Kâshyapa y devient en effet Mahâkâshyapa, le « Grand Kâshyapa » ; il a apparemment connu une transformation parfaite. Le visage de Kâshyapa « s’éclaira d’un sourire » ; à l’évidence, cet homme-là a soudain compris quelque chose. Le choc et la joie de cette compréhension subite, ainsi que son adhésion inspirée et ravie au discours éloquent que le Vénéré des mondes venait de prononcer se manifestent pleinement dans ce sourire radieux et libéré. Et puisque Kâshyapa avait compris, le Bouddha pouvait à présent lui confier la responsabilité de transmettre ce qu’il avait lui-même compris.