AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Peter Heller (353)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Céline

L'eau n'est jamais tranquille avec Peter Heller. Elle rugit, elle tourbillonne, elle se lève, s'abat, érode, elle chute, se divise, se fragmente et se retrouve toujours intacte, échevelée sur les brisants mais toujours prête à frapper de nouveau, à enlever dans une étreinte furieuse l'animal ou l'humain qui se risquent à la défier , scène d'entrée, glaçante, dans ce roman.

Puis apparaît Céline plasticienne et superbe, presque vieille dame et aventureuse, détective privée et insuffisante respiratoire chronique, flanqué d'un mari taiseux mais indispensable organisateur.

Enquête au milieu des immensités désertes du nord Canada, des ours mal léchés et d'autochtones qui ne le sont pas mieux...

On retrouve les décors de "La rivière ", des personnages forts et attachants et on resterait volontiers à côté de Céline dans son camping-car.
Commenter  J’apprécie          30
Céline

Pour ne pas décrocher , Livre à lire sur un tempo allegro car celui du livre est LARGO...
Commenter  J’apprécie          02
Céline

Peter Heller, dont j'avais vraiment beaucoup aimé La constellation du chien, est vraiment un très bon conteur. Je pense que le personnage excentrique de Céline m'aurait énervée présentée par un autre. Mais là, ça passe crème comme disent les jeunes. L'histoire hors du commun aussi. J'ai suivi avec un profond plaisir la quête de vérité de Céline et du silencieux Pete, son mari. Partis en camping car sur les traces d'un père disparu, les deux détectives (car à près de 70 balais, ils sont détectives privés) deviennent très vite des personnages hyper attachants et l'écho de cette disparition dans l'histoire de Céline parvient à toucher le lecteur. Un bon gros plaisir de lecture.
Commenter  J’apprécie          50
Céline

Céline est une enquêtrice atypique, à la fois artiste et détective. À soixante-huit ans, elle accepte de venir en aide à Gabriella, une jeune femme qui a perdu son père vingt ans plus tôt. Ce photographe charismatique est-il bien mort comme l'a conclu l'enquête officielle de l'époque ? Départ en camping-car à travers l'Ouest américain pour Céline et son taiseux mari.

Enquête, road-trip, exploration(s) familiale(s)... Ce texte possède le souffle des grands espaces. Laissez-vous emporter !
Commenter  J’apprécie          70
Céline

Je suis un fervent admirateur de Peter Heller dont j'ai lu presque tout.

Donc, je me délectais à l'avance de découvrir son nouvel opus. Hélas, je le confesse : j'ai été un peu déçu. Ce roman hésite entre un polar, une histoire familiale, et le road movie. J'ai bien aimé le personnage de Céline, détective de 68 ans surprenante de courage, de détermination, d'abnégation, malgré une fragile santé. Son mari taiseux est également un beau personnage "Hellerien". J'avoue que j'attendais mieux de l'intrigue liée à la recherche du journaliste disparu et la fin m'a semblée peu crédible.
Commenter  J’apprécie          60
Céline

Peter Heller : Céline. Traduit par Céline Leroy, Actes Sud

La scène inaugurale du roman se passe sur une petite crique de Big Sur, en Californie : un accident bouleverse la vie de la famille Lamont.

Quelques années plus tard, Gabriela Lamont vient demander à Céline Watkins, détective privée spécialisée dans la recherche des personnes disparues, de rouvrir une enquête sur la mort de son père, disparu lors d’un reportage dans Parc de Yellowstone : des traces retrouvées sur place avaient conclu à une attaque par un ours. Mais le corps n’a jamais été retrouvé, laissant la place au doute.

Céline, pleine d’empathie pour cette jeune femme qui, comme elle, a grandi sans père, se lance dans l’enquête : elle emprunte le camping-car de son fils Hank ainsi que quelques armes de chasse, et part dans le Montana accompagnée de son mari et assistant, Pete. Les étapes de ce périple palpitant sont ponctuées de retours en arrière sur le passé de Céline : on comprend très vite ce qui a déterminé sa vocation, une disparition fondatrice qui intrigue également son fils Hank, lequel mène alors sa propre enquête.

