Car déjà il travaille avec acharnement à un nouveau roman, son treizième, le roman de la mine, Germinal. Pendant que chez lui à Médan tous s'activent, dans son livre, au puits de Voreux, tous décident de faire grève. A l'hiver 1882, Zola est descendu lui-même dans la mine, se mettant dans la peau du mineur, enfilant ses habits, se saisissant de sa lampe individuelle, laissant le noir charbon lui barbouiller le visage, respirant avec gratitude l'odeur des chevaux vivant sous terre, redoutant le coup de grisou et l'éboulement. Dans les mois qui ont suivi, il s'est documenté comme à son habitude, scrupuleusement et minutieusement, sur l'univers qu'il veut décrire. Le 2 avril 1884, dans son cabinet de travail à l'étage, il trace les premières lignes de Germinal qui va lui donner "un mal de chien". Le roman, comme souvent, commence à paraître en feuilleton dans la presse, avant même l'achèvement de l'écriture. Puis, en avril 1885, il paraît en volume.
On a trop affirmé que ce fut le succès de Germinal seul qui permit à la seconde tour de Médan de sortir de terre. C'est plutôt à la détermination de l'écrivain qu'elle doit le jour. En effet, se tenant à son projet originel, Zola a continué de publier un roman par an.
Si Louis XIV dansa, Zola photographia. Et comme un seul homme, leurs cours respectives leur emboîtèrent le pas. Il fait bon faire partie du cercle des intimes de l'écrivain. La cour médanaise est particulièrement bon enfant.
Pourtant tout est là, sous notre nez. Les stigmates ont commencé à affleurer. La mort du Groupe est proche.