Nationalité : Irlande
Né(e) à : Mullingar, Westmeath County
Né(e) à : Mullingar, Westmeath County
Biographie :
Patricia Gibney vient de Mullingar, comté de Westmeath, en plein cœur de l'Irlande et y a vécu toute sa vie.
Elle a travaillé pendant 30 ans au conseil du comté de Westmeath. Veuve depuis 2009, elle a trois enfants et a commencé à écrire, dans un but thérapeutique, après la mort de son mari Aidan qu'elle avait épousé en 1982.
Elle a travaillé avec l'Irish Writers Centre pour améliorer son écriture et se consacre désormais à temps plein à l’écriture. Ses romans, salués par la critique, ont été en tête des meilleures ventes aux États-Unis, Canada, Angleterre, Australie et Italie.
Ses romans tournent actuellement autour de son détective principal, le détective Lottie Parker.
Patricia Gibney vient de Mullingar, comté de Westmeath, en plein cœur de l'Irlande et y a vécu toute sa vie.
Elle a travaillé pendant 30 ans au conseil du comté de Westmeath. Veuve depuis 2009, elle a trois enfants et a commencé à écrire, dans un but thérapeutique, après la mort de son mari Aidan qu'elle avait épousé en 1982.
Elle a travaillé avec l'Irish Writers Centre pour améliorer son écriture et se consacre désormais à temps plein à l’écriture. Ses romans, salués par la critique, ont été en tête des meilleures ventes aux États-Unis, Canada, Angleterre, Australie et Italie.
Ses romans tournent actuellement autour de son détective principal, le détective Lottie Parker.
Source : http://patriciagibney.com/
Ajouter des informations
étiquettes
Citations et extraits (12)
Voir plus
Ajouter une citation
Le calme de la campagne lui faisait du bien. Les feuilles qui bruissaient dans les arbres, les prairies qui s’étendaient à perte de vue derrière son petit jardin éveillaient en lui un sentiment de liberté qu’il éprouvait rarement ailleurs. Ce soir, tout était différent. Il était triste et furieux. Triste pour Susan et furieux contre l’homme qui lui avait raccroché au nez. Il l’avait simplement appelé pour savoir s’il était au courant de la mort de Susan, s’il connaissait les circonstances de sa disparition. L’homme avait coupé court à toute conversation. Peut-être n’était-ce pas la bonne personne à contacter après tout.
Il avait l’impression que son cerveau se recroquevillait comme un escargot dans sa coquille. Il fallait réfléchir vite. Il devait absolument reprendre le contrôle de la situation. Il aurait pu appeler à l’aide si seulement sa voix ne s’était pas perdue quelque part dans sa poitrine. Personne ne l’entendrait de toute façon. La prochaine habitation se trouvait à trois kilomètres de sa maison.
Peut-être devrait-il tenter de s’enfuir en courant ? Non. Son agresseur était plus grand, plus baraqué, sans doute beaucoup plus fort que lui. James se sentait comme un minuscule insecte pris au piège dans la toile d’une araignée.
Peut-être devrait-il tenter de s’enfuir en courant ? Non. Son agresseur était plus grand, plus baraqué, sans doute beaucoup plus fort que lui. James se sentait comme un minuscule insecte pris au piège dans la toile d’une araignée.
Son esprit s’affolait. À quoi bon se bercer d’illusions ? Elle ne pouvait pas se distraire, elle ne pouvait pas échapper au cauchemar du passé ; il hantait chaque minute de ses journées, envahissait ses nuits, comme une chauve-souris noire et rapide, la rendant malade. Elle avait essayé de prendre contact avec une enquêtrice du commissariat de Ragmullin, mais n’avait reçu aucune réponse. Tant pis pour le filet de sécurité. Sa volonté de découvrir la vérité primait sur tout le reste. Ainsi, après avoir épuisé tous les recours possibles, elle avait décidé de se débrouiller seule.
Lottie se dirigea quant à elle vers le frigo. Pas de vin. Merde. Elle ne buvait plus ; du moins, plus autant qu’autrefois, se rappela-t-elle. C’était le genre de moments où l’alcool lui manquait le plus. Ça l’aidait à dissiper le stress de la journée. Elle ne fumait même plus. Bon, si, de temps en temps, quand elle prenait un verre. Lottie ou la contradiction incarnée ! Elle aurait dû emporter quelques Xanax de l’armoire à pharmacie de Susan Sullivan. Mais elle ne ferait jamais ça.
La plupart du temps, elle se détestait, haïssait ce qu’elle était devenue. Ce qu’il avait fait d’elle. Elle se promit qu’un jour elle le ferait payer. Elle ne savait pas quand ni comment, mais, un jour,son heure viendrait et elle serait prête. Il n’avait montré aucune clémence, ne lui avait témoigné que du mépris. Elle ferait la même chose.
— Qui sème le vent récolte la tempête, dit-elle à son reflet dans le miroir.
— Qui sème le vent récolte la tempête, dit-elle à son reflet dans le miroir.
Rares étaient les membres du personnel à s’aventurer dans les sous-sols. On disait que les condamnés à mort avaient passé leurs derniers instants entre ces murs. Des murs encore tout imprégnés des soupirs des âmes condamnées.
L’histoire du bâtiment était parfaitement connue des hommes réunis dans l’un des cachots des catacombes. Ils se tenaient en cercle comme des prisonniers attendant un sursis à l’exécution.
L’histoire du bâtiment était parfaitement connue des hommes réunis dans l’un des cachots des catacombes. Ils se tenaient en cercle comme des prisonniers attendant un sursis à l’exécution.
Elle le sentait si proche d’elle, pas seulement physiquement, mais aussi intellectuellement. Boyd la perturbait. Inversement, elle aurait aimé sentir ses bras autour d’elle, savourer son étreinte réconfortante. En même temps, elle savait que s’il tentait un geste, elle le repousserait. Bienvenue dans le monde de la glaciale Lottie Parker. Son humeur était parfaitement en phase avec le temps.
Elle comptait les objets. Une obsession, disait Boyd. L’ennui, disait Lottie. Mais elle savait que cette manie remontait à l’enfance. Incapable de surmonter le traumatisme qui avait marqué les premières années de sa vie, elle s’était mise à compter pour se distraire de choses et de situations qu’elle ne pouvait pas comprendre. Avec le temps, c’était simplement devenu une habitude.
Elle faisait de son mieux avec ses enfants, même si elle n’avait pas toujours le cœur à veiller sur eux, à les écouter. Elle n’avait plus le cœur à grand-chose d’ailleurs. Une part d’elle-même était partie avec Adam quand il avait quitté ce monde. Cliché ou pas, c’était la vérité. S’il n’y avait pas eu ses enfants… mais bon, elle en avait trois. La vie continue.
Ses yeux bleus vifs étaient une réplique exacte de ceux de son père. Les yeux dont Lottie était tombée amoureuse continuaient à vivre, dans ceux de sa fille magnifique.
Acheter les livres de cet auteur sur
Les Dernières Actualités
Voir plus
Auteurs proches de Patricia Gibney
Lecteurs de Patricia Gibney (64)Voir plus
Quiz
Voir plus
Romans de terroir et autres récits
Qui a écrit "Jean de Florette" et "Manon des sources" ?
François Mauriac
Jean Giono
Marcel Pagnol
10 questions
17 lecteurs ont répondu
Thèmes :
littérature françaiseCréer un quiz sur cet auteur17 lecteurs ont répondu