J'étais arrivée soixante ans trop tard pour sauver la Mouche. Et un jour trop tard pour Lapouta.
Est-ce que, parfois, on réussissait vraiment à sauver les gens? Est-ce qu'au bout du compte les victimes ne devaient pas toujours se débrouiller seules?
À quatre-vingts ans d'écart, Lapouta et la Mouche avaient été victimes de la même violence, celle qui se cache derrière les portes closes, dans les replis de ce qu'on appelle la vie privée.
C’était un vieux slogan féministe : l’agresseur ne sonne pas, il a la clé.
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