(C'est la princesse de Metternich qui lança à Paris le couturier anglais Worth qui fit rapidement fortune)
(page 136)...autant Worth avait de goût pour tout ce qui touchait à la toilette, autant il en manquait pour le reste. La villa de Suresnes qu'il a agrandie et augmentée en y ajoutant une aile par-ci, une aile par-là, et des pavillons et des chalets, fait l'effet d'un fouillis de constructions qui, se trouvant sur un espace beaucoup trop restreint, se nuisent réciproquement. Les appartements sont meublés avec une grande richesse et j'avoue que je préférerais habiter une chambre blanchie à la chaux que certain salon dont le pauvre Worth se montrait extrêmement fier, et qui était ruisselant d'or, de satins, de peluches, de broderies, de meubles dorés sur toutes les tranches et de bibelots.
(page 42) L'impératrice tenait la tête du cortège avec la princesse Anna Murat...Quant à moi, qui étais mince à désespérer une allumette, j'eus pour compagne la comtesse de la Poëze, dame du palais de l'impératrice, dont la maigreur la faisait comparer à un rideau flottant placé près d'une fenêtre ouverte, vu qu'il n'y avait pas de corps.