Fille en colère sur un banc de pierre

Sur une île au large de la Sicile, Aïda revient, pour la première fois depuis quinze ans qu'elle vit à Palerme. Elle retourne dans le village familial de son enfance, elle n'en n'a pas le choix, car leur père est mort. Le père, ce tyran, le père de ses trois sœurs, Violetta, Gilda, et Mimi. Mimi n'est pas là bien sûr, elle n'est plus là, depuis la nuit de sa disparition. Lourdes de tout ce passé, les filles doivent se retrouver autour de leur mère pour pleurer le patriarche disparu.



Saga familiale hantée par les ressentis, les non-dits et les questions, la question, cette absence, cette résignation qu'on veut ignorer, cette rancœur dont Aïda a fait les frais, rejetée, jugée coupable d'avoir entraînée et perdu sa petite sœur. Au milieu de Violetta, mère de famille à présent, mariée à Leonardo, autrefois l'amoureux d'Aïda, et de Gilda, bavarde effrénée, mère aussi, mais désespérément alcoolique, il est difficile pour cette sœur exilée d'avoir sa place dans sa propre famille à l'heure de l'enterrement du père.



Ouvrir les pages de Fille en colère sur un banc de pierre, c'est plonger dans un fleuve d'écriture, un torrent de paroles qui déborde de ces personnages trop longtemps fermés dans leur passé, des phrases pouvant être longues d’une page... Premier roman que je lis de cette autrice, j'ai trouvé la langue habile, foutraque et drôle. Des chapitres qui alternent le présent et les flash back de l'enfance, et un final qui peut retourner le lecteur.




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Fille en colère sur un banc de pierre

Fille en colère sur un banc de pierre est un livre que j'attendais avec impatience, étant une fervente lectrice de Véronique Ovaldé. J'aime ses livres parce que j'aime l'ambiance qui y règne au travers de l'histoire. J'aime le style, parfois un peu digressif mais pas trop non plus. J'aime surtout la description de ses personnages féminins, leurs rapport à la famille, leurs relations entre elles.

Ici, l'auteure nous raconte cette famille Salvatore, les parents et les 4 filles. Ces sœurs, qui auraient pu être très unies comme on aurait pu le penser, au regard de la tragédie vécue. Seulement , voilà il y a ce père. Le père dont on sait finalement peu de choses, si ce n'est qu'il est colérique, qu'il est silencieux, et qu'il préfère Aïda et Mimi, à Violetta et Gilda. La vie sur l'ile de Iazza, près de l'italie, n'est pas facile. Et le père refuse à ses filles tout loisirs et toute modernité, qu'il juge dépravant. Et un jour , le drame arrive, Mimi disparaît, lors de la dernière soirée du carnaval, où le père, soucieux de soustraire ses filles au plaisir, et à la débauche, avait interdit d'aller. Mais la tentation est trop forte pour les deux plus jeunes filles. Et dans la foule du soir, Aida perd Mimi. Et c'est le drame...On comprend alors que Aida doit partir pour ne plus subir la haine du père et des autres sœurs.

Lorsqu'elle revient 15 ans plus tard, Aida va revivre ce passé tourmenté et comprendre alors ce qu'il s'est passé ce soir là.

C'est une fin que je n'attendais pas. Mais c'est au final celle qui me paraît la plus acceptable. Comment une jeune fille peut vivre avec une telle culpabilité, et se sentir rejetée de cette façon par sa famille? C'est là toute la cruauté des liens qui unissent les frères et sœurs et leurs parents parfois. On s'aime comme on se déteste, avec intensité et sans discernement.
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Ce que je sais de Vera Candida

Une nouvelle saga familiale, mais cette fois sur une île imaginaire en Amérique du Sud. On songe à l’Argentine avec ces anciens nazis cachés …

La saga débute avec Rose Bustamente : prostituée dès son plus jeune âge dans la ville de Vatapuna, elle gagne maintenant sa vie en pêchant des poissons chats. Persuadée d’être stérile, c’est avec surprise qu’elle découvre être enceinte du chetjetteur Jéronimo. Violette vient donc au monde, grandit puis tombe enceinte. Arrive Vera Candida, naissance, adolescence et grossesse …

Pour briser ce cercle vicieux et le lien avec cette ville sans avenir, elle part à Lahomeria, y rencontre un journaliste, Itxaga, trouve un travail … et commence enfin à vivre.

Entre hommes violeurs et/ou violents, le chemin des femmes de cette lignée est loin d’être facile.

Une lecture sympathique, même si je n’ai pas vraiment eu l’impression d’entrer dans l’histoire … je crois que l’absence de repères géographiques et temporels m’a un peu dérangée.