Le voyage est aussi l’occasion d’observer les somptueux paysages de l’Ouest : les descriptions sont extrêmement belles ; l’écriture de Peter Heller se fait poétique et donne envie de sauter dans un camping-car. Soulignons l’excellence de la traduction de Céline Leroy : Peter Heller traduit par Céline Leroy : le lecteur sait d’emblée qu’il va passer un grand moment !

Mais ce que l’on retient par-dessus tout dans ce roman, c’est le personnage de Céline : c’est une très grande dame, élégante, intelligente, philanthrope, dotée d’un tempérament à toute épreuve. Elle a un esprit de déduction très élaboré et une grande force de caractère, lui permettant de déjouer tous les pièges qui se dressent devant elle. Elle est extrêmement habile dans les rapports humains, et sait trouver très vite les mots justes pour se faire entendre.

Il semblerait que le personnage de Céline soit inspiré par la mère de Peter Heller : on aimerait vraiment la connaitre !

On apprécie également la belle relation de complémentarité avec son mari Pete, soutien sans faille jouant un rôle discret mais fondamental de « petite main » dans les enquêtes.

Un très beau moment de lecture !

Commenter  J’apprécie          40
Céline

Ca vous dit une petite balade en camping-car? direction le Montana.

je ne vais pas vous mentir mais le voyage risque d'être mouvementé.

Imaginez un couple de septuagénaire; Céline et son époux Pete Watkins, ils pourraient être à la retraite, profiter d'un repos bien mérité surtout que madame souffre d'un emphysème. Tout parait normal pour l'instant, papi et mamie dans un camping-car on en croise tous les jours mais une mamie qui porte un Glock26 c'est moins courant et quand cette dame d'un certain âge est detective privée il y a de quoi surprendre.

Peter Eller m'a une fois de plus embarqué dans une histoire dont il a le secret.

"Céline" n'est pas un énième polar comme savent écrire les américains. Bien sûr il y a une enquête, un fil rouge qui nous invite dans une chasse à l'homme, il y a un paysage le Montana, un personnage à lui tout seul comme " la constellation du chien" qui grâce à la magie des mots de l'écrivain nous fait redécouvrir nos cinq sens. Et puis il y a Céline et son taiseux de mari. Céline est une personne secrète, elle manie l'humour comme elle manie son arme, elle est très "old school" avec son foulard Armani et ses lunettes façon Jackie Kennedy.

J'ai passé un excellent moment dans ce paysage grandiose et dans l'histoire plus intime de Céline.
Commenter  J’apprécie          869
Céline

Un seul regret: avoir fini ce merveilleux roman. J'ai été transporté par cette histoire. A lire la quatrième de couverture, on pense lire un polar mais je dirais plus un road-movie. L'écriture est magnifique, la description des paysages du Grand Ouest américain est superbe...on s'y croirait. L'héroïne de cette histoire, c'est Céline, artiste et détective privée spécialisée dans la recherche de personnes, une santé fragile mais une détermination qui force le respect. Son mari, Peter, est son Dr Watson avec l'amour en plus et une intelligence certaine, bien que taiseux, il lui apporte sagesse et réconfort. Ce couple me fait penser au film à "La maison du lac", un amour et une complicité à toutes épreuves. L'histoire : Gabriela, une jeune femme, vient voir Céline pour lui demander de l'aide à retrouver son père disparu depuis vingt ans. Gabriela à bien fait des recherches auparavant mais les quelques personnes qu'elle avait contacté lui ont dit qu'il était mort après une attaque d'ours. Elle n'y croit pas et demande à Céline et Pete de mener l'enquête. C'est à travers ce périple en camping-car, que Céline s'interroge sur son propre père qui lui a manqué, que ses deux soeurs viennent de disparaître, de sa mère et de son fils dont le mariage bat de l'aile. Ce n'est pas à proprement parler d'un thriller, loin de là, mais plutôt d'un instantané de la vie. A travers cette enquête, un beau voyage, de belles histoires joyeuses et tristes à la fois, de l'humour et de l'aventure. Un livre, pour ma part que je n'oublierai pas, un véritable petit bijou.
Commenter  J’apprécie          576
Céline

J’avais découvert la plume de Peter Heller avec La rivière que j’avais adoré et je me retrouve assez déçue par Céline.

