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Citations de Robert Belfiore (18)


Si tu dois faire quelque chose de pas bien catholique, mais pas trop quand même, fais-le. Les remords s'effacent un jour ou l'autre, la misère laisse des cicatrices qui ne se referment pas.
(La vie des gueux amadouée en proverbes, Jean-Pierre Misset)
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Bonheur ! Bonheur ! Aspiration basse, brouet pour les êtres à groin, narcotique ! Jeune homme à l'âme d'envergure, ne vise jamais le bonheur ! Lève les yeux ! Que tes semelles ne collent pas ! Sois de ceux qui volent !...
page 142
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Drak concentrait les problèmes : il s'agissait tout de même du genre de lieu où, lors d'un cas avéré de nécrophilie, la première étape était de savoir si la victime était consentante au moment des faits. (Debout les morts !, Mélaine Legrand)
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- Il est gentil, ce prêtre... Un peu alcoolique mais on peut pas lui en vouloir. La voix du Christ ne peut pas venir toute seule.
(La valse des miracles, Ethel Karskens)
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Plus tard, dès que la gargouye fut sortie de son sommeil, Ophéline lui parla d’une voix tendre et persuasive :
- Je veillerai sur toi, nuit et jour. J’irai chasser et je te nourrirai. Tu reprendras des forces. Tu ne mourras pas. Tu ne seras jamais seule.
Sa protégée émit une petite plainte qu’Ophéline se plut à considérer comme un signe de complicité. Elles échangèrent un sourire, Ophéline glissa sa main dans celle, énorme, de la gargouye. Un pacte venait de naître.
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- L’écran va se matérialiser à un endroit où le défilé s’élargit. Il y a là un espace dégagé, une espèce de cirque naturel dont les bords sont très escarpés. L’idéal serait d’y aller par la voie des airs, mais on n’a pas le temps d’attendre que les ailes nous poussent.
- J’aime bien ton humour, tu sais.
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Et tout ce beau monde, proies et prédateurs, s’évanouit dans les airs sous les yeux hébétés d’un spectateur planté au bord du chemin, une vieille botte pourrie à la main, une bouteille de vin presque vide dans l’autre.
Quand le rectangle se fut dissipé, les cailloux qui recouvraient le sol perdirent leur éclat et disparurent. Il ne restait plus trace de l’évènement. Les oiseaux piaillèrent à nouveau, un lapin montra l’oreille, et le jardinier barbu accorda un long regard inquiet à sa bouteille avant de se prononcer d’une voix blanche :
- J’arett demin.
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On ne traite pas les humains comme vous faites ! On essaye de les sauver tous, même les malades, même les vieilles personnes !
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Ne faites pas attention à ce que je raconte. J’ai l’esprit un peu fatigué, ces temps-ci. À cause des médicaments. Je ne me reconnais plus. Je me rends compte que je vous ai mal parlé, à tous les deux. Veuillez m’excuser. J’ai été impoli, et j’ai honte.
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Nos ancêtres ont fini par manquer de nourriture, de médicaments, de tout. Ils se sont entre-tués parce qu’ils étaient trop nombreux dans la Nef. Pour éviter ce chaos, il aurait fallu choisir avant l’embarquement, c’est évident. On ne peut pas sauver tout le monde.
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Ce serait tellement bon d’entendre ronchonner son cher garçon, tellement bon de le houspiller en lui rappelant qu’il a son brevet à préparer, tellement bon de retrouver les habitudes de la vie quotidienne !
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Nous pouvons aller où bon nous semble. La nature est généreuse. La mer nous donne ses poissons et ses coquillages, et mon petit paradis, au bas de la colline, nous offre des poissons d’eau douce. Le gibier abonde dans la forêt. Mon potager regorge de légumes de toutes sortes.
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On me prend pour quelqu’un d’autre. Sur l’île du Salut, on m’a posé beaucoup de questions, on m’a fait passer des tests, intellectuels, sanguins, ADN, tout ce que vous pouvez imaginer. Résultat : zéro. Je ne suis pas quelqu’un d’important, monsieur Yépi. Je ne suis qu’un Grain de sable, comme ils m’ont dit là-bas. Je n’ai pas de valeur.
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Les fresques qui couvrent les murs de ce temple racontent que cet Hercule était un illustre combattant, le plus grand que cette planète ait produit. Dommage que nos routes n’aient pu se croiser. Jusqu’à aujourd’hui, en tout cas...
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Leur chanteur chante presque toujours faux et, quand par hasard il chante juste, il chante mal !
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Au petit matin, un aigle royal survole les alpes rhétiques dans un ciel d’azur glacial. Le manteau blanc de la neige recouvre presque uniformément vallées, cols et sommets. L’aigle n’a donc aucun mal à repérer la colonne de fumée qui s’échappe de la construction humaine installée sur un petit plateau. Des étendards d’un rouge sanglant y battent au vent, frappés d’un aigle impérial doré, proclamant à qui peut les voir qu’ici aussi l’Empire de Rome impose sa paix. Au pied de l’un de ces étendards le tribun Marcus Aurelius Celsus observe l’aigle en retour. Sa mâchoire est entourée d’une bande de tissu maculée de sang. Comme presque tous les jours, il envie le vol libre de l’oiseau et sacrifierait volontiers sa solde pour pouvoir quitter le camp fortifié de Mons Cæli et la demi-cohorte qui l’occupe en quelques battements d’ailes. Ce qui s’y passe ne lui plait pas et moins encore les missions que le medicus castrorum Petrus Moriatus Ludovicus lui confie. Lui, un médecin ? Un boucher, plutôt ! Un être amoral, d’une insensibilité glaçante, dont les expériences magiques contre nature défient l’entendement. Les hommes du tribun, des légionnaires aguerris qui ont connu maints carnages sur les champs de bataille, participé à des pillages et à des exactions condamnées par les Dieux, regimbent depuis quelque temps à lui fournir de nouveaux prisonniers. Le tribun s’en est ouvert par écrit au légat de la troisième légion. Le légat lui a assuré en retour avoir transmis son courrier à Rome.
La réaction de Rome s’est avérée particulièrement rapide et surtout d’envergure, cela n’a pas laissé d’interpeller le tribun : L’Imperator Cæsar Lucius Ælius Aurelius Commodus est attendu sous peu au fort de Mons Cæli. L’Empereur Commode lui-même !
(Philippe-Aurèle Leroux, Atrium Miraculorum)
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- La Prophétie est notre texte sacré, Yépi, le coupa le président Doclyn. Prends garde à ce que tu t’apprêtes à dire.
- La Prophétie est sacrée, mais elle n’annonce pas que le chef à venir sera un être cruel.
- Il devra prendre une décision terrible, tu le sais.
- Est-ce une raison pour lui enseigner la cruauté ?
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- Je voudrais que tu fasses attention. Il n’y a pas de milliardaires dans ma famille, il n’y en a jamais eu.
- Et alors ?
Il osa lui toucher la main, très légèrement, et lui révéla le fond de sa pensée :
- Peut-être que ces pirates, ce n’est pas moi qu’ils cherchent, mais toi.
Ophéline parut troublée par la remarque, comme si Loup avait fait surgir dans son esprit une hypothèse inattendue, une hypothèse qui ne l’avait jamais effleurée mais qui n’était pas dénuée d’une certaine vraisemblance.
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