L'eau n'est jamais tranquille avec
Peter Heller. Elle rugit, elle tourbillonne, elle se lève, s'abat, érode, elle chute, se divise, se fragmente et se retrouve toujours intacte, échevelée sur les brisants mais toujours prête à frapper de nouveau, à enlever dans une étreinte furieuse l'animal ou l'humain qui se risquent à la défier , scène d'entrée, glaçante, dans ce roman.
Puis apparaît
Céline plasticienne et superbe, presque vieille dame et aventureuse, détective privée et insuffisante respiratoire chronique, flanqué d'un mari taiseux mais indispensable organisateur.
Enquête au milieu des immensités désertes du nord Canada, des ours mal léchés et d'autochtones qui ne le sont pas mieux...
On retrouve les décors de "
La rivière ", des personnages forts et attachants et on resterait volontiers à côté de
Céline dans son camping-car.
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