FESTIVAL DES UTOPIALES 2023
Les corbeaux
On peut tuer sur Internet… Jadis, l'enfant harcelé au collège trouvait à la maison un semblant de paix. Désormais sur son ordinateur ou son mobile ses persécuteurs le suivent. de même la star, ou la personnalité politique dont les propos ou les actes ont déplu, font face à des vagues de haine. Ou encore la victime d'une bavure, se voit aussitôt trainée dans la boue pour justifier ladite. Comment les réseaux font circuler la désinformation et fomentent la haine…
Avec
Michèle Astrud,
Sylvie Bérard,
Léo Henry,
Pacôme Thiellement
Modération :
Jean Baret+ Lire la suite
À croire que j’aime les failles
À louer les tremblements
Érigés en plein ou en creux
La route n’est droite dans aucun sens
Ses accotements abîmes
De souffles coupés
Ses pentes vertiges renversés
Des accidents
M’échouent sur le chemin qui mène
J’aimerais vous dire je m’y retrouverai la prochaine fois
Ou non
Jamais exactement là où elle devrait être, jamais attendue telle quelle, jamais tout à fait comme il faut. Ni d’eux, ni d’elles, ni d’iels, la voix poétique investit l’univers de la faille, cette imperfection qui devient ici un espace où repenser les possibles. Les trois suites poétiques du recueil À croire que j'aime les failles sont tour à tour transgressives, agrammaticales, joyeusement de guingois, et questionnent le matériau, celui avec lequel on forge une langue, celui contre lequel s’érodent les souvenirs.
Dans cette performance virtuelle, réalisée dans le cadre du programme #CanadaEnPrestation, Sylvie Bérard fait la lecture d'extraits les plus festifs de son recueil À croire que j'aime les failles. Cette lecture-performance a été diffusée sur Facebook le 8 mai 2020.
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« Il m’a toujours été difficile de me projeter. J’ai toujours été du genre à vivre dans le moment présent.
Quand il a fallu nous réfugier dans les abris, je n’ai pas rouspété. J’ai choisi d’aborder les choses une à la fois… cela ne m’a pas été difficile, c’est ce que j’avais fait durant toute mon existence. Je me suis fait une vie, là-dessous, pendant que la planète se refaisait une beauté, à la surface. »
Cette vidéo a été réalisée dans le cadre de la résidence d’écriture « Imaginer l’après », avec l’appui financier d’Ontario Créatif.
© Sylvie Bérard
Texte, narration et réalisation : Sylvie Bérard
Musique : Chris Zabriskie, « We Always Thought the Future Would Be Kind of Fun », 2011
Remerciements spéciaux à Suzanne Grenier
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Avec Raphaël Granier de Cassagnac,
Antonio Casilli, Florent Boissonnet et
Sylvie Bérard