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Critiques de Patrick Godard (38)
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Antho-Noire... pour Nuits de Légendes

Une nouvelle anthologie de La cabane à mots, qui pour moi surpasse à chaque fois la précédente. Les thèmes changent, mais le bonheur de lire ces nouvelles est toujours au rendez-vous ! Nous voilà plongés cette fois dans l'univers médiéval et fantastique à la fois donnant de très jolies histoires, mêlant drôlerie, humour, sensibilité, noirceur...Toujours le système de recueil de nouvelles, donnant du rythme à la lecture, la possibilité de lire celle que l'on veut, dans n'importe quel ordre...Et surtout, La Cabane à Mots donne la possibilité à de nouveaux auteurs de s'exprimer, et c'est vraiment sympa de leur donner une chance d'être publiés, et dans celle-ci, il y a 3 nouveaux auteurs..bravo à eux !! Et enfin, et c'est très important de le signaler, toujours cette police d'écriture pour dyslexique, comme dans la précédente Antho-noire, aidant à la lecture et ne gênant nullement, c'est vraiment quelque chose que j'apprécie beaucoup. La Cabane à Mots aide aussi bien les auteurs que les lecteurs et je les en remercie !! Toujours la même particularité, un mot comment dans chaque histoire...à vous de le découvrir ! J'ai beaucoup aimé ce nouvel opus, vraiment de très bonnes histoires avec des fins à me couper le souffle, très très bon moment, plongez vite dedans! Et un dernier point....comme vous pouvez le voir, une superbe couverture !!
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Antho-Noire... pour Nuits qui font peur

Très sympathique anthologie qui va crescendo dans la complication.

Les deux dernières sont très efficaces de bout en bout.

mention particulière néanmoins pour La crique aux criquets de Yael-July Nahon avec une écriture fluide et efficace, élégante et percutante et un univers tout en finesse qui sait faire peur tout en faisant rêver. Histoire avec une morale comme il en faut pour les petits
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Antho-Noire... pour Nuits qui font peur

Superbe recueil de nouvelles pour enfants.

La crique aux criquets, le livre sans fin sont des nouvelles extraordinaires. Le puits est vraiment vraiment super et les autres sont TOP ! Pour les gosses Génial... et en plus en typo pour enfants dyslexiques. TOP
Lien : http://vanou-vous-livre.webn..
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Antho-Noire... pour Nuits qui font peur

Super Antho noire pour enfants, pré-adolescents, adolescents et adultes.

7 petites histoires bien sympathiques pour de beaux moments de lectures.

Des lieux, des personnages, des intrigues, des énigmes toutes différentes qui nous font peur, mais pas trop tout de même, pour ne pas effrayer les jeunes lecteurs, à qui ce livre est principalement destiné..... mais pas que.....
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Antho-Noire... pour Nuits de Légendes

Comme à son habitude, la cabane à trié avec soin les textes reçus pour créer une anthologie diversifiée et pleine de surprise. On y retrouve des habitués comme de nouveaux talents. Il y a peut-être encore quelques imperfections dans certains textes mais aussi de pures merveilles. Tout le monde peut y trouver l'histoire qui le séduira, comme en détester certaines, car c'est ce qui fait le charme d'une anthologie. Il y en a pour tous les goûts.
Lien : http://lanaellogan.canalblog..
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Antho-Noire... pour Nuits qui font peur

Dans la Crique aux criquets, Yaël-July Nahon fait appel aux pirates et aux fantômes. Elle imagine dans ce décor une nouvelle magique où des enfants partent à la recherche du passé de leur famille lors d’une vraie enquête entre Agatha Christie et le fantôme de Canterville.
Lien : http://www.lesnouvelles.fr/2..
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Sombres Félins

Sombres Félins est un recueil de nouvelles parus en 2016 aux éditions Luciférines qui font généralement montre de qualité. La qualité se retrouve dans la plupart des textes ci-dessous, même s’il y a quelques inégalités. Le sujet a volontairement été orienté vers l’horreur, parfois à l’extrème, trop à mon goût.



Aperçus :



Caprices de Florence Barrier est une parfaite introduction à ce recueil, sombre et mettant parfaitement en scène ce cher Lewis…



Aaron Judas s’accroche à sa réputation avec Meow qui flirte avec l’étrange et le palpitant sur fond de drogue et de violence avec une conclusion à laquelle je ne m’attendais pas.



Le pré-aux trembles s’enfonce dans une forêt plus légendaire et sans doute plus classique que les précédents textes, mais David Baquaise n’en traite pas moins son sujet avec une inéluctabilité effroyable.



A mon goût, L’Enfer de Mahaut Denevel nous plonge dans un sadisme libidineux intolérable au point où j’étais à deux doigts d’arrêter ma lecture. Du gore à la « Saw » trop gratuit et une utilisation des félins plus raccrochés à l’histoire qu’utile à celle-ci.



Comme à son habitude, Patrick Godard s’imprègne du thème et l’attaque sous un angle inédit afin, ici, de nous expliquer pourquoi les chats ont 7 vies. Une écriture sophistiquée, faisant sans cesse écho aux félins pour un récit qui n’en reste pas moins brutal. La quête est juste une superbe nouvelle.



