Véronique Ovaldé

A la faveur d’un récit dramatique et bouleversant, la romancière aborde le thème de la disparition mystérieuse et jamais élucidée de Mimi Salvatore sur l’île de Iazza, au sud de la Sicile. L’intrigue est axée sur la charge de culpabilité pesant sur les épaules d’Aïda, accusée d’avoir imprudemment entraîné sa jeune sœur dans une virée nocturne, en plein cœur d’un carnaval. Une quinzaine d’années plus tard, Aïda revient sur les lieux du drame pour assister aux obsèques de son père et devra affronter son passé dans un environnement familial hostile.



En dépit de l’émotion et de la tristesse intenses du sujet évoqué dans le roman, je n’ai pas été vraiment séduite par le style d’écriture employé pour la narration. Si le sort funeste de la jeune Mimi, disparue quinze ans plus tôt, est scellé dès le début du récit, il n’est avoué qu’à demi-mot au fil des pages pour n’être finalement révélé que dans un épilogue aussi brutal que surprenant. Pour autant, cela n’enlève en rien le sentiment de culpabilité qui pèsera toujours autant sur la conscience d’Aïda, laquelle restera, sa vie durant, responsable de la disparition de sa sœur.

Je ne connaissais pas cette autrice et je n'ai pas succombé à cette première lecture: ce style narratif avec overdose de virgules était totalement indigeste.

Cela casse complètement le rythme de l'histoire et je ne me suis accrochée à aucun personnage.

Cela fait quelques jours que j'ai fini ma lecture (très rapide car très platonique) et je n'en garde absolument rien. Il n'ya finalement pas d'intrigue, pas de réel rebondissement.

Je n'aime pas être aussi cassante mais j'ai réellement perdu mon temps.

J’ai bien aimé ce livre, mais personnellement je n’ai pas adhéré entièrement l’écriture de l’auteur, cependant l’histoire est poignante, on ressent bien les émotions, j’ai pu quand même me projeter et j’avais hâte de savoir comment allait finir cette histoire.

Je n'ai pas adoré cette lecture, mais j'avais envie de mettre quatre étoiles, car elle laisse des traces.



Malgré le fait qu'il se passe très peu de choses au fil des pages, j'ai été happée par le style employé, la façon dont le lecteur est pris par la main par une narratrice omniprésente. Ses analyses, ses observations peuvent faire sourire ou épater par leur justesse. Mais, cela crée aussi une distance notable avec le lecteur, qui est comme coupé des émotions des personnages. Ainsi, aucune identification avec les personnages ne peut avoir lieu.



Et puis, les digressions sont nombreuses, amplifiant cette mise à distance et l'obligation de lâcher prise pour le lecteur.



Pour autant, j'ai trouvé fascinante cette manière de retranscrire de manière aussi fluide et naturelle les pensées qui s'activent sans cesse. Je trouve que le roman brille par sa capacité à capter l'essence des relations et ce qu'elles ne sont pas, notamment du fait de non-dits et d'un manque de communication.



J'ai trouvé aussi une certaine puissance dans ce roman , notamment en raison des sujets abordés et des personnages qui essaient chacun avec leur histoire de vivre avec un drame familial traumatisant.



À découvrir pour l'originalité de la narration et la justesse des pensées qui nous assaillent.

Ce petit recueil de nouvelles a deux grandes vertus :

- il permet d'offrir des repas à ceux qui en ont besoin (bon, sauf quand on le trouve dans une boîte à livres comme moi),

- il permet de (ré) découvrir la plume de quelques grands noms de la littérature française contemporaine.



En 2019, le thème imposé à une quinzaine d'auteurs était la fête ! Thème plutôt engageant !



Sur les quinze nouvelles, trois ont su me séduire fortement, par leur émotion avec Karine Giebel, par leur humour avec Philippe Jaenada ou encore par leur effet coup de poing, signature de Leïla Slimani.



J'ai retrouvé le Philippe Besson que j'apprécie, de même que Tatiana de Rosnay et Agnès Martin-Lugand, ou encore Dominique Lapierre et Françoise Bourdine. Sans surprise mais avec plaisir.



Cette année 2019 ne fut pas un grand cru mais j'ai néanmoins eu plaisir à le découvrir.

