AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.94/5 (sur 18 notes)

Nationalité : Autriche
Né(e) à : Budapest , Hongrie , le 02/05/1860
Mort(e) à : Edlach , le 03/07/1904
Biographie :

Theodor Herzl, de son nom hébreu Benjamin Ze'ev (בנימין זאב), est un journaliste et écrivain juif autrichien.

Docteur en droit de formation, Herzl commence par écrire des pièces de théâtre puis devient journaliste et part à Paris comme correspondant de 1891 à 1896. Il rentre alors à Vienne et devient directeur littéraire du plus grand et du plus prestigieux quotidien viennois, la Neue Freie Presse.

Pour mener à bien son projet d'État pour les Juifs, il décide de lancer une campagne internationale et de faire appel à toutes personnes susceptibles de l'aider. En avril 1896, il se rend à Istanbul en Turquie et à Sofia en Bulgarie pour rencontrer des délégations juives.

En 1897, à grands frais personnels, il fonde à Vienne l'hebdomadaire Die Welt.

Fondateur du mouvement sioniste au Congrès de Bâle en 1897, il est l'auteur de Der Judenstaat (« L'État des Juifs ») en 1896 et fondateur du Fonds national juif pour l'achat de terres en Palestine.

+ Voir plus
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Theodor Herzl   (5)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

75 ans après la première guerre entre Israël et ses voisins arabes, la région s'embrase à nouveau. Pour comprendre le conflit israélo-palestinien d'aujourd'hui, il faut remonter aux origines. Or l'une des notions essentielles pour comprendre cette guerre est celle de « sionisme ». Dans cette vidéo, l'historien Vincent Lemire explique ce qu'est le sionisme et dans quel contexte le mouvement sioniste est né. 00:00 - Intro 00:15 - Définition du sionisme 00:58 - Une Europe antisémite : pogroms et affaire Dreyfus 01:25 - 1897 : Theodor Herzl et le congrès de Bâle 02:02 - Un sionisme politique 02:51 - Ancien et nouveau « Yichouv » : installation en kibboutz 03:23 - le temps des nationalismes 03:44 - Premières tensions Pour aller plus loin, découvrez le livre « Israël / Palestine : anatomie d'un conflit » de Thomas Snégaroff et Vincent Lemire. Une coédition France Inter. https://arenes.fr/livre/israel-palestine/ Abonnez-vous à notre chaîne Les Arènes du Savoir https://www.youtube.com/c/lesarenesdusavoir/?sub_confirmation=1 Suivez-nous sur les réseaux Instagram https://www.instagram.com/les_arenes X/Twitter https://twitter.com/les_arenes Facebook https://www.facebook.com/editionslesarenes