Sacha de Pierre Brulhet nous plonge dans une horreur presque ordinaire, un fait divers à frissonner qui n’a rien d’une légende urbaine. Un développement qu’il réalise à pattes de velours.



Si Blanc comme neige de Jeanne Sélène nous plonge progressivement dans l’inquiétant puis l’horrifique, ce texte traite avant tout de la violence conjugale et du triste héritage que celui-ci peut induire.



A l’instar de son titre, Etincelle dans la nuit de David Elbe est une lumière presque apaisante dans ce recueil bien sombre, violent et parfois gore. Une touche de poésie reprise l’illustration de la nouvelle.



Hachés menu comme chair à pâté de Vyl Vortex me laisse indécis. D’une part, j’ai apprécié son point de départ qui est le conte du Chat Botté, mais d’autre part le déroulement et la fin du récit ne m’ont pas séduit. L’idée aurait mérité un développement plus subtil.



Moi le chat est un texte bien trop court. Morgane nous mène à la conclusion bien trop rapidement alors que l’idée aurait mérité un traitement plus dense.



Difficile de rentrer dans Chatterton Blues, tant l’écriture de Mickaël Feugray est particulière. Un style par touches impressionnistes auquel on s’habitue au bout de deux ou trois pages et qui convient à l’esprit du personnage principal. Le félin n’est guère qu’un rajout dans cette histoire abominable qui tient de la folie.



Heil Kitler ! se présente au départ comme un récit amusant, mais aussi dénonciateur de l’idéologie nauséeuse nazi. L’air de rien Aude Cenga nous embarque dans son histoire loufoque pour nous amener à une violence qui, au final, est bien moins terrible que la pensée véhiculée.



Dans La femme aux chats, Henri Bé ose un texte dérangeant sur la séduction de l’animal de compagnie, mais aussi sur la violence. Récit intéressant à la conclusion étonnante, même si elle est parachutée de nulle part.



Pas d’horrifique dans les chats du Tard, mais une enquête sur ce village envahit pacifiquement par les félins avec l’acceptation des habitants. Une nouvelle sympathique de François Fierobe à la solution surprenante, même si elle manque – au moins pour le lecteur – d’une preuve en chute final dont n’aurait pas disposé l’enquêteur. Mais il faut bien avoué que tout le récit est dans l’hypothèse alors pourquoi pas le final ?



Ronronnements infernaux est une nouvelle qui me fait penser au film Cube puisque les personnages de Bruno Pochesci se trouvent dans une situation similaire voire bien pire, chats en plus. Le mystère et l’espoir d’une survie est plutôt prétexte à quelques scènes gores, néanmoins moins insupportables que dans L’Enfer. A réserver aux amateurs du genre.



Naomie Wioreck rend un hommage à Poe avec sa nouvelle Peau de Chat mettant en scène un modeste taxidermiste qui va sombrer du côté obscur des félins. Plutôt efficace.



La cage aux fioles d’Eric Vial-Bonacci nous transporte dans un univers à la science julvernienne doublée de fantastique. Une histoire où l’irréel pénètre par un trou d’air pour se plier au carnage ou/et à la folie.



Pour notre plaisir, Emmanuel Delporte prend le temps de définir son univers post apocalyptique, posant ainsi les fondamentaux de son histoire. Du coup sa nouvelle s’ancre dans un background qui lui donne profondeur et intérêt et qui nous permet d’apprécier pleinement Les Petits Chéris.



Pour ter-minet en beauté ce recueil, Marthe Machorowski s’écarte quelques peu du thème avec un récit très bien construit et aussi séduisant que sa Léonie qui tient entre ses « griffes » un industrieux homme d’affaires qui devra faire son choix. Une Addicton, potentiellement dangereuse.





Pour conclure, je dirai que, globalement, mon appréciation de ce recueil est positive. Néanmoins, n’étant pas spécialement un fan de gore, quelques textes m’ont vraiment dérangé comme vous avez pu le voir et je n’ai trouvé en certains qu’un intérêt limité. Heureusement la majorité m’a interpellé ou intrigué par leur ingéniosité, leur chute et/ou la qualité de leur écriture.



A ne pas mettre entre les mains d’âmes sensibles. Au cinéma certains textes seraient interdits moins de 16 ans…
Lien : http://fredericgobillot.over..
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Blitzkrieg

Késako... Une Antho sur une période honnie, la guerre de 39 / 45 avec en ligne de mire : les nazis, et toutes les horreurs des camps, en passant par les représailles et tortures dont on ne connaît que la partie immergée de l'iceberg.

Des dossiers secrets ont été tirés des limbes du temps et des cerveaux féconds de 13 auteurs, adeptes du genre fantastique noir, voire sanglant. Âmes sensibles s'abstenir, quoique quelques textes sont plutôt moins pires que d'autres, tel "Amnésie" de Lily Rose, le mien "Wagons de l'Enfer" ( même si le titre dit le contraire), "Homonculus" de Christophe Tréfeu, celui de Billie Colin "Incursion", de Vendarion d'Orépée "La dame écarlate" et celui de Sylvain Lamur "Un seul homme..."