L'histoire de cette famille italienne avec pour point de départ un évènement douloureux et non élucidé bien des années après, à savoir la disparition de la plus jeune des 4 soeurs, encore une enfant, lors d'un carnaval, m'a au départ déconcertée, voire même ennuyée. Je ne sais pas si c'est du au fait que l'auteure se met dans la peau des personnages, avec une sorte de bavardage incessant sur leurs pensées et parfois des banalités. Puis, j'ai persisté et ne regrette pas. Il y a des secrets dans toutes les familles et dans celle-là, on se tait, on ne parle plus de l'absente tout en considérant que Aïda, la soeur qui a amené la petite Mimi au carnaval est la responsable. Elle est bannie. De plus, Aïda est d'un tempérament fort et indépendant. La 2ème partie du roman nous fait découvrir la réalité et relate la revanche (vengeance) bien sentie de l'ostracisée. Je n'ai toutefois pas été emballée par le style.

L'intrigue est bien ficelée mais j'ai regretté le style de l'écrivaine, ses phrases à rallonge, son texte qui ressemble à du verbiage et qui m'a vite lassée. Néanmoins, c'est intéressant de faire ce voyage dans une petit ile sicilienne bourrée de traditions et d'usages.

Babelio faisait la pub de l'autrice, le résumé me semblait intrigant : je me suis donc lancée dans ce roman. Très vite, j'ai trouvé qu'il n'y avait aucun style ni aucun réel suspens, et le récit m'ennuyait. J'ai abandonné ma lecture au bout d'une soixantaine de pages, il y a tant d'autres livres qui m'attendent!

Je pense n’avoir pas su apprécier ce roman à sa juste valeur. J’ai été, au début, décontenancée par les multiples interventions de la narratrice omnisciente, sous forme de parenthèses que j’ai trouvé digressives, comme l’intervention d’un tiers inopportun s’immiscent trop souvent dans une discussion entre deux personnes , mais il est vrai que, peu, à peu, je me suis habituée à cette écriture, à ces parabases souvent ironiques apportant, effectivement des informations, des précisions intéressantes.

Par ailleurs, j’ai eu du mal à situer l’époque de ce récit (décennie soixante, soixante dix, plus tard ?) et si finalement, l’histoire se déroule de nos jours, plusieurs indications permettent de se repérer dans cette contemporanéité (karcher, écran tactile…) ces données me sont apparues comme autant d’anachronismes tant la vie dans l’île de Lazza semble être enserrée dans une gangue sans datation, une vie faite d’atavismes, de traditions qui empêchent toute modernité. Et pourtant, les femmes de l’île ont gagné quelque liberté…

Les relations familiales, celles des trois sœurs Aïda, Violetta, Gilda, celles de la mère Silvia et d’Aïda, sont décryptées avec un réalisme exacerbé.

Augustin Trapenard a dit de ce roman qu’il « était solaire, plein d’allégresse », j’ai ressenti, pour ma part, une grande tristesse à vivre, à s’épanouir, même si la fin laisse présager un horizon plus serein.

Ce roman se lit comme un conte en nous entraînant dans des lieux inconnus des cartes. L'autrice arrive à donner une ambiance un peu magique à ces lieux. La lecture est fluide avec des mots choisis qui donnent à l'écriture une force indéniable. J'ai aimé m'immerger dans cette histoire où les sens sont conviés, j'y ai vu un gros potentiel d'adaptation ciné/série. Cette histoire de femmes "maudites" a su me toucher, l'autrice offre tellement de tendresse à ces personnages. Un roman fort et mélancolique que je suis heureuse d'avoir sorti de sa Pal après plus de 10 ans.

Très beau texte des personnages attachants dont on partage les problématiques, les moments de vie les douleurs. Des relations mère fille, d’amitié de conflit père fils. Un chasse croisé de vies et d’émotions qui nous montre qu’au fond il suffit juste de chercher à se connaître les uns les autres pour se comprendre et ne pas s’arrêter à des préjugés qui génèrent des conflits. Parfois oui nous ne connaissons pas nos propres enfants ou nos propres parents. J’ai beaucoup aimé

💮Colombe, surnommée Paloma, habite avec ses 2 sœurs et sa maman. De son petit appartement rue du Capitole à Camerone, elle rêve de découvrir le vaste monde, de voir cet ailleurs qui la passionne tant et dont un aperçu lui est donné par les boules de neige que son père aviateur, disparu dans le triangle des Bermudes, ramenait.



