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Citations de Robert E. Howard (387)


A choisir, nous préférons servir la mémoire d'un roi mort que le sceptre d'un chien toujours en vie.
(Un garde du Poitain).
(Dans "l'Heure du Dragon")
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Il n'y avait rien d'étrange à ce que cette jeune beauté risque sa vie pour lui venir en aide ; ce n'était pas la première fois qu'un épisode de ce genre se produisait. De nombreuses femmes l'avaient regardé d'un oeil bienveillant, tant à l'époque de sa vie errante que durant son règne.
(dans "l'heure du dragon")
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L'armée aquilonienne était en ordre de bataille, disposée en lignes compactes de piquiers et de cavaliers aux armures étincelantes, lorsqu'une silhouette géante en armure noire émergea du pavillon royal. Au moment où celle-ci se hissa sur la selle de son étalon noir maintenu immobile par quatre écuyers, un rugissement à faire trembler les montagnes jaillit de l'armée tout entière. Tous les soldats entrechoquèrent leurs lames et acclamèrent avec force leur roi guerrier.
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La bannière au Lion vacille,
S'enfonce dans l'horreur des ténèbres ;
Un dragon écarlate frémit et s'anime,
Porté par les vents du destin.
Dans leurs armures étincelantes
Les chevaliers gisent ensemble,
Transpercés par les lances meurtrières.
Au plus profond des montagnes hantées
Des dieux noirs et oubliés s'éveillent.
Des mains mortes tâtonnent dans l'obscurité,
Les étoiles pâlissent de peur,
Car c'est là l'Heure du Dragon,
Le triomphe de la Peur et de la Nuit.
(Dans "L'Heure du Dragon")
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Le galop rapide de chevaux parmi les grands roseaux. Une chute lourde, un cri désespéré. Se dégageant de son coursier agonisant, son cavalier se releva en titubant : une frêle jeune fille portant des sandales et une tunique nouée à la taille. Sa chevelure noire tombait sur ses épaules blanches, ses yeux étaient ceux d'un animal pris au piège. Elle n'eut par un regard vers la jungle de roseaux cernant la petite clairière ni vers les eaux bleutées venant lécher le rivage derrière elle. Les yeux dilatés, elle fixait avec une intensité angoissée le cavalier qui fendait l'écran de végétation et mettait pied à terre devant elle.
(dans "Chimères de fer dans la clarté lunaire")
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Il (Conan) savait que la religion de Zamora, comme toutes celles de pays civilisés depuis longtemps, était complexe et déroutante, ayant troqué ce qui faisait son essence primitive au profit d'un dédale de rituels et de formules. Des heures durant, accroupi dans les cours des philosophes, il avait écouté les arguments des théologiens et des professeurs, et en était ressorti désorienté, sûr d'une chose seulement : que leur cerveau ne tournait pas rond.
(Dans "La tour de l'Eléphant")
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Ibrahim ne pouvait pas savoir qu'il venait de s'engager dans une querelle sanglante qui s'étalerait sur des années et des contrées éloignées, entraînant dans son noir tourbillon des trônes, des royaumes et des femmes à la chevelure rousse plus belles encore que les flammes de l'enfer.
(Dans "l'ombre du vautour")
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- Ton coeur est fait d'acier, dit l'Arabe. Pourtant j'ai vu une touche de tendresse en toi... L'affection que tu portes à Yusef, le fils de Nejm Ad-Din. Existerait-il aussi un soupçon de repentance en toi ? De tous tes actes, n'y en a-t-il pas un que tu regrettes ?
Zenghi déplaça un pion en silence et son visage se rembrunit.
- Si, dit-il lentement. C'était il y a bien longtemps, le jour où j'ai brisé les armées d'Ibn Sakada dans le Sud, non loin des rives de ce même fleuve. Il avait un fils, Achmed, un garçon qui avait un visage de jeune fille. Je l'ai frappé à mort avec ma cravache. C'est le seul geste que j'aimerais ne jamais avoir commis. Il m'arrive d'en rêver.
(Dans "Le lion de Tibériade")
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- Tu as l'âme d'un guerrier, malik. A-t-on eu de raison de toi par traîtrise ? (Haroun)
- Par traîtrise, en vérité, jura Cahal, et par la perfidie d'une femme qui s'est lovée autour de mon âme tel un serpent jusqu'à ce que j'en devienne comme aveugle... et finisse par me faire bannir tel un pion brisé.
(Dans "Les cavaliers de la tempête")
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- Les saints nous préservent ! Arrière ! laissa échapper l'homme d'armes terrifié. Cormac FitzGeoffrey ! Arrière ! Retourne donc en enfer, comme un bon chevalier ! Je vous jure, seigneur...
- Epargne-moi tes serments, grogna le chevalier. Pourquoi de telles paroles ?
- N'es-tu pas un esprit désincrané ? demanda le soldat. N'as-tu pas été tué par les corsaires maures lors du voyage qui te ramenait dans ton pays ?
- Par les dieux maudits ! pesta FitzGeoffrey, cette main te fait-elle l'effet de la fumée ?
(Dans "Les faucons d'Outremer")
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- Soyez raisonnable, dit le docteur. Chacun sait que vous n'avez pas peur de Kirby. Plus personne ne le craint à présent. Son bluff ne prend plus, et c'est la raison pour laquelle il est tellement remonté contre vous. Mais vous ne pouvez plus vous permettre d'avoir des histoires avec lui en ce moment, avec votre procès qui arrive...