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Fille en colère sur un banc de pierre

Dans un style inimitable aux phrases interminables, Véronique Ovaldé nous entraîne avec son dernier roman Fille en colère sur un banc de pierre, sur l’île de Iazza, dans les non-dits d’une histoire familiale. Les chapitres alternent entre plusieurs temporalités, sans jamais perdre le lecteur, le tenant au contraire en haleine en créant un véritable suspense.

Si je me suis laissée véritablement emporter par cette histoire et ai dévoré le roman, j’ai cependant été quelque peu déçue par la fin, surprise par l’accélération soudaine : l’épilogue m’est apparu quelque peu rapide…
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Fille en colère sur un banc de pierre

Il fait un temps monstrueux cette nuit de février sur l’île de Iazza. Un temps parfait pour aller au carnaval. Deux petites filles se faufilent hors de leur chambre. Elles savent qu’elles n’ont pas le droit d’y aller, que leur père les grondera, qu’elles seront punies et cætera. Tant pis.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Fille en colère sur un banc de pierre

Colère, chagrin, incompréhension, ressentiment, les émotions se succèdent, s'empilent , isolent, détruisent.

Il y a comme cela des événements qui explosent une famille. La force de l'histoire telle que l'auteur nous la raconte est de trouver le point de non retour, d'y revenir sous différents angles d'analyse, la stupeur et un sentiment d' injustice se communiquant au lecteur subtilement sans insister.

5 * pour l'originalité du thème et le sans faute de la narration. Un très bon cru 2023 !

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Fille en colère sur un banc de pierre

C'est avec beaucoup de curiosité que j'ai demandé Fille en colère sur un banc de pierre à une Masse Critique. Je lis assez peu de littérature générale mais ce titre m'a interpelée et je voulais découvrir l'écriture de Véronique Ovaldé, sur laquelle mon entourage est assez divisé.



Déjà, quel délicieux dépaysement que celui de l'île d'Iazza, un coin d'Italie au mois de mai. Aïda y retourne après quinze ans d'exil à Palerme. Voilà sur quoi s'est soldée son adolescence difficile, après une tragédie familiale dont elle ne s'est jamais remise : la disparition de Mimi, la benjamine de la fratrie, à six ans, par une nuit de février. La famille a vite trouvé son bouc émissaire : Aïda, alors âgée de huit ans, et elle a toujours accepté cette culpabilité. Mais le Père est mort et il lui faut revenir pour l'enterrement et signer des papiers. Elle retrouve ses soeurs aînées, Violetta et Gilda, sa mère au bord de la sénilité, et tout le petit peuple d'Iazza. Restera, repartira ? Renoncera, ou non, à découvrir ce qui est arrivé à Mimi ?



Je me suis laissée séduire par cette ambiance printanière lourde de non-dits et de deuils mal faits. L'histoire alterne entre plusieurs temporalités entre lesquelles je ne me suis jamais sentie perdue. J'ai beaucoup apprécié cette façon qu'a Véronique Ovaldé d'écrire les petites choses du quotidien, notamment lors de ses interminables énumérations. Me reste en tête la liste d'objets qui peuplent l'environnement proche de la mère d'Aïda, ou qui ont caractérisé son niveau de vie par le passé : les dos de chemises du Père transformées en torchons ou les journaux qui servent à recueillir les épluchures. En revanche, à l'exception de ces passages, je n'ai pas réussi à apprécier les innombrables virgules qui rythment les phrases d'une page chacune. Trop dur à suivre pour moi, quelques mots me manquent et j'ai l'impression d'avoir raté une maille, de devoir défaire tout mon rang et reprendre à zéro pour une nouvelle tentative.

C'est l'unique défaut véritable que je trouve à ce roman. La fin m'a agréablement surprise parce que je m'attendais à quelque chose de bien plus terne. Je déplore quelques infimes facilités scénaristiques sans vraiment les blâmer, ma crédulité était suspendue assez haut, ça ne m'a pas tant dérangée.



Voilà pour mon tour d'horizon à Iazza : je recommande !
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Fille en colère sur un banc de pierre

C'est l'histoire d'une fille en colère sur un banc de pierre dans une petite île imaginaire proche de Palerme.

C'est l'histoire d'une fille qui revient chez elle à la mort du père, affronter les souvenirs du passé, les mensonges et les secrets de famille.

C'est un roman agréable à lire, Véronique Ovaldé a la plume légère et fantaisiste sauf que dans ce texte tout sonne faux. Jouer avec les codes du conte et du merveilleux ne fonctionne pas dans ce livre : on ne croit pas au chagrin d'Aïda encore moins à sa vengeance. La terreur inspirée par le père est à peine évoquée, les personnages des autres sœurs sont très caricaturaux, la pingre alcoolique, la fausse douce qui n'aime pas ses filles jumelles, surnommées Lapin et écureuil !

