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Critiques de Ophélie Bruneau (112)
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La dernière fée de Bourbon

L’histoire avait un contexte plutôt intéressant mais elle ne m’a pas vraiment transporté. Certains passages au cours du récit m'ont paru un peu longs et les personnages manquaient de charisme et n’étaient pas donc pas très attachants.

En revanche la mythologie autour des diwas, êtres magiques semblables à des salamandres était originale et fascinante.

Bref malgré une écriture agréable je n’ai pas réussi à visualiser plus amplement la fameuse île Bourbon que je voulais découvrir à travers ce roman.

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La dernière fée de Bourbon

J'ai adoré me retrouver sur l'île de Bourbon (la Réunion aujourd'hui) en 1873 sous l'empire britannique car l'auteure réussie le pari de nous faire voyager avec elle. En effet, on sent qu'elle a fait des recherches car grâce à ses descriptions, elle nous dépeint parfaitement les paysages, les couleurs, les odeurs, les us et coutumes d'une île qui est restée sous le joug anglais... C'est extrêmement enrichissant !



Cependant, je dois dire que j'ai eu du mal à me projeter dans l'intrigue aux côtés de l'héroïne, Lisha. Je suis restée simple spectatrice durant les deux tiers du roman et c'est assez étrange comme sensation car cela m'arrive rarement. Je crois que Lisha et les autres personnages n'ont pas réussi à susciter complètement mon empathie. Le problème de celle-ci, est qu'elle est beaucoup trop en retrait. Certes, on parle de condition de la femme ici. A cette époque, elle est censée ne pas avoir d'avis et tenir la maison. Elle vit des moments difficiles et doit prendre des décisions compliquées malgré son jeune âge. Elle peu donc parfois être attachante. Cependant, le reste du temps, elle est conforme au rôle qu'on attend d'elle et manque de passion, tout comme l'intrigue. J'aurais préféré qu'il y ait davantage de sentiments qui s'en dégage car certains passages auraient dû davantage me toucher étant donné que je suis une grande sensible et cela n'a pas été le cas. Il y a également quelques longueurs et cela est renforcé par le manque d'action.

Pourtant, j'ai beau m'être focalisée sur les points négatifs, tout n'est pas à jeter loin de là. L'intrigue est originale et mêle uchronie, fantastique et parfois steampunk avec le côté industriel, et ceci avec beaucoup de talent !



Vous l'aurez compris, mon seul regret est que je n'ai malheureusement pas réussi à vivre complètement l'histoire aux côtés des personnages. Il s'agit certainement d'une question de sensibilité car le roman est bien écrit et l'univers extrêmement intéressant à découvrir.
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La dernière fée de Bourbon

Avant tout, petit point sur la couverture. Je la trouve magnifique, c’est en parti ce qui m’a fait craquer et pré-commander ce livre. Nicolas Jamonneau a fait un super travail. J’adore le visage et les cheveux, je trouve qu’ils sont supers bien fait. Le visage est très expressif, tout est beau. Je m’attendais juste à un peu plus de couleurs genre du rouge mais sinon c’est une couverture parfaitement réussie.

C’est le premier livre d’Ophélie Bruneau que je lis et je ne suis pas du tout déçue, bien au contraire. Cette histoire m’a donné envie de découvrir un autre livre de cet auteur.

J’ai tout de suite accrochée et je me suis laissée embarquer avec Lisha sur l’île Bourbon grâce à Ophélie. Le monde créé par l’auteur est super intéressant, pendant un bon moment j’ai eu du mal à lâcher le livre. Il y a eu quelques longueurs mais rien de bien méchant, en tout cas ça ne m’a pas fait changer d’avis sur ce livre et son auteur.

C’est une histoire qui ne parle pas que de fée, on aborde aussi l’esclavage, la révolte du peuple, l’extrémisme, … J’ai vraiment apprécié déambuler dans cette île et essayer de découvrir ce qui se trame.

