DADA, la première revue d'art pour toute la famille
Avant de devenir des artistes, peintres et sculpteurs sont considérés comme de simples artisans. Ils doivent être de bons techniciens et s’effacer derrière leur travail. Au Moyen-Âge, il est d’ailleurs fréquent que les œuvres ne soient pas signées. Toutefois à l’aube de la Renaissance, la situation évolue, les artistes étudient les mathématiques, développent des théories sur leur art... bref, ils prennent de l’assurance. Ils se représentent alors sous forme de clin d’oeil.
Etre romantique, c'est ... dire stop à la sempiternelle beauté antique, aux corps parfaits comme des statues. Ce qui compte pour ces jeunes artistes comme Delacroix, ce n'est pas de représenter des corps parfaits, mais des corps qui aient l'air vrai. Et tant pis s'ils semblent laids !
Les teintes se superposent, ici le noir s’accumule, là, il griffe le bleu avec une brosse. Cette matière liquide ondule, stagne et se gonfle, comme une mer en colère. Mais quelle que soit l’interprétation que vous en faites, elle n’appartient qu’à vous.
Durant toute sa carrière, son langage reposera sur les mêmes éléments : des formes abstraites, des couleurs le plus souvent sombres, mais qui contrastent parfois avec des teintes plus claires, des jeux de matières, le tout dialoguant pour créer des œuvres toujours différentes.
À la fin du XIXe siècle, il semble bien que Degas soit le premier artiste à s’intéresser aux femmes et à leur rendre un si large hommage, qu’elles soient connues ou anonymes, riches ou pauvres, talentueuses ou travailleuses.
Refusés ! En 1874, Monet, Renoir, Degas et quelques autres artistes en ont assez de voir leurs œuvres interdites au Salon officiel, organisé chaque année par l'Académies des beaux-arts. Il décident de monter leur propre exposition et bien vite, leur groupe sera connu sous un nom désormais célèbre : les impressionnistes. Ce qui les rassemble ? Le rejet de l'art classique.
Arabesques, lignes virevoltantes et traits palpitants : le crayon de Degas danse autant que certains de ses modèles. À l’instar des ballerines, il s’exerce depuis l’enfance. Il fera du dessin la base de son œuvre...
Son objectif est bien de passer outre le noir, pour faire naître la lumière.
« Il faut copier et recopier les maîtres et ce n’est qu’après avoir donné toutes les preuves d’un bon copiste qu’il pourra raisonnablement vous être permis de faire un radis d’après nature. »
Judas
Dans La Cène peinte par Leonard de Vinci entre 1495 et 1498, l'artiste italien a représenté Judas avec des habits verts. Comme le jaune cette couleur est en effet souvent associée aux traîtres, aux menteurs et aux hommes attirés par l'argent. C'est aussi la couleur des bouffons et de ceux que l'on tourne en ridicule au théâtre ou dans la littérature.