La première nouvelle, d'Emmanuel Delporte "Dunkelheit" fait remonter à la surface, une légende d'un village, en pleine forêt de Hürtgen, qui résiste à toutes tentatives de sujétion. Du côté allemand, il s'agit de récupérer un élément déterminant pour gagner la guerre en désespoir de cause (car c'est mal engagé pour les nazis) et du côté allié, une troupe de soldats américains commandés par le lieutenant Somerset, il s'agit de prendre d'assaut ce village paumé "l'antre de la sorcière". Quelle est la vraie mission des deux camps ? Histoire palpitante, très bien écrite où rôde le mal dans toute son horreur. Personne ne gagne contre le mal absolu.

(Inspirée de "La forteresse noire" et de "Les douze salopards").

La deuxième "Wagon de l'enfer" a été inspirée d'une partie de la vie de mon père, obligé de quitter le domicile familial, seul à 14 ans, en vélo, car ses parents et son frère aîné ne l'avaient pas attendu...

3 . Amnésie  de Lily Rose, jeune auteure de 20 ans, nous emmène aux frontières du paranormal et du médical en la personne de Karsten Hildebrand, amnésique. On suit son parcours avec anxiété pour comprendre d'où il vient, pourquoi il ne se souvient de rien... il est juste très bon combattant. La fin est surprenante. Nouvelle très originale.    

4. Homonculus  de Christophe Tréfeu : où un vieil homme juif se jouera de l'officier supérieur d'un camp de la mort. L'ordre de Thulé existe, Christophe l'a rencontré. Cette nouvelle m'a plu grâce à la façon de présenter l'âme juive presque pure face aux esprits malades qui se projettent dans la propagande nazie. La joute orale entre deux conceptions du monde, celle d'un rabbin sorcier et d'un SS aux propos fourbes est très jouissive. Un seul résiste et les autres suivent. Belle morale en plus.  

5. Démon d'acier de Ruwan Aerts, inspirée des tanks monstrueusement destructeurs de la dernière guerre avec un soupçon de "Christine" de Stephen King et de l'incroyable histoire de Joseph Mengele. J'ai vraiment été transportée dans un autre monde pendant ma lecture et je pense que vous aimerez aussi le découpage ingénieux entre présent et passé.

6. Ultima Thulé de Patrice Quélard.  Rudolf Hess est le héros de cette histoire, menée d'Écosse jusqu'en Pologne dans les laboratoires infâmes aux expériences avilissantes sur des prisonniers et enfin à Berlin, dans la prison de Hess. Était-il un surhomme ?

7. Stalag 61  de Amriat Jeanneret. Comment des femmes juives, prisonnières dans un baraquement, destinées au plaisir des officiers nazis, vont-elles survivre à de pareils traitements ? Personnages forts auxquels on s'attache et malédictions font bon ménage. Tout ne rentrera pas dans l'ordre; il y aura une légère différence entre les jeunes femmes survivantes et leur ancienne personnalité. J'ai apprécié ma lecture.

8. Die AbwartSSpiräle  de Patrick Godard n'est pas facile. Son point de vue, au cœur du processus nazi d'élimination radicale par le gaz provoque du dégoût envers les agissements des SS, en charge des camps d'extermination et de la solution finale; ce qui est voulu et bien géré par l'écriture viscérale de Patrick. On est aussi dans la tête d'un médecin sadique qui veut savoir pourquoi ce prisonnier résiste aux gaz...Édifiant ! Bravo pour cette fin aussi !    

9. La dame écarlate  de Vendarion D'Orépée. Très belle histoire aux confins des légendes à base de sorcellerie et de mondes engloutis, comme l'Atlantide. La collaboration d'un sorcier avec des militaires nazis embarqués dans un sous-marin promet de nombreuses surprises et retournements. Parfois, je m'y perdais... Mais la morale est sauve.

10. Un seul homme...  de Sylvain Lamur. Un vrai plaisir que ce jeu entre un surdoué, inventeur d'une sorte de machine à remonter le temps et le narrateur, qui l'a sauvé d'un chien hargneux... Qui finira mal bien sûr. Là, point de descriptions sanglantes, de tortures explicites... Par contre tout est dans les impressions du narrateur lorsqu'il croise le regard d'un nazi qui le prendra en chasse. Glaciales !

L'auteur emprunte les chemins de la distorsion du temps, du retour vers le passé au travers de portes pour nous interroger sur la notion de crime contre l'humanité et aussi la naïveté de croire que l'on peut sauver des êtres englués dans une dimension différente de la nôtre. Jeu de vilain en fait sous couvert de volonté de sauver des juifs ou prisonniers des camps de concentration. Vertigineux !   

