Citations de Paul Thiès (45)
Ils partent dans la camionnette bleue .La sirène me déchire les oreilles .Miloud , il comptera quoi , là-bas ? les barreaux de la fenêtre et les jours de l'année .
Maman bougonne :
- Petit-Féroce ! Tu as déchiré ton pagne ! C'est la guerre, et pendant la guerre, je n'ai pas le temps de faire de la couture !
Papa ronchonne :
- Petit-Féroce ! Tu as ébréché ta massue ! C'est la guerre, et pendant la guerre, on ne gaspille ni les massues, ni les mammouths, ni les massacres !
Nous courons si vite vers le lac de la Lune que la queue de Roûmm s'accroche aux chardons-croque et que Floup trébuche sur ses oreilles. Galipette et Guépard n'ont même pas le temps de se dire des gentillesses: pourtant c'est bavard, les amoureux!
j'ai les cheveux blonds, les yeux bleus, cinq taches de rousseur , pas plus , plus deux sur le nez , et de gros ennuis en calcul .
- Non mais dis, pour qui tu te prends ? Tu n'as pas honte de mordre les gens sans les prévenir ? Je suis une princesse, moi ! hurla-t-elle en brandissant la branche au-dessus de la tête de Zéphyrin.
- Heu... Excuse-moi, je ne voulais pas te déranger, juste te dévorer, marmonna l'ogrillon.
Remarquez, mes parents ne sont pas mécontents.
Ils ne sont pas fâchés.
Ils ne sont pas en colère.
Ils sont absolument, totalement, impitoyablement FURIEUX !
Ils fulminent :
-- Petit-Féroce devient chaque jour plus imprudent ! Finis, la guerre et les massacres ! Il faut lui donner une bonne leçon, une bonne éducation, et même ... et même de l'INSTRUCTION !
Et ils décident de m'envoyer à l'école.
Je ne veux pas !
C'est épouvantable !
C'est atroce !
Je proteste ! Je refuse !
Je ne veux pas aller à l'école !
Mais, au fait ...
Je ne sais pas ce que c'est, moi, l'école ...
Les Lerond se lèvent. Ils avancent lentement vers Martin, les mains ouvertes, le visage fermé. Ils semblent malades, la face verdâtre, vénéneuse, comme si du poison coulait de leur peau.
Les méchants pirates massacrent les gens, et les gentils pirates cherchent des trésors.
Le papa de Plume, lui, est très gentil.
La preuve, c'est qu'avant il était pâtissier. Seulement il aimait voyager, alors il a vendu sa pâtisserie, et a acheté un bateau à la place. Il l'a appelé le Bon Appétit et depuis, tout le monde est pirate chez les Fourchette! C'est un beau métier !
Je baisse le nez et je compte mes pieds. Le temps que le directeur termine son discours, je deviens un vrai mille-pattes.
Il y a très très longtemps, la Terre était une planète sauvage et les Terriens d'affreux cannibales. Ils se mangeaient les uns les autres aux petits oignons, c'était vraiment affreux! Par contre, à cette époque les Martiens étaient déjà très civilisés
"Pour réussir la potion, il faut trois poils d'ogre rapportés par trois sorcières de la même famille."
- Trois sorcières de la même famille? répéta Orson l'Horrible. Voyons, voyons...
- Il y a moi, bien sûr, sourit la belle Arabelle.
- Moi aussi! s'écria Alexandra. J'ai tous mes diplômes de magie depuis l'an dernier.
- Moi, d'abord! ronchonna la grand-mère Philomène. De mon temps, je massacrais des ogres matin, midi et soir.
L'enquête piétine depuis des jours et des jours. Les policiers ne renoncent pas mais, dans la cité, les gens pensent qu'ils n'arriveront à rien. Que Vivien est perdu.
Un jour, des journalistes de FR3 nous filment même pour les actualités régionales. Hourra ! Maman n’a pas toujours la vedette, dans cette famille !
J’aime ça. Et puis, j’aime retrouver les mêmes gestes chaque semaine, défier ceux des autres groupes qui roulent, foncent, s’éclatent de leur côté. Le Trocadéro nous appartient.
Elle est terrible, ma Cerise. Ah là là! c'est dangereux d'être amoureux!
Tu es plus bête qu'un tyrannosaure grippé!
-Tu m'.as sauvé la vie ! s'exclame Gobe-Gobe.
-Hé oui, répond modestement Sifflotin
Parmi les esclaves se trouvait un jeune garçon d'environ quatorze ans que l'on appelait Ali. D'où lui venait son nom, et d'où il venait lui-même, nul n'aurait pu le dire. (p.8)
Méphisto ne bouge pas : il rêve de dessins animés où, enfin ! le chat croque la souris.
-- Hum ... passons aux travaux pratiques : les plantes magiques. Petit-Féroce, fais pousser quelque chose de simple pour commencer. Disons, une marguerite ?
Je me concentre, prononce quelques mots, et ...
Un chardon-croque jaillit de terre et me saute à la figure. Je suis perdu !
Non ! Sauvé ! La queue de Roûmm surgit d'un buisson, claque brusquement, s'enroule autour de la plante monstrueuse et l'arrache d'un coup sec.
Décidément, Johnny me surprendra toujours. Mélanie n'a pas tort : avec les beaux garçons, il ne faut jamais perdre l'espoir...
Ce matin, Johnny ne m'a rien dit de désagréable, malgré l'hostilité de Marc, mais là il se rattrape. Il m'accorde une grimace narquoise et remarque :
- T'es comme les profs, toi ! T'adores poser des questions idiotes, pas vrai ?