Au niveau des personnages, je me suis régalée. Il y en a qu’on déteste tout de suite et d’autre qu’on adore et qu’on aimerait le voir plus souvent.

Lisha est peut-être jeune mais franchement ça ne se ressent pas. J’ai vraiment aimé son caractère, sa façon d’être, d’évoluer, de s’adapter, ….

J’ai moins aimé Narcisse, heureusement qu’on ne le suit pas très longtemps.

Par contre, le lieutenant Macey, j’en aurais bien voulu plus. Il m’a beaucoup plu et j’avais envie d’en savoir plus sur lui. Je suis contente de l’évolution de ce personnage.

Pour Jocelyn, je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il se passe et comme je préférais le lieutenant, je suis contente de la tournure des événements, même si je n’ai pas forcément voulu ce qu’il lui arrive.

La fée est également importante et encore une fois, je ne m’attendais pas à cette fin pour elle.

Autre personnage important, les diwas. J’ai beaucoup aimé découvrir ces petits êtres que j’ai adorés. Ils apportaient un petit plus dans le livre je trouve.

L’univers de l’auteur est riche et bien travaillé. Une fois commencé, il est difficile de s’arrêter de lire. On a envie de savoir comment tout ça va se terminer. C’était un très bon moment de lecture et j’ai hâte de découvrir un autre livre d’Ophélie.
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La dernière fée de Bourbon

La dernière fée de Bourbon est un roman qui ne ressemble à aucun autre. Les personnages sont très bien créés et les descriptions nous permettent de rentrer dans l’histoire facilement. Si le début peut paraître long, la suite est quant à elle addictive. Un roman qui se savoure et qui, une fois refermé, nous laisse rêveurs.
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La dernière fée de Bourbon

C’est avant tout l’illustration de couverture offerte par Nicolas Jamonneau qui m’a attirée vers cette histoire. Après avoir vu le nom d’Ophélie Bruneau en haut de la première page et après avoir pris connaissance du thème, le doute n’était plus permis : La Dernière Fée de Bourbon devait absolument aterrir dans ma bibliothèque.

Elodie l’ayant aussi en sa possession, nous nous sommes donc lancées dans une lecture commune pendant laquelle nous avons tenté d’échanger sur nos impressions. Bien vite, nos discussions ont fait ressortir la richesse du contexte (très imagé), la densité de l’intrigue (il s’en passe des choses) et la beauté du style (très agréable à lire) mais il nous a manqué, à toutes les deux, un peu d’empathie envers l’héroïne. Un beau roman qui fait voyager mais qui a manqué un tout petit peu d’émotions, à mon goût.



Le moins que l’on puisse dire c’est que ces 300 et quelques pages nous font voyager au coeur de l’île Bourbon (actuellement l’île de la Réunion). L’auteure maîtrise son sujet et elle sait nous dépeindre les couleurs, les senteurs et le climat des lieux qu’elle affectionne tant. Je m’y serais cru alors que je n’y ai jamais mis les pieds et j’ai vraiment apprécié cette sensation. J’imaginais parfaitement les scènes, les montagnes, le volcan, la verdure… et les habitations un peu perdues au bout des chemins discrets. Un vrai dépaysement.

Mais Ophélie Bruneau ne nous amène pas seulement sur une île lointaine, elle nous entraîne également dans une époque reculée : le dernier quart du XIXe siècle, 1873 exactement. Son postulat de départ est simple et relève de l’uchronie : l’île Bourbon est restée aux mains de l’empire britannique (et non de la France). Ainsi, les colons anglais tentent de convertir les habitants locaux à leurs us et coutumes, et cela passe, par exemple, par les tenues très victoriennes de l’époque. Une nouvelle fois, je n’ai pas eu grand mal à m’imaginer les figures féminines dans ces robes cintrées et peu pratiques. Apparemment le corset était de plus en plus abandonné dans le quotidien à partir des années 1870 et la crinoline n’était plus vraiment à la mode, mais je pense que vous pouvez vous faire une assez bonne idée des silhouettes. Quant aux hommes, notamment les soldats, là aussi, je n’ai pas eu de mal à rassembler quelques images au cours de ma lecture.



