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4.53/5 (sur 36 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1980
Biographie :

Sylvain Audet-Găinar a fait des études de Lettres à Lyon, à Strasbourg et à Bucarest.
Après avoir enseigné le français en Roumanie pendant de longues années, il s’est démarqué en tant que traducteur de plusieurs polars roumains, avant de se consacrer à l’écriture de ses propres œuvres.

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Bande-annonce de Micmac à Bucarest


Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Combien de Français se souviennent par exemple de Jean-Louis Calderon, ce journaliste écrasé par un char d’assaut à Bucarest pendant les événements de décembre 1989 ? Eh bien, ici, en sa mémoire, une longue rue qui démarre derrière le Théâtre National et remonte jusqu’au parc Grădina Icoanei porte son nom. Ce n’est quand même pas rien !
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Février 2017
Malgré un froid à pierre fendre, nous tenons bon. L’immense place de la Victoire est pleine à craquer et des centaines de milliers de corps emmitouflés frémissent à l’unisson dans cette nuit glacée. Jamais, depuis décembre 1989, autant de Roumains ne sont descendus dans la rue. Il aura fallu attendre qu’une parodie de gouvernement fasse voter en catimini un décret d’urgence dépénalisant plusieurs délits de corruption pour que le vase déborde. Chaque soir depuis une semaine, partout à travers le pays, une foule excédée se rassemble pour crier sa colère sous un seul mot d’ordre : #REZIST.
L’ambiance est bon enfant. On offre des fleurs aux gendarmes. On distribue des boissons chaudes à des inconnus. On crée, à qui mieux mieux, des slogans percutants.
Assisterait-on enfin au réveil d’une conscience civique en Roumanie, bientôt trente ans après la fin de la dictature ?
Rien n’est moins certain.
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Vous n'êtes que des [...]. Des pions manipulés par le Capital, acceptant de vivre dans des sociétés où les objets ont pris plus de valeur que les gens !

(p. 115)
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Tandis que cette année [2018] encore, des centaines de milliers de Roumains désabusés quittent le pays pour aller tenter leur chance ailleurs, Arthur Weber décide, lui, de s'y installer et d'y fonder un foyer.
(p. 13)
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Dans la physionomie de ces deux gardes du corps, autant d'angélisme que de probité dans les comptes de n'importe quelle institution publique de Roumanie. Et côté discrétion, on est plus proche d'un concert de Rammstein que de Carla Bruni !
(p.76)
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Oui, parce qu'attention, la playlist de cette petite rave urbaine a été concoctée avec soin par Constantin soi-même et je peux vous garantir que ça dépote: Cotton Eye Joe, hung up, Dragostea din tei... et là, cerise sur le gâteau, I Will Survive de Gloria Gaynor ! Vous me direz, cette chanson a bien servi d'hymne quasi national à la France lors de la Coupe du monde de foot en 1998 alors qu'elle n'avait pas grand-chose à voir avec le ballon rond. Pourquoi dès lors ne pas la diffuser au cours d'un enterrement ? je vous le demande !

(pp. 9-10)
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En route depuis une bonne demi-heure, nous avançons désormais dans l’un des quartiers-dortoirs les plus sinistres de Bucarest où la grisaille le dispute à la désolation et à l’ennui. Des barres d’immeubles sans fantaisie à perte de vue, des aires de jeux aux balançoires de guingois, des rues et des trottoirs au macadam défoncé.
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Ces quelques heures à Bucarest m’ont largement suffi pour constater de nouveau, et avec regret, que cette ville est toujours d’une étonnante fidélité à elle-même : tumultueuse, désordonnée, inclassable, épuisante, et par-dessus le marché, peuplée de près de deux millions d’habitants à son image.
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— Nous n’avons retrouvé aucun téléphone cellulaire sur Denis Haiducu. C’est tout de même étonnant, vous ne trouvez pas ? Surtout en Roumanie où tout le monde en a au moins deux.
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Par extension, le terme « asclépiade » a fini par désigner tout médecin qu’on rémunère.
— Et concrètement, dans la Roumanie des années soixante-dix ?
— Je n’ai malheureusement trouvé aucun document expliquant en quoi consistait ce projet. En recoupant cependant plusieurs sources, je suis parvenue, il y a quelques jours seulement, à cette hypothèse : afin de ne plus concentrer sur un seul homme la responsabilité entière du suivi médical des Ceauşescu, la Securitate se serait efforcée de constituer une équipe de plusieurs praticiens, en recrutant les meilleurs spécialistes de chaque domaine de la santé. Or, d’après ce que tu m’as dit, ton oncle était en 1974 un jeune gynécologue-obstétricien très prometteur.
— Et la famille Ceauşescu aurait fait appel à ses services ? — Comment crois-tu que Nicu Ceauşescu, le benjamin de la famille et insatiable coureur, serait parvenu à éviter d’engendrer une ribambelle d’enfants illégitimes ? Ce pervers sautait sur tout ce qui bougeait !
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