Si j’ai retrouvé les descriptions de la nature qui nous permettent presque de nous retrouver à Yellowstone l’intrigue m’a parut assez lente et un peu décousue.

Les deux histoires en parallèles, celle de Celine et celle de Gabriela m’ont laissé sur ma faim.

Le dénouement était très bref et me laisse un goût d’inachevé

Finalement j’ai trouvé ce livre assez long pour le peu de rebondissements auxquels les personnages sont confrontés

J’ai également été dérangé par la traduction qui n’a pas rendue ma lecture très fluide
Commenter  J’apprécie          30
Céline

Un tiers et puis s'en va. J'avoue avoir lu les critiques de Babelio après ce premier tiers lu car je trouvais que ça ne démarrait pas . Ok, l'auteur écrit très bien, il détaille trop bien, se perd , et nous aussi dans les diverses relations familiales et on se dit qu'en fait, l'intrigue, il s'en moque, il est là pour nous faire ressentir son écriture, il se complaît dans cette faculté et nous, lecteurs, sommes mis de côté avec nos attentes quant au déroulé du livre. J'ai préféré abandonner.
Commenter  J’apprécie          40
Céline

"La constellation du chien" brillait par son univers minimaliste et déjanté tandis que "La rivière" m'avait envoûté par son ambiance contemplative et anxiogène.



"Céline" se démarque de ces deux livres par un récit plus ancré, plus terre à terre où les personnages principaux questionnent leur origine familiale.



Un couple de détectives baba cool à la veille de la retraite accepte une dernière enquête pour retrouver le père d'une jeune femme disparu douze ans auparavant. En route pour un road trip plaisant, en mode plutôt calme et qui malgré des personnages consistants manque d'un petit grain de folie et de peps pour vraiment décoller.
Commenter  J’apprécie          274
Céline

Quel personnage cette Céline !

Une détective de 68 ans qui souffre d’emphysème ne semble pas au premier abord le choix idéal pour enquêter sur la disparition d’un homme survenue vingt ans plus tôt. Pourtant c’est vers elle que se tourne Gabriela, qui veut savoir ce qui est réellement arrivé à son père, soit-disant attaqué par un ours dans le parc du Yellowstone, mais dont on n’a jamais retrouvé le corps.

J’ai retrouvé le souffle d’un Jim Harrison dans ces pages où les grands espaces occupent une place de choix et où la vie des chacun est décortiquée avec minutie pour comprendre ce qu’ils sont aujourd’hui, ce qu’ils aiment, ce à quoi ils croient, ce qui aurait pu les briser et ce qui les fait avancer.

Un road-movie qui va au rythme tranquille du camping-car de Céline et de son époux, deux retraités qui en ont encore sous le capot, malgré l’âge et la maladie.

Un lecture très dépaysante à travers le Wyoming et le Montana et une qualité d’écriture exceptionnelle, ce qui fait du bien après avoir lu plusieurs romans très moyens juste avant.

Commenter  J’apprécie          612
Céline

Au premier abord, ce roman avait tout pour me plaire : avant tout, une intrigante histoire de disparition inexpliquée, une détective manifestement animée par ses propres secrets, une enquête en forme de road-trip (à moins qu’il ne s’agisse d’une course-poursuite ?) à travers le Grand-Ouest… La couverture, très réussie, est évocatrice des thématiques du roman, avec cette photographie aérienne d’une forêt automnale traversée avec détermination par deux voitures qui se suivent sur une route rectiligne. Les premières pages suffisent pour se convaincre que l’écriture est belle, très visuelle, attentive au décor comme à la psychologie des personnages. Et Peter Heller a déjà fait ses preuves avec La constellation du chien, premier roman publié en 2013 (chez Actes Sud également) et très bien accueilli…



Mais pourtant, ma lecture a été laborieuse et j’ai eu constamment du mal à « entrer » dans l’histoire. Pourquoi le coup de cœur n’a-t-il pas été au rendez-vous ? Il est bien possible que de mon côté, la fatigue hivernale et beaucoup de travail en ce moment n’ont pas contribué à ma réceptivité. Mais il me semble que cela a aussi beaucoup à voir avec la construction de l’intrigue : ce qui commence comme une enquête policière classique, avec l’exposition de l’énigme par Gabriela, qui charge Céline d’enquêter sur la disparition de son père vingt ans plus tôt et l’amorce d’une enquête menée en duo avec Pete, perd rapidement du rythme. L’enquête progresse à pas lents, au fil des conjectures du couple d’enquêteurs, sans qu’aucun nouvel élément majeur ne vienne s’ajouter aux indices disponibles au début du livre.