Connaissant un peu l'univers de Véronique Ovaldé qui écrit souvent de beaux portraits de femmes libres, cette histoire de famille me semble vraiment ratée.
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Fille en colère sur un banc de pierre

Peut-on réparer les liens rompus après des années d’éloignement ? Dans son nouveau roman, Fille en colère sur un banc de pierre, Véronique Ovaldé explore le déchirement d’une famille à la suite d’une tragédie – et ses retrouvailles malaisantes.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
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Fille en colère sur un banc de pierre

Elles étaient quatre filles : Violetta, Gilda, Aïda et Mimi. Des prénoms choisis par le père Salvatore, un passionné d’opéra venu de Sicile. Il est arrivé sur l’île de Iazza un jour de carnaval, fuyant la misère des pentes de l’Etna et la grève de la faim de sa mère. Une entrée fracassante sur cette île puisqu’il fût assommé par un âne chutant d’un toit. Le père gardera une haine farouche de la période du carnaval et de ses pratiques loufoques.

Engagé comme jardinier au domaine des Sycomores, il rencontre Silvia, la jeune fille au service de la comtesse de Gandolfie.

Austère et méfiant, Salvatore essaie de protéger ses filles des extravagances de l’île, du carnaval mais aussi des fils de familles mafieuses. Malheureusement on ne retient pas les instincts de jeunes adolescentes. La disparition de Mimi, six ans, fracasse toute la famille.

Huit ans après le drame, Silvia envoie Aïda loin du regard haineux de son père. Elle ira chez une cousine à Palerme. A seize ans, rejetée par le clan et pétrie de culpabilité, Aïda sombre dans l’alcool.

Aujourd’hui, à trente ans, elle est gardienne de nuit dans un hôtel et vit toujours dans une pension de quartier vouée à la destruction.

Quand Violetta l’appelle pour lui apprendre la mort du père, elle rentre à Iazza pour l’enterrement et l’héritage. On ne renoue pas facilement avec une famille que l’on n’a pas vue depuis quinze ans. Surtout quand l’ombre de Mimi plane encore sur l’île.

Aïda retrouve sa mère un peu désorientée, Violetta mariée à Leonardo autrefois amoureux d’Aïda, cette fille en colère assise sur un banc de pierre, et Gilda qui noie son chagrin d’épouse dans l’alcool.

La jeune femme retrouve ses coins préférés de l’île et Pippo, un garçon simplet qui ne dit mot mais détient bien des secrets.

Que s’est-il passé ce soir de carnaval où Mimi a disparu? Aïda est revenue pour comprendre et en finir avec ses remords.

J’ai découvert l’auteur avec Ce que je sais de Vera Candida, un roman inoubliable. Chaque livre d’Ovaldé est imprégné de cette touffeur du sud. Ses personnages, souvent des femmes, sont des êtres de passion.

Ce dernier roman est bien campé dans cet univers. C’est l’histoire d’un drame, d’une passion amoureuse, d’une vengeance sous le soleil et l’atmosphère suspicieuse d’une île sicilienne.

Sans atteindre la dimension fantastique de Vera Candida, nous sommes une fois de plus sur une très bonne histoire où une jeune femme brisée par la douleur et la culpabilité vient se battre de manière insidieuse mais implacable contre la famille qui l’a bannie.
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Fille en colère sur un banc de pierre

Le début était mieux.

Pourtant je l'ai vue à LGL du mercredi soir, et elle m'avait donné envie de lire son livre.

Elle a style bien particulier.

L'histoire était prenante mais au milieu, j'ai commencé à m'ennuyer.

Je ne saurai dire pourquoi précisément.

C'est une sorte de thriller psychologique.

Mais où est donc Mimi ?

Nous le savons près de la fin.

Je l'ai lu sans grand enthousiasme.

Pire, j'avais hâte de le terminer.

Allez, je commence le dernier Pierre Lemaitre.

J'espère qu'il me détournera de mon humeur chagrine...



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Fille en colère sur un banc de pierre

Toute en apparente légèreté, la phrase de Véronique Ovaldé s’avère particulièrement incisive. Variant ses rythmes, au gré des mouvements d’une mélancolie inquiète, elle sait trancher net et viser juste pour dissiper les faux-semblants.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Fille en colère sur un banc de pierre

Une histoire familiale complexe nourrit le nouveau roman de Véronique Ovaldé, « Fille en colère sur un banc de pierre ».
Lien : https://www.lesoir.be/488450..
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