11. Comme un hurlement silencieux de Danny Mienski. L'idée de commencer par un rendez-vous entre une espionne "La Chouette" et un certain Hartwig, en Belgique ne m'a pas posé de problème au début, mais ensuite je me suis demandée pourquoi...La suite nous entraîne sur un Panzer, en plein désert de Lybie, en compagnie de Werner et de ses soldats allemands, désirant encercler des chars américains...Puis sa mission personnelle achevée, il est envoyé par son supérieur en France où il assistera impuissant à l'envahissement des côtes normandes par des créatures invoquées par les alliés, se servant de forces occultes. Je n'ai pas été conquise par cette histoire, n'ayant pas compris le rôle de Hartwig. Elle est pourtant impeccablement bien écrite. 

12. Incursion  de Billie Colin. Cette histoire d'un rescapé des camps est émouvante, sans passages revanchards, au contraire l'attitude bienveillante de cet homme seul contre la barbarie atténue l'horreur de ce qu'il vit. On comprend mieux pourquoi à la fin. Jolie pirouette.  

13. Ubermensch Projekt  de Simon Boutreux. Les souvenirs de son grand-père incarcéré dans un de ces camps dont on ne réchappe pas oblige Pierre à fouiller l'endroit où jadis son aïeul et ses compagnons d'infortune étaient réveillés par des hurlements à glacer le sang. Il réussit à trouver le bunker et découvrira ce qui s'y cache. Terrifiant !    

Pour conclure, l'ensemble est soigné grâce au talent de Barnett Chevin. Un beau travail d'anthologiste ! On peut se procurer le recueil chez Lulu.com :

http://www.lulu.com/shop/http://www.lulu.com/shop/christophe-tréfeu-and-emmanuel-delporte-and-françoise-grenier-droesch-and-patrick-godard/blitzkrieg/paperback/product-22931264.html#productDetails



   


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Antho-Noire... pour Nuits de Légendes

Cette anthologie regroupe sept nouvelles écrites par sept auteurs différents. Certains sont déjà des habitués de la Cabane à mots. Mais pour d'autres, c'est la première fois qu'ils sont édités. D'ailleurs, c'est l'une des spécificités de la Cabane: dénicher de nouveaux talents. Mais à la Cabane, il y a d'autres immanquables, comme le fait que toutes les nouvelles se doivent d'être un minimum noires; mais aussi la police d'écriture spécialement adaptée pour les dyslexiques (Open Dyslexic).



Ce livre se lit vraiment très facilement. Comme il est composé de plusieurs nouvelles, la lecture est rapide et peut s'effectuer en plusieurs fois. C'est donc super pratique pour les gens qui n'ont pas toujours le temps (comme moi!).



La couverture est juste magnifique. Chaque élément a été patiemment étudié et le rendu est vraiment superbe!



Mes histoires préférées: Ren, le chat-vampire; le règne de Déléora et Lapis-Lazulis.



Les histoires sont de type fantasy médiéval, et, dans ce recueil, l'originalité est qu'ils contiennent tous un mot-clef, commun, auquel chaque auteur a donné un sens bien particulier. A part ça, chaque histoire est bien différente de l'autre. Elles sont toutes très agréables à lire. Et pour chacune d'entre elles, on aime ou on n'aime pas. Chaque auteur nous emmène dans son univers et on découvre des paysages et des créatures très différents selon les récits. Il y a de vraies pépites. L'ensemble est très cohérent et donne une anthologie du tonnerre!


Lien : http://lecoindeslecturespart..
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Civilisations disparues

Les courtes nouvelles de cette anthologie sont vraiment de qualité inégale, certaines sont intéressantes (sans toutefois atteindre des niveaux extraordinaires), d'autres sont très faibles (l'une pourrait être l'écriture d'une rédaction de collège, tant l'écriture en est pauvre).

L'idée des civilisations disparues m'avait attiré, mais vraiment, cela méritait bien mieux !
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Civilisations disparues

J’ai lu ce livre sur plusieurs mois : une nouvelle par ci, par là avant de m’endormir au début. Mais plus on apprend de choses sur les légendes, plus on veut en savoir plus. J’ai fini par lire les dernières nouvelles très rapidement !



Cette anthologie est bien réalisée, de façon chronologique : on commence par les Égyptiens pour finir par les Nabatéens (que je ne connaissais pas !). En plus de découvrir des récits fictifs sur des légendes, j’ai pu découvrir des auteurs et des façons d’écrire différentes, mais aussi des faits réels sur ces légendes et peuples. En effet, à chaque fin de nouvelle, on a une petite explication (sur 2 ou 3 pages) de la « véritable histoire » si je puis dire, de cette légende, ou bien de quels événements les auteurs s’inspirent pour écrire leur nouvelle, etc.



J’ai ainsi découvert l’existence des sacrifices humains chez les Incas et les rituels des Scythes ; voyagé sur l’île de Pâques, dans les Vosges et en Irlande pour Beltaine ; rencontré Mami Wata, le bouclier d’Achille, l’empereur Justinien et sa femme Théodora ou encore des berserkers vikings.



Les mythes et légendes des civilisations du monde me passionnent depuis plusieurs années maintenant. J’aime penser que les histoires incroyables qui se transmettent de génération en génération ont une part de vérité.