On remarque rapidement que cette investigation est en fait un prétexte pour parler de la vie et du personnage de Céline, qui fascine visiblement Peter Heller autant que l’ensemble des personnages qu’elle rencontre. Les incursions constantes des souvenirs de jeunesse de Céline et des multiples passages sur sa relation idyllique avec Pete entrecoupent la narration, ce qui m’a perturbée et empêchée de me laisser happer par l’intrigue. Ces choix m’ont d’autant moins convaincue que le charme magnétique de la détective n’a pas opéré sur moi : j’ai trouvé que les personnages manquaient de complexité. Céline est belle, bienveillante, aussi douée pour l’art que pour le tir. Son charme opère instantanément sur chacun et la détective se fait invariablement (et inexplicablement ?) des alliés tout au long de l’enquête : il lui suffit pour cela d’échanger quelques phrases elliptiques… De même, elle déjoue les écueils qui se présentent sans difficulté apparente, si bien que l’on ne doute pas un seul instant de sa résolution. Si on n’est pas fasciné par le couple de protagonistes, on restera sur sa faim concernant tous les autres personnages. Trop nombreux, ils sont à peine effleurés avant que la route ne reprenne…



Merci à Actes Sud et à Babelio pour l’envoi de cette lecture dans le cadre de l’opération Masse critique de janvier 2019. Je suis désolée de ne pas être plus enthousiaste et j’espère sincèrement que d’autres lecteurs ou lectrices auront pris plus de plaisir que moi à sillonner les routes du Grand Ouest...
Commenter  J’apprécie          192
Céline

CÉLINE de PETER HELLER

Céline, 68 ans vit avec Pete, ils se sont connus aux alcooliques anonymes. C’est une artiste et une détective privée qui œuvre essentiellement à rassembler des familles, elle ne cherche pas l’argent, elle est une riche héritière d’une très vieille famille des premiers arrivants. Un jour une certaine Gabriela la contacte, elle l’invite à dîner pour lui raconter son histoire. Son père l’avait sauvée de la noyade un jour mais malgré ses efforts n’avait rien pu faire pour sortir sa mère des flots tumultueux. Depuis ce jour il ne fut plus jamais le même jusqu’à ce qu’il disparaisse en montagne au parc du Yellowstone lors d’un reportage, attaqué par un ours, on n’a jamais retrouvé son corps, 20 ans ont passé, l’enquête a été classée. Pete et Céline vont donc partir en chasse pour éclaircir cette mystérieuse affaire. Le père de Gabriela était un très célèbre photographe, il y a de très nombreux magasines qui parlent de lui mais les différents enquêteurs vont être très réticents à fournir des informations si longtemps après les faits.

Une investigation assez classique dans son cheminement dont l’intérêt réside dans le parallèle entre Gabriela et Céline, car cette dernière, enceinte à 15 ans ne sait pas ce qu’est devenue sa fille Isabel. On va donc suivre l’évolution des recherches avec les évocations des familles, les séparations et les remariages, l’alcoolisme mondain pour celle de Céline, une marâtre épouvantable pour Gabriela pour un final plutôt inattendu, le tout dans un univers montagnard superbement décrit. La relation Pete/Céline est particulièrement savoureuse. Un très bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          124
Céline

En bord de mer, un drame se joue : la petite Gabriela Lamont et sa mère, Amana sont entrainées par d’énormes vagues. Paul Lamont, le père, ne parviendra à sauver que l’enfant.