J'éclatai de rire et dis :
- Eh bien, s'il est décidé à me trouver, il pourra le faire aussi bien chez le vieux Garfield qu'en ville, parce que Shifty Corlan vous a entendu dire où nous allions. Et Shifty me déteste depuis le jour où je l'ai plumé quand on avait procédé à cet échange de chevaux à l'automne dernier. Il dira à Kirby où je suis allé.
- Je n'avais pas songé à cela, dit Blaine, inquiet.
- Bah, oubliez ça, lui conseillai-je. Kirby n'a pas assez de tripes pour passer à l'acte.
Mais j'avais tort. Dépouillez un fanfaron de ce genre de son orgueil et vous lui touchez un point vital.
( Dans "le coeur du vieux Garfield")
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- Les hommes de ma tribu sont des imbéciles, dit-il. Ils détestent les Nordiques encore plus que les Romains, car ils harcèlent nos côtes en permanence. Pourtant, c'est Rome qu'ils devraient haïr.
- Mais tu n'es pas un Picte !
- Je suis un Méditerranéen.
- De Calédonie ?
- Du monde.
- Qui es-tu ?
- Bran Mak Morn.
- Quoi ?
Je m'étais attendu à une sorte de monstre, à un géant hideusement contrefait, à un gnome féroce ayant le même aspect que ceux de son espèce.
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La traîtrise est contrebalancée par la loyauté, du moins dans les collines barbares où les sophismes civilisés ne se sont pas encore répandus, avec leur culte de l’opportunisme.
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Marcus s’éloigna, tenant entre ses mains la gemme d’Helen. La débauche de sauvagerie à laquelle il avait assisté et pris part durant ces dernières heures l’avait épuisé et désorienté. Il avait découvert des profondeurs aussi étranges que noires dans sa propre âme. Quelques minutes de féroces duels à l’acier sur les plats-bords du navire d’un écumeur des mers avaient suffi à combler un fossé vieux de trois siècles. La maîtrise de soi au combat, que d’innombrables officiers romains avaient inculquée à force d’entraînement à ses ancêtres, et dont il avait hérité, avait été balayée en un instant par l’impétuosité celtique, sauvage et séculaire, celle-là même qui avait fait chanceler César sur les plages du Kent. Pendant quelques brefs instants de folie, il n’avait fait qu’un avec les hommes sauvages autour de lui. Les ombres du Rome s’évanouissaient peu à peu ; faisait-il, lui aussi, comme le monde entier, un retour vers la nature de ses ancêtres bretons, aussi sanguinaires dans leur sauvagerie élémentaire que l’était Wulfhere le Briseur de Crânes ?
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- Ecoute, homme blanc, déclara l'être enchaîné sur un ton étrangement solennel, je me meurs. Le chevalet de torture de Nakari a fait son oeuvre. Je meurs et avec moi meurt l'ombre de la gloire qui était celle de ma nation. Car je suis le dernier de ma race. Il n'existe aucun être pareil à moi de par le monde. Ecoute à présent la voix d'une race mourante.
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Un homme aux talents remarquables, il aurait pu exceller dans le domaine de son choix, s’il n’y avait cette étrange perversion en lui, et qui, couplée à sa nature d’une cupidité peu ordinaire, en faisait un parasite, une sangsue. […] C’était un porc dont le seul dieu était l’or.
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Conan porta la main à la poignée de son épée, d'un geste aussi lourd de menaces que celui d'un tigre retroussant ses babines pour montrer les dents.
- Garde tes grands airs pour les poltrons qui ont peur de toi,gronda-t-il. Je ne suis pas un Némède raffiné, pour ramper devant les chiens qui sont à ton service. J'ai tué des hommes plus vaillants que toi pour des affronts moins graves.
Dionus, qui avait ouvert sa bouche pour donner libre cours à sa rage, la referma.
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Quelque part au tréfonds de son âme une corde sensible fut touchée et elle répondit. "Toi aussi tu appartiens à la nuit (chantaient les tambours) ; il y a en toi la force des ténèbres, la force du primitif ; remonte le cours des âges ; laisse-nous t'apprendre, laisse-nous t'apprendre (chantaient les tambours)."
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- Tous sur lui ! marmonna l’Aquilonien, sortant son épée. C’est Conan, et nous devons le tuer ou être tués !
Et comme des hommes sortant d’une transe, les Némédiens sortirent leurs épées et se ruèrent sur le roi. La hache du bourreau n’était pas faite pour un tel travail, mais le roi maniait cette arme lourde et inadaptée aussi facilement qu’une hachette, et la rapidité de ses mouvements, tandis qu’il changeait constamment de position, les empêcha de l’attaquer tous en même temps comme ils l’avaient imaginé.
Il emprisonna l’épée du premier homme avec la tête de sa hache, et lui brisa la poitrine d’une terrible contre-attaque, avant qu’il puisse reculer ou parer. Le Némédien restant porta un coup puissant mais le manqua, et avant qu’il ait pu reprendre l’équilibre, il eut le crâne fracassé. Un instant plus tard, l’Aquilonien était acculé dans un coin, tentant désespérément de parer le déluge de coups qui s’abattait sur lui, sans même avoir l’opportunité d’appeler à l’aide.
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L’homme blond haussa les épaules et se retourna, et alors il s’immobilisa, les yeux écarquillés. Dans le sarcophage de jade, était étendu un homme vivant : un homme grand, robuste, nu, à la peau blanche, la barbe et les cheveux noirs. Il était immobile, les yeux grand ouverts, aussi vides que ceux d’un nouveau-né. Sur sa poitrine, le grand joyau brûlait et étincelait.
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