+ Lire la suite

Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Faut-il préférer la Palestine ou l’Argentine? La Société prendra ce qu’on lui donne, tout en tenant compte des manifestations de l’opinion publique juive à cet égard. Elle constatera l’un et l’autre.
L’Argentine est un des pays naturellement les plus riches de la terre d’une superficie colossale, avec une faible population et un climat tempéré. La République Argentine aurait le plus grand intérêt à nous céder un morceau de territoire. L’actuelle infiltration juive y a produit, il est vrai, de la mauvaise humeur. Il faudrait donc expliquer à la République Argentine la différence essentielle de la nouvelle migration juive.
La Palestine est notre inoubliable patrie historique. Ce nom seul serait un cri de ralliement puissamment empoignant pour notre peuple. Si Sa Majesté le Sultan nous donnait la Palestine, nous pourrions nous faire forts de régler complètement les finances de la Turquie. Pour l’Europe, nous constituerions là-bas un morceau du rempart contre l’Asie, nous serions la sentinelle avancée de la civilisation contre la barbarie. Nous demeurerions, comme Etat neutre, en rapports constants avec toute l’Europe, qui devrait garantir notre existence. En ce qui concerne les Saints Lieux de la chrétienté, on pourrait trouver une forme d’exterritorialité en harmonie avec le droit international. Nous formerions la garde d’honneur autour des Saints Lieux et garantirions de notre existence l’accomplissement de ce devoir. Cette garde d’honneur serait pour nous le grand symbole de la solution de la question juive, après dix-huit siècles de cruelles souffrances.
Commenter  J’apprécie          70
Theodor Herzl
Etre vieux est merveilleux, si seulement on n’oublie pas ce que signifie commencer.
Commenter  J’apprécie          70
Theodor Herzl
Seule l'oppression nous rejette vers nos anciennes origines, seule la haine environnante fait de nous des étrangers. Ainsi, que nous le voulions ou non, nous sommes et nous restons un groupe historique reconnaissable à ses caractéristiques homogènes
Commenter  J’apprécie          50
Aurons-nous donc à la fin une théocratie ? Non! Si la foi nous maintient unis, la science nous rend libres. Par conséquent, nous ne laisserons point prendre racine aux velléités théocratiques de nos ecclésiastiques. Nous saurons les maintenir dans leurs temples, de même que nous maintiendrons dans leurs casernes nos soldats professionnels. L’armée et le clergé doivent être aussi hautement honorés que leurs belles fonctions l’exigent et le méritent. Dans l’Etat qui les distingue, ils n’ont rien à dire, car autrement ils provoqueraient des difficultés extérieures et intérieures.
Commenter  J’apprécie          40
La démocratie, sans l’utile contrepoids d’un monarque, est sans mesure dans l’approbation comme dans l’improbation, conduit au bavardage parlementaire et à la vilaine catégorie des politiciens professionnels. Et puis, les peuples actuels ne se prêtent pas à la démocratie absolue, et je crois que, dans l’avenir, il s’y prêteront de moins en moins. La pure démocratie suppose notamment des mœurs très simples, et nos mœurs se compliquent de plus en plus avec le développement des communications et la marche du progrès. « Le ressort d’une démocratie est la vertu », a dit le sage Montesquieu. Et où trouve-t-on cette vertu, je parle de la politique ? Je ne crois pas à notre vertu politique, parce que nous ne sommes pas autrement que les autres hommes modernes, et parce que, dans la liberté, nous ne tarderions pas à lever la crête, comme on dit vulgairement. Je considère le référendum comme absurde, car, en politique, il n’y a pas de questions simples, qu’on puisse résoudre par un oui ou par un non. D’ailleurs, les masses sont encore pires que les parlements, accessibles à toutes les croyances erronées et toujours bien disposées à l’égard de tous les braillards. Devant un peuple assemblé, on ne peut faire ni politique extérieure, ne politique intérieure.
Commenter  J’apprécie          30
La voilà, Juifs ! Pas de fable, pas de tromperie! Chacun peut s’en convaincre, chacun apporte là-bas un morceau de Terre promise : l’un dans sa tête, l’autre dans ses bras, l’autre enfin dans son bien acquis.
Maintenant, cela pourrait paraître comme une entreprise de lente réalisation. Même dans le cas le plus favorable, le commencement de la fondation de l’Etat se ferait encore attendre nombre d’années. Pendant ce temps les Juifs seront raillés, battus, écorchés, pillés et assommés dans mille endroits à la fois. Non, il suffit seulement que nous commencions à réaliser le projet, pour que l’antisémitisme cesse aussitôt et partout. Car c’est la conclusion de la paix.
Commenter  J’apprécie          30
Or, l'antisémitisme éclatera avec d'autant plus de violence qu'il se sera fait attendre. L'infiltration de Juifs, attirés par l'apparente sécurité, ainsi que l'ascension sociale des Juifs autochtones se conjuguent en un phénomène d'une extrême violence et provoquent la catastrophe.
Commenter  J’apprécie          30
Que chacun pense à soi-même et le courant prendra de l'élan. Quelle gloire attend les combattants de cette idée ! Les Macchabées ressusciteront. Je répète ce que je disais au début de cet ouvrage : Les Juifs qui le veulent auront leur État. Nous serons enfin des hommes libres sur notre terre et nous mourrons en paix dans notre patrie. Le monde sera libéré par notre liberté, enrichi de notre richesse, agrandi de notre grandeur. Et ce que nous tenterons là-bas pour notre propre prospérité aura des effets puissants et heureux pour le bien-être de l'humanité toute entière.
Commenter  J’apprécie          20
Dans les pays où nous vivons depuis des siècles, nous sommes considérés comme des étrangers, souvent même par ceux dont les ancêtres n'y étaient pas établis alors que nos pères s'y lamentaient depuis longtemps.
Commenter  J’apprécie          30
. Il n’est pas question de
quitter l’ancienne maison avant que
la nouvelle ne soit prête. Ne partent que
ceux qui sont certains d’améliorer leur
situation. D’abord les désespérés, puis
les pauvres, puis les personnes aisées,
les riches enfin. Les premiers arrivés
passent aux couches supérieures, jusqu’à
ce que ceux-ci fassent venir leurs
proches. L’émigration représente donc
aussi un mouvement d’ascension des classes.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Theodor Herzl (37)Voir plus

Quiz Voir plus

Cherchez l'intrus... chez Emile Zola

Lequel de ces personnages n'appartient pas à l'oeuvre de Zola ?

Gervaise Macquart
Étienne Lantier
Eugénie Grandet
Thérèse Raquin

7 questions
42 lecteurs ont répondu
Thème : Émile ZolaCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..