Des années plus tard (ou plus exactement un an et un jour après le 11 septembre 2001) Gabriela, la quarantaine, prendra contact avec Céline Watkins, la fameuse sculptrice-détective privée « qui s’habille en Prada ». Afin de lui demander de rechercher Paul Lamont, disparu il y a plus de vingt ans, lors d’une mission photo. Âgée de soixante-huit ans, la détective est née à Paris, le français est sa première langue. De douces années d’enfance, qui furent suivies par des nettement moins belles, de retour aux Etats-Unis … Récemment, elle a vu mourir dans la même « maudite année » sa soeur cadette (Mimi) puis sa soeur ainée (Bobby) : les tours jumelles resteront douloureusement liées à cette double perte …



Gabriela est de San Francisco Haight, Céline de Brooklyn Heights. Dans leur histoire respective (et peu banale !) deux points communs : l’alcool et l’abandon … Chacune est mère d’un garçon … Deux générations, deux femmes profondément meurtries par leur passé, qui viennent de faire connaissance …



Céline Watkins partira sur les routes du Grand Ouest avec Pete, son mari attentionné, sur les traces d’un homme qui aurait officiellement été « très probablement » tué par un grizzly (mais dont on n’a jamais retrouvé le cadavre …) Chemin faisant, c’est symboliquement vers son propre passé qu’elle avancera également …



Un agréable roman, une intrigue mi-policière, mi-politique aux profondes méandres psychologiques qu’il faut suivre patiemment dans tous ses flash-back … Une belle et séduisante écriture, un style un peu lent … Un bon moment de lecture, même si pas vraiment un coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          60
Céline

Un roman qui mêle polar, road-trip, grands espaces sauvages (du Colorado au parc de Yellowstone), quêtes familiales et même thriller politique. Le tout, porté par l'exceptionnel personnage de Céline, détective privée aussi forte qu'elle semble fragile, aussi retorse qu'elle semble inoffensive. Une dure à cuire qui ne manque pas d'humour (du genre sarcastique), mais qui cache de douloureux secrets.
Lien : https://appuyezsurlatouchele..
Commenter  J’apprécie          50
Céline

Déçue par ce roman qu'on m'avait promis captivant. On démarre avec une intrigue accrocheuse et puis un méli mélo de personnages, d'histoires familiales... fatiguant malgré le style agréable et les descriptions de paysages réussies. Dommage car j'attendais un bon moment de lecture !
Commenter  J’apprécie          10
Céline

Je reste très mitigée à la lecture de ce roman . Car l'écriture est très belle, très descriptive. D'ailleurs on s'y croirait quand on traverse ces immensités.

Mais malheureusement l'écriture n'a pas suffit a me convaincre car je n'ai malheureusement pas accroché à l'histoire.





Une détective privée avec ses secrets, enquête sur les secrets d'une autre personne et part a la recherche d'un homme. Mais elle n'est pas la seule.

Sans doute que la sauce n'a pas prise à cause du peu d'attachement que j'ai eu avec les personnages. J'ai trouvé que l'auteur avait laissé volontairement une certaine distance avec ceux-ci. Je n'ai donc pas eu, ou alors très peu de sympathie pour tous les protagonistes.



Le seul réel intérêt que j'ai pu avoir était ces descriptions des paysages et de la nature environnante lors du road-trip .



En tout cas je remercie Babelio et les éditions Acte Sud pour cet envoi.
Commenter  J’apprécie          649
Céline

Voici un écrivain dont je vais rechercher les autres titres !

J'ai tout aimé dans ce roman:

les thèmes de la famille, du couple, de l'amour et de l'abandon, tous traités avec finesse,

les personnages magnifiques... et pas seulement féminins pour une fois !

Car si Céline est assez extraordinaire (je ne peux pas résister à une femme qui voue une Passion aux Perdants !) et les femmes de sa famille également, son réjouissant mari Peter m’a séduite d’emblée !

Le style est à la fois aérien et vivant, avec des allers-retours et des considérations teintées d’humour,

un livre à déguster tranquillement !

Commenter  J’apprécie          62
Céline

J’ai découvert Peter Heller en dévorant « La constellation du chien » dans la touffeur d’un été corse, un étrange roman post apocalyptique, dont la beauté mêlant ombres et lumières m’avait subjugué. J’ai poursuivi mon exploration de l’œuvre de l’auteur en me plongeant dans son deuxième roman « Peindre, pêcher et laisser mourir », un ouvrage doux-amer, à la tonalité nostalgique et littéraire.