Outre les tenues, la présence de colons britanniques sur l’île Bourbon entraîne surtout un sentiment d’oppression chez certains locaux. Ainsi, un groupe de rebelles baptisés les Pailles-en-queue (d’après un oiseau fréquent sur l’île), multiplie les manifestations et même les attentats contre le pouvoir anglais.

Marié à un mauricien capitaine de l’armée britannique, Lisha se retrouve coincée entre deux mondes. Doit-elle suivre ses origines et son sang et donc s’allier aux indépendantistes ou au contraire suivre la voie tracée par son mariage et donc soutenir son époux et l’empire britannique ? Au fil des pages, la jeune femme et le lecteur découvrent que le choix n’est finalement pas si simple, car pas si manichéen. Nul rôles de gentils et méchants à distribuer aussi facilement car indépendantistes ou colons, chacun se bat pour une conviction, bien souvent pas si altruiste que ça. Et l’on comprend bien vite que les diwas, ces petites créatures « féeriques » sont au centre des débats. Certains veulent les éradiquer, d’autres les exploiter et heureusement, plusieurs militent pour leur protection.



Lisha se retrouve au milieu de cette cacophonie, veuve après seulement 3 mois, sans le sou, reniée par sa famille adoptive et ne pouvant faire confiance à personne…

J’ai trouvé l’intrigue particulièrement dense, travaillée et souvent surprenante car je ne m’attendais pas du tout à certains retournements de situation. Il n’a d’ailleurs pas toujours été facile de suivre – et surtout de se souvenir – de chaque action, tant il se passe de choses ! Mariage, nouvelle vie, attentat, kidnapping, combats, courses-poursuites, plans de bataille… l’héroïne ne chôme pas et les méninges du lecteur non plus ! C’est rythmé et très riche. Finalement peut-être un poil trop, parce qu’on a du mal à tout intégrer. Mais c’est un bémol qui m’est vraiment personnel, moi qui ai du mal à me concentrer et à rassembler mes souvenirs.



J’ai donc apprécié la teneur de l’intrigue et la vivacité narrative de l’ensemble… mais j’ai surtout aimé le contexte. Géographique et historique, oui, je vous en ai déjà parlé précédemment. Plus que ça, c’est cette petite touche de fantastique qui m’a séduite. Les diwas restent discrètes, font partie du décor… et pourtant, elles sont au coeur de l’histoire et du combat et semblent toujours être là, à quelques mètres de l’héroïne, dans l’ombre mais prêtes à l’action.

J’ai aimé comment Ophélie Bruneau à insérer ces créatures à son histoire et la façon dont elle les traite. Les diwas sont intimement liés à l’île de Bourbon et à la dernière fée dont je ne vous révèlerai pas l’identité. Même si ce ne sont pas des créatures de Faerie traditionnelles, pour moi elles possèdent toutes leurs caractéristiques… et ce fut donc un plaisir de les rencontrer sur une si belle île !



Vous allez vous dire, « mais en fait, elle a tout aimé ! »… eh bien oui, mais. Le mais réside pour moi dans l’héroïne. Ne vous inquiétez pas, Lisha est une jeune femme agréable à suivre, courageuse, déterminée, intelligente et qui s’adapte vite aux nouvelles situations… mais il m’a manqué un je-ne-sais-quoi grâce auquel j’aurais pu m’attacher davantage à elle. Je n’ai pas vibré avec elle, je n’ai pas eu cette « identification » qui fait que certaines lectures sont intenses. Pourtant c’est une héroïne plaisante, je me répète, et en laquelle j’aurais pu me reconnaître… mais je crois que le hic a résidé dans l’utilisation de la troisième personne du singulier. Alors parfois ça n’empêche pas de créer un lien fort avec un héros et parfois ça met une petite barrière entre lui et le lecteur et ça a été le cas cette fois.