🌺Cet album jeunesse met à l’honneur la quête de soi. Un voyage qui mènera l’héroïne de cette histoire exactement là où elle avait besoin d’aller. Porté par de superbes illustrations aux couleurs tantôt flamboyantes tantôt en noir et blanc, ce récit -qui est une exhortation à la liberté- m’a fait voyager, rêver et croire en l’impossible. L’histoire contée est douce, colorée et inspirante. Elle est porteuse d’un fabuleux message d’amour, d’espoir et d’acceptation de soi.



Si vous ne connaissez pas encore ce livre, je ne peux que vous recommander sa lecture car je pense que nous avons toutes et tous un peu de la douce Paloma en nous 💫
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Véronique Ovaldé nous emmène sur une petite île proche de la Sicile. Milieu ilien clos, climat méditerranéen, corruption et présence suggérée de la Mafia, voilà le décor. Aïda qui habite sur le "continent" à Palerme, revient sur l'île suite au décès du père, un homme maussade et colérique. Elle retrouve ses deux soeurs aînées et sa mère. Personne n'est heureux de la voir.

"la nostalgie est une suffocation".

Sa présence ramène au drame survenu 15 ans plus tôt : la disparition de Mimi la petite soeur alors âgée de 6 ans, l'âge de tous les possibles. Aïda porte sur ses épaules le poids de cette disparition. Elle vit avec ce poids.

"Elle s'en tient aux faits. Les faits sont sûrs et objectifs. Leur interprétation est un calcul. Elle ressemble à un âne philosophe".

Elle a 8 ans au moment du drame et a vécu à côté de sa famille, telle une pestiférée, s'est acoquinée avec les loulous de l'île, a boudé les études alors qu'elle était studieuse pour finalement embarquer, à 16 ans, pour Palerme avec l'aide de sa mère et ce, à l'insu du père.

"C'est comme si elle était piégée dans des limbes".

Le roman décortique le retour d'Aïda, ses motivations, les réactions de chaque membre de la famille, les faux semblants, les compromissions, les trahisons. L'autrice, grâce à des didascalies, nous permet de prendre du recul et donne une pointe de légèreté au roman.

Une dernière citation que j'aime beaucoup :

"Les pensées inadéquates, quand elles ont là, on ne peut les déloger".

Je me suis ennuyée, enquiquinée, tout au long de cette lecture sans intérêt. Quel pensum que cette famille sicilienne ! J'ai poursuivi avec l'espoir d'un dénouement intéressant. Même pas. C'est long, long, long, comme un jour sans fin. C'est plat. Je me suis infligée une bien longue punition qui me rendait ronchonne.

Très bin livre, malgré des phrases avec une très grande quantité de virgules et presque pas de points. Mais un personnage principal attachant, avec des relations familiales complexes et réalistes. Une belle intrigue et une fin plutôt inattendue et choquante, j'ai beaucoup apprécié

Gloria le personnage principal quitte le sud avec ses deux filles pour se cacher dans sa maison d'enfance dans l'est

On comprend qu'elles sont en fuite

Petit à petit on repart dans le passé de Gloria qui explique ce départ

Un rebondissement final digne d'un bon polar

Toujours très agréable à lire Véronique Ovaldé avec son style bien à elle, sa plume qui traduit l'imagination enfantine d'un adulte confronté aux difficultés de la vie, de l'inscription de la place dans la société, des chances de destins, d'isolement aussi souvent

Une roman merveilleux .

Qui embarque ...

Un autre monde , le repli de la petite ile de Iazza..

Les secrets de famille

LE patriache, les filles plus ou moins mal aimees , la mere effacée... et l'Ile ... pour personnage

Mais , surtout le personnage féminin , merveilleux , puissant de Aida. Blessé ..et tellement libre .

Un tres joli roman.

Le plus reussi pour moi de Véronique Ovaldé ...

A lire et partager

Très bon moment de lecture

On est sur une ile en Italie

Aida y revient 15 ans après l'avoir quittée pour l'enterrement de son père

Elle est partie quelques années après la disparition de sa petite sœur qui était sortie avec elle

Elle y retrouve ses deux sœurs aînées ses nièces et son beau frère, son neveu et sa mère

Petit à petit des secrets se dévoilent et la fin a vraiment un rebondissement surprenant

J'ai apprécié le personnage d'Aida et les intrigues familiales

Je ne connaissais pas Véronique Ovaldé. Jamais lu aucun de ses livres. Le résumé était attractif. Je n'ai pas aimé ni le style, ni l'intrigue. Le début est laborieux. Les personnages ne sont pas attachants. On ne comprend pas ce qui s'est passé. J'imagine que c'est fait exprès. Pour ma part, je ne suis pas allée au bout.