J’ai enfin eu la chance de rencontrer l’auteur dans une petite librairie du nord de Paris, alors qu’il faisait la promotion de « Céline », tout en travaillant sur un projet d’adaptation au cinéma de « La constellation du chien », qui n’a semble-t-il pas abouti.



Lorsque son dernier roman, « La rivière » est paru, j’ai aussitôt descendu les rapides en compagnie de Jack et Wynn, une lecture pétaradante qui m’a rappelé « Délivrance », le film terrifiant de John Boorman.



Il manquait une pièce au puzzle : je n’avais toujours pas lu « Céline », pourtant dédicacé de la main de l’auteur, découragé par une quatrième de couverture qui me semblait peu engageante.



Après quelques années de retard, je me suis enfin lancé dans la lecture de ce roman inclassable, à clés et à tiroirs, qui mêle avec bonheur les codes du roman policier et ceux du « nature writing ».



Céline Watkins, détective privée spécialisée dans la recherche de personnes disparues n’est pas au sommet de sa forme, elle a soixante-huit ans, peine à respirer en raison d’une consommation effrénée de cigarettes étalée sur plusieurs décennies et vient de perdre coup sur coup ses deux sœurs. Gabriela, une jeune femme aussi belle que touchante la contacte pour tenter de retrouver son père, disparu vingt ans plus tôt, lors d’une supposée rencontre inopportune avec un ours.



Accompagnée de son taiseux de mari, notre héroïne à la détente facile reprend ainsi du service pour une ultime enquête, dont les enjeux dépassent le cadre de la disparition incongrue du père de Gabriela.



Peter Heller déroule avec maestria une intrigue linéaire « classique » qui joue avec les codes du roman policier et explore la poésie d’une nature sauvage à la beauté immuable. Au cours du road-trip que mènent Céline et son époux à la recherche du père disparu, l’auteur s’attarde via de nombreux flashbacks sur les failles qui traversent l’âme torturée de Céline, et trouvent leur source dans une enfance sans père ainsi que dans une adolescence marquée par une grossesse précoce.



Le place singulière accordée à Hank, le fils de Céline né dix ans après « l’accident » qui a marqué son adolescence, et ressemble étrangement à un double de l’auteur, donne lieu aux pages les plus émouvantes du livre, celles où un frère cadet tente de remonter le fil d’un passé enfoui et de retrouver une sœur aînée qui a disparu des radars.



Au fur et à mesure que l’enquête menée par l’improbable duo d’enquêteurs s’approche du lieu de la disparition présumée du père de Gabriela, le roman prend une dimension politique. Un agent du FBI archétypal suit le couple de sexagénaires qui comprend peu à peu que les nombreux reportages en Amérique du Sud du photographe disparu cachaient probablement de sombres secrets.



« Céline » est un ouvrage protéiforme qui se lit comme un polar, le lecteur y suit avec un plaisir non feint les tribulations d’une vieille dame pleine de vie qui ne se déplace jamais sans sa bouteille d’oxygène et manie son Glock aussi vite que Lucy Luke.



Et pourtant, derrière une apparente légèreté se dissimule une réflexion pleine de finesse qui donne un supplément d’âme au roman, lorsque Peter Heller revient sur ces failles béantes qui traversent les enfants frappés de plein fouet par la disparition précoce de leur père ainsi que sur le rôle trouble joué par la CIA dans l’instauration de la dictature chilienne des années Pinochet.
Commenter  J’apprécie          559




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Peter Heller (1790)Voir plus

Quiz Voir plus

Ah la belle famille que voilà !

La famille Cunningham se réunit dans un hôtel isolé en pleine tempête de neige. Les membres n'ont jamais réussi à s'entendre et les cadavres s'amoncèlent. Roman de Benjamin Stevenson.

Darling Investigations, tome 1 : Un été mortel
Le gardien invisible
Le sang des Belasko
Tous les membres de ma famille ont déjà tué quelqu'un

16 questions
31 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , famille , humourCréer un quiz sur cet auteur

{* *}