Évidemment, toutes les nouvelles ne m’ont pas plu de la même façon. Je retiens particulièrement Les Pourrisseurs de Quentin Foureau sur les Scythes, Bärenhaftigkeit de Barbara Cordier sur les Vikings et La voix des Moaï de Victor Fleury sur L’île de Pâques.



Le seul point négatif pour moi serait le travail éditorial qui n’est pas parfait. Il y a de nombreuses coquilles, la mise en page n’est pas super (il y a parfois les notes de bas de page qui sont presque collées au texte de la page)... À vrai dire, je me suis demandé parfois s’il y avait eu une relecture parce que j’ai vraiment crissé des dents devant certaines tournures de phrases/répétitions/erreurs normales lorsqu’on écrit un texte en tant qu’auteur (du type : une phrase faite finalement changée ensuite, et il reste un mot de la phrase précédente car oubli quand on a la tête dans le guidon !).



A part ce petit bémol, je suis ravie d’avoir terminé cette anthologie et j’ai maintenant envie d’en apprendre encore plus sur les mythes et légendes de notre petite planète !
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Sombres Félins

"Sanglants félins" serait un titre plus approprié pour ce recueil de nouvelles. En effet, les nouvelles sont plutôt dérangeantes et macabres, et j'ai dû sauter plusieurs passages tant j'étais dégoûtée par le gore. Ce n'est donc pas un livre à mettre entre toutes les mains ! Cependant, les textes sont de qualité et nous font découvrir des styles différents.
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Civilisations disparues

Voici une anthologie qui nous emmène loin, très loin, auprès de peuples anciens et de légendes parfois oubliées. Chacun des douze auteurs s'est penché sur une civilisation plus ou moins connue pour proposer des nouvelles placées sous le signe du fantastique et de l'angoisse. Dans ce recueil plus accessible que certaines autres publications des Luciférines, qui fait également la part belle à l'horreur, on prend plaisir à recroiser des peuples que l'on connaît, ou croit connaître ou que l'on découvre même totalement. Les nouvelles prennent soit place directement dans l'époque de la civilisation ou à notre époque ; et le fantastique s'y invite souvent de manière brutale. Je n'en dirais pas plus sur les civilisations rencontrées car la surprise fait partie du charme de l'anthologie à mes yeux. Petite particularité également : un texte explicatif accompagne chaque nouvelle pour prolonger le plaisir de la découverte, les inspirations des auteurs...

Gros coup de coeur pour la nouvelle de Jeanne Selène, à la fin particulièrement glaçante, et celle de Florent Naud qui faire surgir le fantastique d'une manière originale ! de même pour celles de Pierre Brulhet et Aaron Judas, l'une nous emmène dans des contrées peu explorées dans la littérature fantastique et l'autre sait rendre captivante une héroïne mystique et mystérieuse. Les autres nouvelles n'en demeurent pas moins tout à fait plaisantes à la lecture ; les auteurs participant à cette anthologie n'ont plus à prouver l'efficacité de leur plume !

Bref, un chouette voyage que je recommande aux amateurs de fantastique et à ceux qui souhaitent s'y mettre en douceur.
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Sombres Félins

Adorant les chats, je ne pouvais pas passer à côté de cette anthologie. Je l’ai même attendue avec beaucoup d’impatience, j’étais curieuse de découvrir ce qu’on avait pu faire des chats et si je finirais par voir mon félin de façon différente comme annoncé sur la quatrième de couverture.

Je pensais pouvoir le lire rapidement mais je n’ai pas réussi, j’ai dû faire une pause au beau milieu : j’étais incapable de continuer sans avoir la nausée. La nouvelle qui m’a tuée, c’est L’Enfer : elle est très gore ce qui ne me pose pas de soucis habituellement, le problème, c’est que ce fut une succession de descriptions sanglantes et dérangeantes sans réelle histoire, quant à la présence des chats, elle est quasiment inexistante, ils sont spectateurs, s’ils n’étaient pas là, ça ne ferait aucune différence.

Ce n’était pas la seule nouvelle horrifique, mais c’est celle que j’ai détestée.

Dans le genre, on a également Meow qui est tout aussi horrifique et raconte l’histoire d’un drogué qui se fait un mauvais trip, elle s’est laissée lire même si ça m’a donnée la désagréable sensation de déjà-lu.

Parmi les nouvelles gores, on a notamment Peau de chat qui est sympathique même si je l’ai trouvée un peu longue.

Et l’une de mes préférées, Ronronnements infernaux, qui mets en scène une espèce de jeu où des humains sont enfermés dans des cages en verre avec pour seuls compagnons des chats, je n’en dirai pas plus, cela gâcherait le plaisir.



Ce que j’ai aimé dans cette anthologie, c’est le fait que les nouvelles sont très variées, j’ai déjà parlé des nouvelles sanglantes et horrifiques, mais certaines se situe dans un contexte plus familiale comme c’est le cas pour Blanc comme neige que j’ai adoré, l’enfant de l’histoire autant que le chat sont presque effrayants ;

Avec Sacha, on découvre en second plan une vieille dame seule tellement amoureuse de son chat qu’elle en oublie de vivre (j’ai beaucoup aimé).

