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4.24/5 (sur 319 notes)

Nationalité : Nouvelle-Zélande
Né(e) le : 14/03/1985
Biographie :

Tamsyn Muir, née le 14 mars 1985 en Nouvelle-Galles du Sud, est une romancière et nouvelliste néo-zélandaise de science-fiction et de fantasy.
Elle a déménagé en Nouvelle-Zélande à l'âge de neuf mois et a grandi à Howick, en Nouvelle-Zélande . En 2010, elle a obtenu un diplôme en éducation. Elle est également diplômée en 2010 de l' atelier Clarion . Elle vit et travaille actuellement à Oxford, au Royaume-Uni avec son mari, Matt Hosty, qu'elle a épousé en 2014.

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Bibliographie de Tamsyn Muir   (7)Voir plus

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Citations et extraits (58) Voir plus Ajouter une citation
Il faisait terriblement froid. Une mince couche de givre couvrait tes joues, tes cheveux, tes cils. Dans l’étouffante pénombre, ton souffle formait de petites volutes de vapeur grise. De temps en temps, tu poussais un cri, mais tu n’en avais plus honte. Tu comprenais la réaction de ton corps face à l’imminence du danger. Crier était loin d’être la pire des choses qui pouvait t’arriver.
Soudain, la voix de Dieu, parfaitement calme, se fit entendre dans l’interphone :
— Plus que dix minutes avant la brèche. Il nous reste une demi-heure de climatisation… après ça, vous allez travailler comme dans un four. Les portes resteront fermées jusqu’à égalisation de la pression. Essayez de garder votre température, tout le monde. Harrow : je laisserai ta porte fermée le plus longtemps possible.
Te relevant laborieusement, tes jupes claires entre les mains, tu avanças tant bien que mal jusqu’au bouton de l’interphone.
Ne trouvant rien de particulièrement irréfutable ou d’intelligent à dire, tu protestas :
— Je suis assez grande pour m’occuper de moi toute seule.
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Tes yeux plongés dans ceux du cavalier qu’elle avait assassiné, tu constatas une nouvelle fois, à contrecœur, combien Ianthe Tridentarius était belle.
— Retourne-toi. Harry, il suffit simplement que tu te retournes. Je sais ce que tu as fait, et je sais comment revenir en arrière, il suffit que tu me demandes de le faire. C’est aussi simple que ça. Mourir, c’est pour les nuls. Toi et moi, à l’apogée de nos pouvoirs, nous pourrions tailler en pièces ce Monstre de la Résurrection, sortir de tout ça saines et sauves.
Nous pourrions sauver la galaxie. Sauver l’Empereur. Tout le monde parlerait de nous, d’Ianthe et Harrowhark, en pleurant de joie. Le passé est mort, ils sont morts tous les deux, mais toi et moi, nous sommes vivantes. Et que sont-ils ?
Que sont-ils, sinon deux cadavres de plus que nous traînons avec nous ?
Ianthe avait les lèvres rouges, gercées. Son visage était insistant. C’était donc plutôt de l’excitation que de la nervosité.
Tu compris vaguement qu’il s’agissait de la minute psychologie du dialogue.
— Va te faire foutre, répondis-tu.
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Soudain, la voix de Dieu, parfaitement calme, se fit entendre dans l’interphone :
— Plus que dix minutes avant la brèche. Il nous reste une demi-heure de climatisation… après ça, vous allez travailler comme dans un four. Les portes resteront fermées jusqu’à égalisation de la pression. Essayez de garder votre température, tout le monde. Harrow : je laisserai ta porte fermée le plus longtemps possible.
Te relevant laborieusement, tes jupes claires entre les mains, tu avanças tant bien que mal jusqu’au bouton de l’interphone.
Ne trouvant rien de particulièrement irréfutable ou d’intelligent à dire, tu protestas :
— Je suis assez grande pour m’occuper de moi toute seule.
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Harrow était en train de préparer sa réplique lorsqu’elle vit qu’une nonne servante était entrée dans la bibliothèque de son père.
Elle ne l’avait pas entendu frapper, ni entrer, mais ce n’était pas le problème. Le problème, c’était que le maquillage couleur cendre des nonnes ornait le beau visage de la Morte.
Ses mains devinrent moites. Dans ce scénario, soit la nonne était réelle, et seul son visage ne l’était pas, soit la nonne elle même était irréelle. On ne pouvait pas simplement évaluer la quantité de masse osseuse dans la pièce et deviner. Les os enveloppés de chair émettaient une telle quantité de thanergie douce, trompeuse, que seule une idiote essayerait.
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Il faisait terriblement froid. Une mince couche de givre couvrait tes joues, tes cheveux, tes cils. Dans l’étouffante pénombre, ton souffle formait de petites volutes de vapeur grise. De temps en temps, tu poussais un cri, mais tu n’en avais plus honte. Tu comprenais la réaction de ton corps face à l’imminence du danger. Crier était loin d’être la pire des choses qui pouvait t’arriver.
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Tes yeux plongés dans ceux du cavalier qu’elle avait assassiné, tu constatas une nouvelle fois, à contrecœur, combien Ianthe Tridentarius était belle.
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- Gardien a fait une simulation. Lui et moi… nous aurions pu accomplir l’épreuve, mais… non sans risques.
- Quel genre de risques ?
- Pour moi, des lésions cérébrales irréversibles, s’il n’y arrivait pas du premier coup.
- Mais je vais bien.
- Je n’ai jamais dit que ton cerveau était intact, répliqua Camilla.
- On va dire que je trouve la blague très spirituelle et je souhaite indiquer que j’ai ri, dit Gideon.
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Je dus tenir mon épée à une main au-dessus de ma tête, puisque, de l’autre, j’étais occupée à maintenir tes entrailles à l’intérieur de ton ventre ; des trucs en sortaient, Harrow, et je ne sais pas exactement quoi, parce que je ne suis pas une putain de nécromancienne. Disons que ce devait être le petit intestin. En tout cas, c’était quelque chose qui aurait dû rester bien au chaud à l’intérieur de ton abdomen, mais qui était en train de faire une sérieuse tentative d’évasion.
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Le Talent d'Harrowhark consistait à faire les choses en grand, constituer une armée entière de squelettes à partir d'un radius ou d'un bassin là où n'importe qui d'autre en aurait péniblement formé un seul, et Gidéon, confusément, avait toujours su que ce serait comme ça qu'elle partirait : dans un gang bang de squelettes.
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Deux pour la Discipline, malgré les coups du sort,
Trois pour l’Éclat de l’or, ou celui d’un sourire,
Quatre pour la Loyauté, tournée vers l’avenir,
Cinq pour la Tradition, les dettes envers les morts,
Six pour la Vérité, sans mots consolateurs,
Sept est pour la Beauté qui éclot et qui meurt,
Huit est pour le Salut, et quel qu’en soit le prix,
Neuf est pour le Tombeau, et ce qui fut détruit.
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