En général, les gens attendent la fin de leurs problèmes pour réaliser que chacun d’entre eux a son côté positif. En centrant sa perception sur le moment même, l’été a ses avantages et l’hiver aussi est merveilleux.
Dans ce monde, rien n’est définitivement bon ou mauvais. Tout dépend de notre regard –nous sommes libres de considérer les choses comme bonnes ou mauvaises.
Trois poux se battaient entre eux sur un cochon.
- Pourquoi vous disputez-vous ?
- Nous nous battons pour le meilleur territoire.
- Le cochon sera bientôt tué et offert en sacrifice pour le réveillon. Quel sera alors votre sujet de dispute ?
Les poux mirent alors fin à leur querelle et sucèrent autant de sang de l’animal que possible. Comme il devenait de plus en plus maigre, son propriétaire décida de l’épargner.
Ne spéculez pas sur le passé ou sur l’avenir, mais vivez dans le monde présent. Nous devons à chaque instant comprendre ce qu’est l’instant. Ce n’est qu’ainsi que nous percevons la beauté des choses.
Celui qui est vraiment bienveillant n’attend rien en échange de bonnes actions. Mais le commun des mortels est différent et c’est la raison de ses reproches et son mécontentement.
Celui qui se dit détaché de tout doit abandonner l’idée même du détachement. Celui qui est attaché à l’idée du détachement ne connaîtra jamais la paix de l’esprit.
Chaque moment de la vie est le meilleur moment, chaque endroit est le meilleur. Si seulement vous pouviez percevoir cela avec votre cœur tout entier…
Les humains sont par essence Un avec le Tout. Celui qui comprend qu’aucune séparation n’existe est le Tao, Bouddha et l’esprit du Zen. Etre son propre maître exige de ne plus considérer l’environnement et les circonstances comme des obstacles, mais de les utiliser pour se changer soi-même.
Tout concept tel le bien et le mal, avoir et ne pas avoir, profit et perte, moi et les autres, n’est que produit du mental discriminant. Le Zen est la voie du milieu qui n’est ni l’un ni l’autre.
Le « moi » qui désire atteindre la vérité tout en restant accroché à l’idée du « moi » qui est contraire à la vérité, ne la comprendra jamais entièrement. Seul celui qui sait s’unir au monde, en abandonnant son petit « moi » peut être un avec la vérité.