Dans Caprices, un père de famille achète un tableau très particulier (si la partie ventes aux enchères m’a laissée indifférente, j’ai aimé la suite).



Cette dernière a un côté davantage fantastique comme c’est le cas pour d’autres :

le thème des sorcières est bien entendu abordé, j’aurais été déçue si ça n’avait pas été le cas dans Le pré-aux-trembles que j’ai beaucoup aimé, les chats étant à l’honneur ;

mais aussi dans La femme aux chats, il n’est pas spécifiquement dit que c’est une sorcière mais elle s’en rapproche ;

ou dans Addiction où la fascination que Marc éprouve pour Léonie tient de la sorcellerie (l’explication en est différente mais je ne vais pas tout vous révéler).



On retrouve également des contes revisités avec La quête où l’on suit les déambulations du matou Rominagrobis qui mène sa quête en semant chaos et horreur derrière lui (j’ai relativement bien aimé) ;

Haché menu comme chair à pâté revisite le conte du chat botté – Si la fin est prévisible, l’histoire en est fort sympathique.



L’époque peut également varier :

La cage aux fioles nous mène aux portes d’une histoire dont l’atmosphère est assez proche de la machine à voyager dans le temps de H.G. Wells, même si au début, j’ai trouvé assez ridicule l’utilisation de la machine mais la suite est bien plus sombre.

Les petits chéris se passent dans un avenir post-apocalyptique ou les institutions humaines se sont effondrées et les animaux ont été abandonnés puis exterminés pour certains dont les chats, etc. J’ai bien aimé.

Les chats du Tard relate l’enquête d’un écrivain portant sur un village où les habitants cohabitent avec de nombreux chats, un récit très bien écrit mais je me suis un peu ennuyée.



D’autres nouvelles jouent davantage sur l’amalgame homme-chat nous laissant douter de l’identité de la créature jusqu’à la fin :

C’est le cas pour Étincelle dans la nuit qui est dépaysant et s’est laissé lire mais sans plus.

Chatterton Blues est un long dialogue, un peu trop, d’un ravisseur : on ne sait pas trop si c’est un chat ou un humain, elle comporte beaucoup de jeux de mots plaisants mais quelques longueurs aussi.

Moi, le chat raconte la vie d’une créature élevée par une femme de la même façon que les chats qu’elle possède. Il est court, s’est laissé lire mais j’ai adoré la chute.



J’ai gardé ma préférée pour la fin : Heil Kitler. Dès le début on sait que le chaton est la réincarnation d’Hitler. Il cherche à conquérir à nouveau le monde sous sa forme féline – et tous les gestes qu’il a envers ses humains est une avancée vers sa conquête, un message qu’il essaye de leur faire passer mais qu’ils ne comprennent pas. Une nouvelle sombre mais également pleine d’humeur noire.



C’est une lecture assez mitigée et en dents-de-scie. J’ai aimé certaines nouvelles, d’autres nettement moins.
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Antho-Noire... pour Nuits de Légendes

Les créatures de légendes ont donné naissance à de grands romans fantasy. Ici, chaque auteur se prête au jeu d’une nouvelle sur le thème, pour nous plonger dans un univers certes féérique, mais toujours sombre. Je ne vous les résumerai pas toutes parce que, malgré ma bonne volonté, toutes ne m’ont pas également marquées.



Dans Castrum Liberonis, c’est au pied d’un château maudit que l’on se retrouve, où toutes les sentinelles sont défaites les unes après les autres par une force mystérieuse. Dans La Renaissance d’Aya, histoire dans la plus pure tradition vampirique, une jeune femme se retrouve confronté à un duo terrifiant qui souhaite en faire leur semblable. Dans Le tueur des brumes, une jeune magicienne parvient à soigneusement manipuler tout un village pour obtenir sa vengeance. Le règne de Deleora, c’est avant tout une bataille qui met en scène une guerrière farouche et déterminée, mais où les ennemis ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Quand à Ren, la légende du chat-vampire, c’est de loin ma préférée, inattendue, pleine de ce mélange entre sensualité et innocence, fragilité et cruauté.

Dans l’ensemble, je ne suis pas très fan du registre fantasy, et j’y suis d’autant plus exigeante. Ici, ce que j’ai souvent regretté, c’est de trouver des histoires finalement très classiques, assez attendues. Dans le genre de la nouvelle, j’aime être surprise, ressentir l’intensité de cette brièveté obligée. Certaines de ces histoires brillent d’ailleurs par leur maîtrise de la chute, notamment Le Règne de Deleora, ou font soigneusement monter le suspens sur leur réelle intention comme Le tueur des brumes. Un recueil assez inégal donc, mais pour lequel il faut saluer l’effort de proposer de la littérature “jeune adulte” sans niaiserie et surtout, accessible à des lecteurs dyslexiques grâce à l’usage d’une police d’écriture spéciale.
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Antho-Noire... pour Nuits de Légendes

Ce recueil destiné à un lectorat de jeunes adultes m'a semblé adapté à ce public et je n'ai pas boudé mon plaisir de découvrir des auteurs déjà publiés par cette maison d'édition associative ainsi que trois nouveaux auteurs.