La Dernière Fée de Bourbon a été une aventure que j’ai eu beaucoup de plaisir à suivre, à regarder sur le côté, mais, même si j’ai réussi à me projeter au coeur de l’île, je n’ai pas réussi à vivre l’histoire en même temps que son héroïne ; j’ai suivi celle-ci de façon un peu détachée et c’est ce qui fait que cette lecture fut agréable et divertissante, mais pas aussi intense en émotions que je l’aurais espéré.



Colonisée par l’empire britannique, l’île Bourbon recèle en son sein, non seulement un groupe d’indépendantistes prêts à tout pour vaincre l’envahisseur mais aussi et surtout des créatures féeriques sur lesquelles tous les regards se tournent. Catapultée au milieu de ces intrigues, la jeune Lisha va découvrir quelques secrets bien gardés et apprendre à faire des choix par elle-même, quelles que soient les conséquences.

La magnifique illustration de couverture offre un bel aperçu de l’univers dans lequel vous allez plonger… attention, n’oubliez pas votre ombrelle et surtout, n’approchez pas trop les salamandres du volcan, elles sont mortelles !
Lien : http://bazardelalitterature...
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La dernière fée de Bourbon

Ce livre réussit quelque chose d'assez peu commun: pendant longtemps, rien ne se passe, mais pourtant on ne s'ennuie pas.



Je m'explique: le premier bon tiers du livre parle mariage et vie en bonne société, yay! Et en même temps, ça se lit tellement vite que franchement, j'en suis arrivée au dit tiers en un rien de temps. Après, il se passe pas grand chose pendant encore un bon tiers mais déjà on entre plus dans le sujet: diwas, conflits, complots. Et bien sûr, la fin est de toute beauté. Seulement en lisant le résumé on s'attend à bien plus d'action.



Manque d'action excepté, le livre est bon. L'Histoire parallèle est plutôt plausible (juste, je trouve bizarre que les gens utilisent toujours le français sous domination anglaise, mais je suppose qu'il faut du temps pour changer cela), l'ambiance de l'époque est respectée. Tellement bien que mes aspirations féministes se sentent mal face à la condition de la femme. Et l'opposition entre développement industriel, superstitions et... ouverture d'esprit disons, déjà présente à l'époque est parfaitement illustrée par l'histoire des diwas.



En revanche, l'histoire des enfants de l'étang est complètement sous-exploitées. J'ai eu l'impression que cela sert uniquement à faire partir Lisha de l'île. J'aurais aimé plus.



Une bonne expérience dans l'ensemble tout de même.
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La dernière fée de Bourbon

J’ai tout de suite craqué pour la magnifique couverture de ce livre, réalisée par Nicolas Jamonneau ! J’avais également envie de découvrir la plume d’Ophélie Bruneau, qui participe notamment à l’extension des univers de Freaks’ Squeele et du donjon de Naheulbeuk, que j’adore. J’ai profité de ma visite aux Imaginales pour enfin sortir La dernière fée de Bourbon de ma PAL et le lire. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais une fois commencée, il m’a été impossible d’arrêter ma lecture !



On suit la jeune Lisha, tout juste mariée, qui retourne vivre sur son île d’origine – l’île Bourbon. Elle est une enfant de l’étang : enlevée très jeune à ses parents pour les punir d’avoir participé à une révolte, elle a été élevé par des nobles sur l’île Maurice mais elle est destinée à revenir sur l’île Bourbon à la suite de son mariage avec Narcisse. Une nouvelle révolution se prépare sur l’île et Lisha va y être mêlée, bon gré, mal gré. Le personnage narrateur change parfois pour nous permettre de connaitre toutes les facettes du récit, surtout au moment de la révolte.



