Les mystères de Londres au fil de deux époques
Aux mystères d'un homme vigoureux souffrant d'une faiblesse de coeur le soir de ses noces, ou d'un jeune père en bonne santé succombant à une fièvre soudaine, mon écriture recelait toutes les réponses : nul coeur affaibli ni fièvre, mais du jus de pomme épineuse versé dans le vin, et de la belladone arrosant les tartes de femmes rusées dont les noms maculaient mon cahier.
Il fut un temps où les fouilleurs qu'on appelle mudlarks, récoltaient les pièces, des bijoux, des céramiques, pour ensuite les vendre. C'est de ça que parlent les romans de l'époque victorienne. Les gamins des rues récupéraient ce qu'ils pouvaient pour essayer d'acheter un bout de pain. Mais aujourd'hui, nous ne sommes là que pour le plaisir.
Vous pouvez conserver ce que vous trouvez, c'est la règle. Tenez, regardez, là.
La vengeance est une forme de remède.
Il faut partir de l'échelon que t'a assigné la vie et avancer à partir de là.
Derrière elle, le feu crépita.
- En revanche je crois que parfois, nous sentons la présence de ceux qui ont vécu. Ils ne sont pas des esprits, mais des créations de notre imagination engendrées par le désespoir.
Seule une personne à qui on accorde notre confiance peut nous trahir.
En supposant que l'apothicaire ait bel et bien existé, je me la figurait ainsi : une vieille femme aux cheveux blancs ébouriffés et aux pointes effilochées par les vapeurs d'un chaudron, filant dans les rues pavées de Londres enveloppée d'une cape noire. Aussitôt, je ris de ma propre imagination : il s'agissait d'une apothicaire, pas d'une sorcière, et on n'était pas dans Harry Potter.
Seule une personne à qui l'on accorde notre confiance peut nous trahir.
Remerciements :
A celles qui ont envie d'écrire de la fiction historique : vous saurez que vous tenez le bon bout quand vous n'arriverez pas à lâcher vos recherches.
Seul un homme avait jamais franchi le seuil de mon échoppe à poisons. J'avais pour règle de n'aider que les femmes.