Le thème étant la Fantasy médiévale avec en arrière plan, des légendes un peu sombres, il était clair que j'allais être dépaysée !



Ce fut le cas pour plusieurs nouvelles qui m'ont particulièrement plu...



Je citerai la première "Lapis Lazulis" d'une toute jeune auteure, Sidonie Gatel, qui laisse une impression douce d'amour maudit. Les personnages, Lapis, le jeune homme que sa famille découvre un jour, vers sa dixième année, comme étant stégobulle, c'est à dire destiné à mourir (mais qui réussi à échapper à la fourche de son père) et Charlynia, fille de roi qui elle aussi découvre sa triste condition au même âge et sera enfermée dans une chambre de pierre, sont particulièrement soignés. Leurs sentiments qui naissent à leur rencontre fortuite sont crédibles et émouvants car bien sûr, leur avenir ne pourra pas être tracé sans conséquence fâcheuse pour au moins l'un d'entre eux. Vraiment une très belle histoire.



La deuxième "Castrum Liberonis " de Sylvie Arnoux ne m'a pas attirée et je n'ai pas réussi à m'y immerger complètement. J'ai eu du mal à m'imaginer les deux mondes abordés dans cette histoire, celui sous terre avec ce prêtre lanceur de réunification avec celui d'en haut. J'ai bien compris la jalousie des frères et tout le reste, les âmes envahissant l'espace de la tour et du château est superbement rendu. Il y a juste le début, malgré le dessin de la carte (ou à cause d'elle que je consultais sans arrêt pour rien) qui m'a échappé. Ensuite le puzzle s'est reformé et la fin m'a semblé beaucoup plus prenante.



La troisième "La renaissance d'Aya " par Valérie Simon m'a paru assez traditionnelle dans sa forme et les interrogations d'Aya au sujet de ce seigneur brutal rencontré pendant ses errances dans la forêt car cette jeune fille se permet de rester après la tombée de la nuit avec ses brebis. Pour seule famille, il lui reste son frère Vasko, qu'elle admire. Elle sera la proie facile du Comte et de la sœur de celui-ci.



L'autre nouvelle qui m'a bousculée dans le bon sens, est celle de "Ren, la légende du chat-vampire" par Kinrenka, encore une jeune auteure talentueuse. Je ne connaissais pas cette légende et vue par le personnage principal original, un samouraï, elle prend une dimension extraordinaire, je trouve. Il a un caractère bien trempé et pourtant, il va succomber mais d'une manière inédite qui ne verse pas dans le caricatural, en petites touches exquises. Un amour encore impossible !



La cinquième que j'aime beaucoup aussi est celle de Callie J.Deroy, "Le règne de Déléora" car elle a réussi le tour de force de nous faire aimer un personnage détestable que l'on suit dès les premières phrases dans sa volonté de sortir de l'esclavage où elle et les siens se trouvent depuis trop longtemps... Donc on a envie qu'elle gagne les épreuves par lesquelles elle passe avec ses compagnons d'armes, ces batailles face à des sortilèges, bien décrits (on s'y croirait, tellement c'est précis, net, sans bavures). Callie est imparable pour créer ces ambiances tendues où son héroïne se débat. Vous vous ferez certainement prendre dans ces pièges aussi avec plaisir...



~~La sixième "Le tueur des Brumes" d'une nouvelle auteure, Barbara Cordier est une sublime découverte. Son personnage principal rejeté par les habitants de sa cité, Deadlymond attire tout de suite la sympathie. Il est atypique, sans une once de compassion pour ses semblables mais ce n'est que justice. Ansade, l'héroïne s'avère plus intelligente que ce que tout le monde croit et finira par pactiser avec le fameux tueur mais pour la bonne cause. Car tous ces gens n'ont pas de pitié pour elle et sa mère et se font avoir en achetant des gris-gris, ou sortilèges que seule Ansade sait confectionner. Leur égoïsme aura raison d'eux.



La dernière " Les couloirs de Vürdrang" de Pierre Godard m'a surprise agréablement de part son érudition à chaque page. Que de mots savoureux à découvrir ! La trame que l'auteur a choisi de développer a de l'allure. Et ses personnages truculents vous laisserons des traces: vous ne les oublierez pas de sitôt. L'histoire commence dans le passé mais flirte avec notre époque ou plutôt avec le post apocalyptique à la fin. Une trajectoire impressionnante et parfaitement maîtrisée ! J'aime beaucoup la femme elfe, estropiée.



Donc, voilà un titre qui explore avec justesse certains des thèmes déclinés en littérature Fantasy.



Un seul reproche, je n'ai pas trouvé de dragons au détour ces pages... Ça manque d'autant plus que l'illustration magnifique de Laura Schneider donnait envie d'en rencontrer un !



