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3.73/5 (sur 457 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Vannes , 1974
Biographie :

Sébastien Morice est un auteur et illustrateur.

En 2001, il obtient son diplôme d'architecte et se dirige vers l'image de synthèse découverte durant ses études. Il se spécialise alors en rendu architectural (image fixe et animation).

Cependant, fin 2008, suite à un congé parental qui lui permet de nouer des contacts décisifs, il décide de s'investir totalement dans la BD et l'illustration. Parmi ces contacts, les éditions Petit-à-petit lui donnent sa chance en lui commandant deux histoires courtes parues dans deux recueils BD "Contes et légendes du moyen-âge" et "Poèmes érotiques de la littérature" (2009).

En 2009 il réalise également pour l'éditeur normand son premier album "Le café des colonies", l'adaptation BD d'une nouvelle de Maupassant intitulée "Boitelle" avec Didier Quella-Guyot au scénario, qu'il retrouvera ensuite pour le diptyque "Papeete" (2011-2012), "Facteur pour femmes" (2015) et "L'Île aux remords" (2017).

son blog : http://sergentpenruz.canalblog.com/

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Dans le 175e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente la trilogie marseillaise qui regroupe les trois albums Marius, Fanny et César, adaptation des ouvrages de Marcel Pagnol par Eric Stoffel et Serge Scotto avec Sébastien Morice, Amélie Causse, Winoc et Victor Lepointe pour le dessin et c’est édité chez Grand angle. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie de l’album Retour à Lemberg, adaptation en bande dessinée du livre de Phillipe Sands que l’on doit au scénario de Jean-Christophe Camus, au dessin de Christophe Picaud et c’est édité chez Delcourt - La sortie de l’album L’imprimerie du diable que l’on doit au scénario de Virginie Greiner, au dessin d’Annabel et c’est édité chez Les Arènes BD - La sortie de l’album Coccinelle, chercher la femme, album que l’on doit à Gloria Ciapponi pour la partie scénario, Luca Conca pour le dessin et c’est édité chez La boite à bulles - La sortie de l’album Truman Capote, Retour à Garden City que l’on doit au scénario de Xavier Bétaucourt, au dessin de Nadar et c’est édité chez Futuropolis - La sortie de l’album Les ennemis du peuple que l’on doit au scénario d’Emiliano Pagani, au dessin de Vincenzo Bizzari et c’est édité chez Glénat - La réédition dans la collection La bibliothèque de Daniel Clowes, qu’édite la maison Delcourt, de Caricature, titre que l’on doit à Daniel Clowes

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Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
« Ma chère Soazig,
Chez nous, sur notre île, c'est vrai qu'on est seuls, mais c'est rien comparé à cette armée de combattants qui doit assassiner pour survivre. Le premier qu'on tue, c'est l'humain qu'on a dans le coeur. C'est pas possible autrement : sinon on se fait sauter avec une grenade pour ne plus voir les copains démembrés, les cadavres mis en pièces... »
(p. 62)
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«Tantôt la mort murmure à l'oreille des soldats, tantôt elle vocifère. Jamais elle ne s'absente !
Je revois l'Ankou et son suaire et sa faux, c'est presque beau. Ici la faucheuse est couverte de boue et d'excréments. Jamais elle ne s'absente ! Elle roule au loin comme la mer et vient brutalement tout submerger, tout anéantir. Je la guette, je l'épie, mais elle nous ronge, même quand on dort. Mais dort-on ?

Elle imprègne nos vêtements : tout est putride et purulent. Jamais elle ne s'absente !
Je rêve de nos genets et de nos landes, de l'odeur de nos vaches, de la sueur de mon chien.
Je rêve du parfum de ta peau, de tes cheveux...»

[Lettre d'un poilu lu par le facteur à l'épouse du premier]
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"Le passé me hante et le présent me terrifie. A quoi ça sert d'aimer dans ces conditions. [...} Ne m'attends pas ! La guerre sera longue et la vie est si courte !"
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Au début, personne ne comprit vraiment l'intérêt de tout ça, notamment du superflu, quand on sait qu'il y a déjà tant à faire avec l'essentiel.
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Printemps 1915.
[...] il découvre le plaisir de la chair et celui de l'os, le goût de la peau, de la caresse à la morsure, les coups de rein, les frôlements et les frottements, ce qui fait courir les mâles, ce qui les fait se battre, oubliant qu'à des lieues de son île perdue, d'autres hommes s'écharpent pour des égéries autrement plus sanguinaires, les nations.
(p. 57)
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"Il ne mangeai plus, s'épuisait. Au mieux de sa forme, je l'asseyais sur une chaise de la cuisine et il passait des heures à regarder par la porte laissée entrouverte ce qui se passait au-dehors, sans bouger. Un refus total de se redonner vie. La guerre l'avait complètement déglingué..."
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Au début, personne ne comprit vraiment l'intérêt de tout ça, notamment du superflu, quand on sait qu'il y a déjà tant à faire avec l'essentiel.
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Pour celles qui savent lire, le plus simple est d'effacer. Après tout, les militaires ne s'en privent pas de caviarder les courriers, supprimant les noms de lieux, les indications stratégiquess, noircissant sans honte des paragraphes entiers.
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aucune ile n'est à l'abri des continents imbéciles
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- Un foyer et l'amour, y a que ça de vrai !
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Sur un plat d’argent à l’achat duquel trois générations ont contribué, le saumon arrive, glacé dans sa forme native. Habillé de noir, ganté de blanc, un homme le porte, tel un enfant de roi, et le présente à chacun dans le silence du dîner commençant. Il est bien séant de ne pas en parler.

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