AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.93/5 (sur 20 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Nuoro (Sardaigne) , le 9/08/1902
Mort(e) à : Nuoro , 1975
Biographie :

Salvatore Satta était un juriste et écrivain italien.
Fils cadet du notaire Salvatore Satta et de Valentina Galfrè, il passa son baccalauréat au lycée de Sassari en 1920.
Il fut l'un des plus grands juristes de l'Italie contemporaine. Professeur de droit à l'université de Rome, il est l'auteur de traités de procédure civile sur les quels ont planché des générations d'étudiants italiens.
Sur ses vieux jours, il regagne son île natale où il meurt. Dans ses papiers, on trouve alors un roman "Il giorno del giudizzo", Le jour du jugement (Gallimard, 1981). Satta en avait commencé la rédaction en 1970, non sans peine, ressuscitant dans sa mémoire les figures d’une série d’habitants de Nuoro, quasi tous morts depuis, qui, dans son esprit, continuent de hanter la ville de son enfance.
Ce roman sera longtemps ignoré de la critique et du public. Aujourd’hui, il est traduit en dix-sept langues, et quoique mal accueilli par les Nuorais (les allusions à des faits et à des personnes réels étant assez transparentes),et connaît une large estime critique.
Satta a aussi écrit La Véranda, ouvrage né de son expérience dans un sanatorium de Merano et évoquant sa propre souffrance et celle d’autrui; et De Profundis, admirable fresque de la condition humaine, née de réflexions liées à ses expériences négatives durant la Seconde Guerre mondiale, et méditation sur la destinée de l’Italie, ou plutôt sur ce qu’il croit être la mort de la patrie (provoquée par les événements fatidiques de 1943) et sur les conséquences existentielles de celle-ci.

+ Voir plus
Source : Wikipedia
Ajouter des informations
Bibliographie de Salvatore Satta   (2)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Ce qui intéressait Don Sebastiano n'était ni la propriété ni la la jouissance du bien, mais l'achat, la construction de la fortune.
Commenter  J’apprécie          90
Bienvenue, ma sœur la neige ! Le monde merveilleux que nous avons ici devant nos yeux commençait à nous ennuyer dans sa monotonie de carte postale (et, sur notre véranda, on a envisagé toutes les nouveautés possibles, des chaises longues volantes aux sanatoriums démontables) : mais voilà que, sans fracas, toi, tu nous en donnes une qui est plus vivante, plus joyeuse et plus belle.
Il y a là de quoi te bénir, pour la joie que tu apportes parmi les hommes : rien ne les réjouit peut-être plus que ta grâce, si légère qu'elle s'accompagne d'un sentiment de tiédeur, et le froid, le méchant froid, s'efface sous ta caresse.
Mais la joie des hommes, ô ma sœur, n'est pas un doux spectacle : même si leur exaltation n'est pas causée par l'amour ou par le vin, mais rien que par le mystère qui est dans ta beauté, leur joie est toujours bruyante, véhémente, violente, et fait presque regretter l'ennui des heures ordinaires.
Et maintenant, entends-tu ? Pavie, fatigué de grincer en fausset "qu'elle est belle, qu'elle est belle", a détaché une traverse de sa chaise longue et tape, continue à taper sur le plancher, on croirait qu'il est payé pour le faire.
Commenter  J’apprécie          20
Vingt ans plus tôt il avait construit cette maison, sur un terrain acheté à quelques misérables napolitains que le vent avait poussé jusqu'à Nuoro, et que le vent avait repoussé qui sait où. L'entreprise n'avait pas été facile, avec sept fils à lancer dans le futur, et partant peut-on dire de zéro, dans un monde qui ne ne veut absolument rien savoir du futur.
Commenter  J’apprécie          20
Le maçon de Sèuna (le maître des murs, comme on l'appelait) recevait de la pauvreté le sens de la perspective et des proportions, c'est tellement vrai que lorsque un architecte fait une maison de riche, on remarque ce qui est faux : c'est comme une femme qui aurait quitté son costume et montre ses jambes tordues.
Commenter  J’apprécie          20
Santa Maria était peut-être à l'origine du centre historique, comme on l'appelle aujourd'hui, c'est-à-dire du bourg habité par les messieurs.
Messieurs ne signifie pas riches, c'est seulement le contraire de rustique, et la grande différence est due à l'habit civil qui a Remplacé le costume traditionnel.
Commenter  J’apprécie          20
L'idée qu'il fallait devenir nuoresi pour être quelqu'un se formait dans leur esprit, et cette idée les poussait à étudier, à aller au collège, au lycée et courir aussi la grande aventure de l'université
Commenter  J’apprécie          20
J'ai toujours pensé que entre les plants, les animaux, le vent il y a un rapport secret.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Salvatore Satta (30)Voir plus

Quiz Voir plus

Les fables de la ( ? )

Le Lièvre et ( ?)

la Limace
l'Escargot
la Carotte
la Tortue

15 questions
371 lecteurs ont répondu
Thème : Les fables de Jean de la Fontaine de Jean de La FontaineCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}