Baz Luhrmann revient en salles avec Elvis, un biopic sur
Elvis. le réalisateur australien, à qui l'on doit Roméo + Juliette et Moulin Rouge, retrace la vie du King et la relation toxique qu'il a entretenue avec son manager dans un long film de deux heures quarante.
Austin Butler incarne de manière convaincante le roi du rock à l'écran. le comédien de 30 ans, peu connu du public français, a été récemment aperçu se faisant casser la figure par Brad Pitt dans Il était une fois à
Hollywood, de Quentin Tarantino. À ses côtés, Tom Hanks, méconnaissable en Colonel Parker, semble prendre grand plaisir à jouer une crapule, lui qui est plus habitué aux rôles de gentils et de héros ordinaires.
Comme toujours avec le travail de Baz Luhrmann, il y a beaucoup d'esbroufe, beaucoup de mouvements, beaucoup de couleurs. Elvis est un film dont on ressort épuisé mais qui reste l'oeuvre la plus regardable de son réalisateur.
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Je faisais régulièrement du sport ; pas seulement des joggings matinaux mais de la natation aux cours de plongée, des étirements de yoga dont la durée était montée à trente minutes, et du vélo cardio dans un sauna avec Anna, ce dernier étant si éprouvant que j’en ai vomi. Nous faisions une quantité de commissions délirante, et sans jamais s’aider d’une liste ou d’une
application, mais sur des coups de tête.
Pas d’embrayage, pas de changements de rapports, une merveille de mécanique. Ce soir, déraper et rester bloqué sous la neige serait une catastrophe ; le coffre de la Plymouth recelait tous les trésors que le Père Noël aurait déposés au matin, bien cachés des enfants qui avaient annoncé leurs souhaits des semaines plus tôt. Il fallait que ces cadeaux soient sous l’arbre dans quelques heures, et les transférer du coffre d’une voiture paralysée par la neige à la cabine d’une remorqueuse chamboulerait effroyablement le réveillon.
Le boîtier vert l'intimidait. Que pourrait-elle bien taper sur une merveille de savoir-faire helvète vieille d'une soixantaine d'années?
— C’est une chose que j’admire chez toi. Tu es intelligent. Attentionné. Décontracté, limite paresseux.
— D’abord les compliments, maintenant les insultes.
— Tu peux remplacer paresseux par langoureux, a-t-elle fait en buvant une gorgée de vin. L’essentiel, c’est que je t’aime bien.
La navette a mis des plombes à arriver. Pour ne pas rater notre vol, Anna et moi avons dû traverser l’aéroport comme des personnages de cinéma, des amoureux loufoques en vacances ou bien des agents fédéraux tentant de déjouer une attaque terroriste. (Page34)
-tu ne serais pas en train de flirter avec moi ?
-non. Je te fais des avances. Rien à voir. Flirter, c'est aller à la pêche. On ne sait pas si l'autre va mordre. Faire des avances, c'est la première étape avant de conclure.
Lorsqu’un homme pense à une femme et se réjouit de lui annoncer qu’il a couru quarante minutes, ça, mon pote, ça veut dire qu’il s’est installé dans le royaume du Couple.
Un des avantages de ne pas avoir d’enfants. Cindee n’avait jamais laissé entendre qu’elle en voulait, L’Audrey avant elle aurait été aussi mauvaise mère que partenaire, Mary-Lynn aurait plus que tout aimé procréer, mais lorsqu’un médecin lui avait dit que la faible fertilité de Bert rendait la chose fort peu probable, elle s’était tournée vers d’autres hommes. Elle s’était remariée et avait dans la foulée conçu deux filles et un garçon.
Le zoo n’était pas loin. C’était une autre de leurs anciennes destinations de prédilection. Les singes continuaient à se défouler en se balançant aux anneaux de leur cage, les éléphants étaient toujours dans un enclos derrière une barrière qui n’était plus aussi haute qu’avant, et on pouvait encore donner des carottes aux girafes, les gardiens en avaient toujours un seau à portée de main.
L’essentiel c’est que je t’aime bien. Je me demandais ou allait cette conversation.
- Tu ne serais pas en train de flirter avec moi ?
- Non je te fais des avances. Rien à voir. Flirter, c’est aller à la pêche. On ne sait pas si l’autre va mordre. Faire des avances, c’est la première étape avant de conclure. (Page 11) »