Je le recommande pour les jeunes lecteurs en mal de voyages et d'histoires fantastiques mais tellement succulentes !


Lien : http://francoisegrenierdroes..
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Civilisations disparues

Cette anthologie parue en 2017 aux éditions Luciférines contient 11 textes sur « les civilisations disparues ». Chaque texte est judicieusement ajouté de quelques pages sur quelques caractéristiques du peuple en question.







Les nouvelles sont de qualités homogènes et il n’y a rien à redire sur les écritures des différents auteurs qui ont été retenus pour être incorporés à ce recueil. De la même façon et à mon goût, une partie des textes a le même défaut : favoriser le contexte historique de la civilisation traitée à l’encontre de l’histoire. Un choix indirectement impliqué par le thème qui s’il se veut didactique et instructif nuit à l’ambiance et à la dynamique des récits. De même, on retrouve d’une nouvelle à l’autre, la répétition de certains thèmes comme le choc de temporalité ; peut-être aurait-il été bon de séparer ces récits par d’autres pour éviter un sentiment de répétition.



Bref aperçu des textes :



Si je savais… Andréa Deslacs (Égyptiens) : introduit l’anthologie et échappe à ma remarque introductive. Si l’on devine presque de suite le souci du narrateur, la chute est aussi inattendue que brutale.



Erin Aaron Judas (Gaulois) : Parfois elliptique, mais un texte intéressant qui oppose deux cultures et au-delà la modernité à la tradition.



Les Pourrisseurs Quentin Foureau (Scythes) : Comme quoi être pilleurs de sites archéologiques peut s’avérer dangereux. Pas mal, sans être suffisamment prenant.



Bärenhaftigkeit Barbara Cordier (vikings) : Une histoire contemporaine qui, pour le coup, nous plonge que très peu dans la civilisation viking, mais qui a le mérite d’une présentation par témoignages originale.



Mamie Wata Pierre Brulhet (Afrique) : inspirée d’une légende, nous ressentons bien ici une culture ancienne attachée à une mythologie très spécifique. Un texte réussi qui parle aussi de la différence.



La voix des Moaï Victor Fleury (Île de Pâques) : La chronologie des croyances des Haumaka et la disparition de leur civilisation revue à l’aune de l’imagination de l’auteur et de la vanité d’un homme. Une nouvelle à la fois intéressante, surprenante, riches de rebondissements.



Le sacrifié d’El Plomo Jeanne Sélène (Incas) : Nouvelle spectrale qui introduit le passé le plus sombre des Incas dans le présent d’un étudiant. Idée séduisante, mais il m’a manqué un petit quelque chose.



Entre deux visages Mathieu Rivero (Étrusques) : Là aussi, passé et présent s’entrechoquent. Un récit desservit par sa brièveté, même s’il garde une certaine efficacité.



Les feux de Beltaines Floriane Soulas (« Irlande ») : Un peu déçu par ce texte, même s’il contient de bonnes choses. Sans doute que, vu la civilisation, je m’attendais à plus. Néanmoins, le destin de Matthieu et son heurt avec un passé violent ne m’a pas déplu.



L’ascension de Byzance Florent Naud (Byzantins) : Folie ou réincarnation sont les maîtres mots de cette nouvelle qui, si elle manque un peu de punch et une fois encore ramène le passé dans le présent, est plutôt bien trouvée.



Le Bouclier d’Achille Patrick Godard (Nabatéens) : Un récit bien documenté sur une civilisation peu connue. La folie ou la vision divine d’un monarque qui pourraient mener son peuple à la survie ou à la mort.



Comme vous pouvez le voir et malgré mes restrictions introductives, le bilan n’est pas négatif et cette anthologie contient de nombreuses bonnes choses. À vous de voir.
Lien : http://fredericgobillot.over..
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Civilisations disparues

Les auteurs de cette anthologie nous présentent des civilisations qui les inspirent. On pénètre dans des univers très mystérieux, hésitant entre plusieurs vérités. Chaque nouvelle explore une facette précise des peuples étudiés, ce qui donne lieu à des intrigues approfondies et originales. Les auteurs ont cherché des aspects des civilisations que nous ne connaissons pas toujours, ce qui peut donner envie de se renseigner. La maison Luciférines est spécialisée dans le fantastique et l’horreur. Ces genres sont très bien représentés, les civilisations présentant souvent des coutumes sombres mêlant divinités, politique et artefacts magiques.

Malheureusement, les chutes ne sont pas toujours au rendez-vous, certaines fins nous laissant un peu perdus. De même, le développement des personnages n’est pas toujours poussé. Ces derniers agissent parfois de façon obscure et on a du mal à percer leurs motivations.

Chaque nouvelle est accompagnée d’un texte explicatif sur la civilisation choisie. Si certains textes sont plutôt complets, d’autres ne contiennent que quelques lignes et ne font que reprendre ce qui est énoncé dans la nouvelle, c’est assez dommage. De même, une illustration est proposée avant les nouvelles, pas nécessairement en rapport avec elle, mais au moins avec la civilisation choisie.
Lien : http://voulezvoustourner.blo..
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