Citations de Stephen Chbosky (202)
- Charlie, on accepte l'amour qu'on croit mériter.
Il faut d’abord que tu saches que je suis à la fois triste et heureux, et que j’ai toujours pas compris comment ça se fait
Du coup, je me dis que c'est pour des tas de raisons différentes qu'on est comme on est. Et qu'on les connaîtra jamais toutes, ces raisons. Mais même si on ne peut pas choisir d'où on vient, à partir de là, on peut quand même choisir où on veut aller. On peut faire des choses. Et essayer de se sentir bien quand on les fait. Je crois que si un jour j'ai des enfants, et qu'ils se sentent mal, je leur dirai pas qu'il y a des gens qui meurent de faim en Chine ou d'autres trucs du même genre - ça changerait rien au fait qu'ils se sentent mal. Et même s'il y a des gens qui sont plus à plaindre que toi, ça ne change pas grand chose au fait que tu te sentes mal ou pas. C'est comme ce que ma soeur a dit, un jour que j'étais à l’hôpital depuis déjà un bon bout de temps. Elle a dit qu'aller à la fac, ça l’inquiétait vraiment, mais que vu la période difficile que je traversais, elle se sentait vraiment débile d'être comme ça. Alors que moi, je vois pas pourquoi elle se sentait débile. Moi aussi, à sa place, j'aurais été inquiet. Et très franchement, je crois pas que ce soit pire pour moi que pour elle. C'est peut être une bonne chose de relativiser, mais des fois, je me dis que l'essentiel, c'est d'être vraiment là. Comme à dit Sam. Parce que c'est normal de ressentir des trucs. Et d'y faire face en restant sois même.
- Tu vois des choses. T'en parle pas. Et tu comprends.
Je crois juste que c'est mal, quand un garçon regarde une fille et s'imagine que sa façon de la regarder la rend plus belle qu'elle ne l'est en réalité.
A ce moment-là, je jure que nous étions l'infini.
Mais même si on ne peut pas choisir d'où on vient, à partir de là, on peut quand même choisir où on veut aller.
Parfois, on se réfugie derrière ses pensées pour ne pas avoir à s'impliquer.
"Je serais prêt à mourir pour toi. Mais je refuse de vivre pour toi."
Patrick s'est mis à conduire super vite, et juste avant d'arriver au tunnel, Sam s'est mise debout et le vent a fait des vagues énormes avec sa robes. Quand on est entrés dans le tunnel, tous les sons ont été avalés d'un seul coup par le vide et remplacés par la chanson dans l'autoradio. Une belle chanson qui s'appelle Landslide. Quand on est sortis du tunnel, Sam a lancé un cri super marrant, et voilà. On était en centre-ville. Les lumières des immeubles et tout ce qui fait qu'on se pose des questions. Sam s'est assise et s'est mise à rire. Patrick s'est mis à rire. Et je me suis mis à rire.
Et à cet instant-là, je te jure, on était éternels.
Je me sens vraiment mal. Je ne sais pas ce qui tourna pas rond chez moi, pourquoi je suis pas 'raccord', mais ça commence à me faire peur. J'en sais rien. C'est juste que je réfléchis trop vite. Beaucoup trop vite.
Mais même si on ne peut pas choisir d'où on vient, à partir de là, on peut quand même choisir où on veut aller. On peut faire des choses. Et essayer de se sentir bien quand on les fait.
"Je crois que si un jour j'ai des enfants, et qu'ils se sentent mal, je leur dirai pas qu'il y a des gens qui meurent de faim en Chine ou d'autres trucs du même genre - ça changerait rien au fait qu'ils se sentent mal. Et même s'il y a des gens qui sont plus à plaindre que toi, ça ne change pas grand chose au fait que tu te sentes mal ou pas."
On accepte l’amour que l’on croit mériter
- Patrick, Charlie en pince pour moi « façon Charlie ».
- Non, sans dec’ ?
- J’essaie de m’en empêcher, j’ai dit.
Je sais qu'il y a des gens qui refusent de voir ce qui nous arrive, des gens qui oublient ce que c'est d'avoir 16 ans dès qu'ils en ont 17. Et je sais que nos histoires vieilliront avec nous et que nos photos seront un jour toutes racornies et qu'on deviendra à notre tour parents d'adolescents. Mais pour l'instant ce ne sont pas encore des souvenirs, c'est ce qu'on vit.
-Est ce que tu réfléchis toujours autant?
-C'est grave?
-Pas forcément. Mais parfois, on se réfugie derrière ses pensées pour ne pas avoir à s'impliquer.
-Et c'est grave?
-Oui.
- Mon mari est toujours vivant ?
- Oui madame. Il s'accroche.
- Tant mieux. J'espère qu'il va s'en tirer.
Le shérif a hoché la tête. La vieille femme a souri de nouveau.
- Parce que j'ai vraiment envie de le poignarder de nouveau.
Sur ce, Mme Henderson s'est replongée dans la lecture de la Bible.
Même si on ne peut pas choisir d'où on vient, à partir de là, on peut quand même choisir où on veut aller
Il y a des gens, on sait pas trop pourquoi, qui marchent la tête baissée et qui aiment pas regarder les autres dans les yeux.