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Citations de Pascale Pujol (17)


Quand j'ai proposé en conseil d'administration de rendre obligatoire le covoiturage des enseignants et d'installer des toilettes sèches, tout le monde m'a ri au nez. Même le projet de potager bio communautaire en milieu urbain ne les a pas intéressés.
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Un bon chômeur est un chômeur radié.
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vous arriveriez à radier quelqu'un qui n'est même pas inscrit chez nous.
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Et, à partir de là, ce qui résonne entre nous, cet écho persistant qui m'obsède, il m'en refuse la clé avec obstination, comme si cette connaissance risquait de l'affaiblir et de sceller sa perte.
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Par désœuvrement, j'en viens à observer les humains, occupation qui jusqu'à présent m'a toujours passablement ennuyée. Je n'ai jamais vraiment saisi le sens de leurs gesticulations, de leurs préoccupations, de leurs querelles mesquines et sans intérêt, pas plus que de leurs petites émotions futiles et changeantes.
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nous voulons créer un foyer pilote : accueil d'étudiantes et de prostituées, sur le même site.
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Tiens qu'est-ce que je vous disais sur les poivrots du quartier, regardez le petit vieux qui entre, là; il va prendre son petit ballon au comptoir, un dé à coudre j'appelle ça, et dès que j'aurai le dos tourné il ira s’asseoir sur une banquette, l'air de rien. Chaque semaine il nous vide tranquillement des stocks de sucre en poudre ou de sachets de moutarde, la serveuse le couvre, elle aime bien faire du social celle-là, excusez ma franchise mais je crois que ça l'occupe parce que c'est une mal baisée, d'ailleurs son mari l'a larguée.
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En pleine réunion mensuelle de votre association pour la défiscalisation des toilettes sèches, j'imagine ?
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Bref pour vous dire qu'ici, c'est un théâtre perpétuel de la vie, on voit des couples se faire, se défaire, des premiers baisers, des pleurs et des gifles, et pour en revenir à ces deux-là je ne comprends pas ce qui se passe entre eux.
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Les gens disparaissent et les maisons se ferment et que reste t-il de tout ça à part de pauvres souvenirs de rien du tout qui partiront bien vite en fumée avec nous ? Ce soir j'ai très mal au ventre, mais ce n'est pas la faim, c'est un grand vide qui s'est tapi à l'intérieur.
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Mon sang, mon sang, appelle l'amour de cet homme.
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Rocambolesque, très bien mené et bien écrit.
Une foule de personnage dont les destins se rencontrent à la fin dans une apothéose quasi burlesque.
On en redemande déjà tout en imaginant très bien le film que l'on pourrait tirer de ce sympathique roman.
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Je ne suis revenue ces jours-ci que par obligation, pour la vente. Et d’un seul coup, sans que je comprenne pourquoi ni comment, la maison m’a aimantée, happée, avalée, brassée, jusqu’à ce que je retrouve un nouveau centre de gravité.
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Si j'avais été juste à l'heure je ne l'aurais jamais croisée. Si Jean-François n'était pas perdu au fond de la réserve, elle serait déjà repartie avec Gogol ou Merleau-Ponty, que sais-je et peu importe. Mais elle est là, ses yeux vrillés dans les miens, elle attend une réponse; les mots se bousculent dans ma tête mais restent coincés dans ma gorge. Puis deux années de ma vie remontent en une crue amère et violente que je ne peux contenir.
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Je la trouve au fond du jardin, concentrée sur le saccage méthodique d’un parterre de tulipes. Elle arrache oignons et mauvaises herbes à mains nues avec la même détermination. Autour d’elle, des amas de végétaux coupés et des monticules de terre parsèment le jardin à la manière de taupinières étranges. En m’approchant, je vois qu’elle juste passé un vieux chandail sur sa chemise de nuit et qu’elle est en chaussons. Des mèches grises sont plaquées sur son crâne, et d’autres tombent sur ses yeux. Son regard fixe est comme planté en terre.
– Maman ? (« La boîte à secrets »)
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Ce matin, je suis assis dans le métro face à une jeune femme qui se maquille. Je détourne le regard, agacé par ces gestes intimes et légèrement vulgaires, cette façon de lever à peine le menton et d’entrouvrir les lèvres pour en dessiner le contour avec un crayon, d’en colorer la pulpe au pinceau puis de les presser en un obscène simulacre de baiser. Elle prend son temps, en s’aidant d’un minuscule miroir de poche qu’elle tient entre nous, et les coups de frein ne font pas trembler sa main. Je détourne le regard, en effet ; mais non sans l’avoir d’abord observée à loisir, entre désir et répulsion. Avant de maquiller ses lèvres, elle a poudré son visage d’une main experte, d’abord avec un pinceau, puis avec une petite éponge dont elle a caressé son front, l’arête de son nez et son menton. Ensuite, elle a tracé un long trait noir sur ses paupières et épaissi ses cils d’un geste patient avec une petite brosse à mascara, aboutissant à ce que ma mère appelait un regard de gitane. Tous ses accessoires d’ensorceleuse, elle les tire d’une petite pochette en velours pourpre, nichée dans son sac béant posé sur ses genoux : entre rouges à lèvres et crayons, poudriers et pinceaux, les tubes de coton irisés de deux tampons accrochent la lumière. (« Vernis à ongles »)
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Son appétit aussi faisait plaisir à voir. C'est d'ailleurs cela qui avait d'abord séduit Guillaume la première fois qu'il l'avait invitée au restaurant, que cette fille si menue mange un cassoulet avec tant d'adorable gloutonnerie. Avec le recul, il avait compris que le choix du lieu, une auberge de spécialtés du Sud-Ouest, aurait pu être catastrophique avec n'importe quelle autre étudiante. A coup sûr une autre aurait chipoté ou même refusé ce plat roboratif à base de haricots blancs péteux et de morceaux de viande confits baignant dans la riche sauce à la graisse et à la tomate, mais Sandrine était aux anges. Elle s'était léché les doigts sans se départir de son air de princesse et avait saucé son assiette avec de grandes tranches de pain de campagne.
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