Le livre commence avec une chasse aux diwas de feu : petites salamandres vivant sur le volcan, mortelles au toucher pour l’homme, elles sont tuées et ramenées en ville pour toucher une prime. Ce début ne m’a pas plu : j’ai beaucoup de mal à lire des descriptions de souffrance animale et l’extermination de ces petites créatures mignonnes et innocentes me brisait le cœur. Heureusement, dès la fin du premier chapitre, des groupes tentent de sauver ces esprits élémentaires !



La suite de l’histoire nous plonge dans le XIXe siècle. J’ai trouvé qu’il y avait énormément de recherches de la part de l’auteure pour décrire les paysages et surtout les us et coutumes de l’époque présentée. Les conventions sociales sont strictes : les différences entre les nobles et les domestiques, les colons et les colonisés, l’homme et la femme, sont encore fort marquées. Certains passages m’ont d’ailleurs fait sourire, par exemple le fait que le père de Lisha s’imagine que s’il dit à sa fille et à sa nièce de bien s ‘entendre, elles seront obligées de le faire, parce qu’il est l’homme de la famille et qu’il décide de ce qui doit être ou ne pas être sous son toit.



L’histoire en elle-même est très prenante : le chemin de vie de Lisha est pavé d’obstacles qu’elle doit surmonter tant bien que mal, mais toujours avec l’appui des personnes qui lui sont chères. Les rebondissements sont nombreux et souvent très surprenants. J’ai beaucoup aimé la façon dont Ophélie Bruneau lie la trame narrative avec des descriptions magnifiques de l’île. La magie est omniprésente dans cette histoire et nous fait rêver à un monde meilleur pour tous.



Lisha est une protagoniste très attachante : elle vit des moments difficiles et doit prendre des décisions difficiles malgré son jeune âge. Elle est pleine d’amour et d’innocence, même si elle a un caractère typé de la noblesse de l’époque : elle a besoin d’assistance pour s’habiller, pour faire à manger, pour se promener, bref pour un peu tout ce qui nous semble à nous – gens de l’époque moderne – des choses de la vie de tous les jours. J’ai aussi beaucoup aimé le personnage de Kala, domestique de Lisha plein de douceur et de joie de vivre, qui deviendra son amie, sa confidente et qui va se révéler être bien plus encore.



Seul petit bémol de ce récit, j’ai trouvé la part de romance un peu sous-développée par rapport aux autres aspects de l’histoire. C’est en accord avec les convenances sociales de l’époque, mais j’aurais apprécié un peu plus de fougue amoureuse de la part de l’héroïne. :p



Je recommande cette lecture prenante qui vous fera découvrir l’île Bourbon et le XIXème siècle. Une histoire de révolte et de magie, d’amour et d’esprits de la nature dans une ambiance aux teintes steampunk.
Lien : https://livraisonslitteraire..
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La Grande course au noyau-mémoire

Je viens de découvrir l’existence du Club de la Nouvelle : une collection de nouvelles en numérique éditée par ActuSF. Le format court a le vent en poupe en ce moment, et l’offre éditoriale s’accroît. Tant mieux pour moi 😊.



Cependant je n’ai pas été convaincu par le récit d’Ophélie Bruneau. Cette Grande Course pourrait être l’équivalent futuriste d’une compétition pour récupérer la boîte noire d’un avion crashé sur une île déserte, en plein ouragan. Remplacez boîte noire par noyau-mémoire, île déserte par planète sauvage et avion par vaisseau spatial et vous y êtes.

La compétition est ouverte à toutes les espèces de la galaxie. Les terriens ne sont pas fortiches dans ce genre de sport. Rob, hacker de premier choix, espère être le premier vainqueur.



L’histoire, courte, est une suite de dangers à surmonter jusqu’à la chute, pas idiote en soi, qui s’appuie sur l’idée de difficulté de communication entre espèces. En tout cas en étant gentil je m’étais dit que c’était cette idée qui planait. Mais en étant méchant, je pourrais dire que Rob aurait dû passer son code avant de conduire un véhicule. Je n’insiste pas pour laisser un peu de suspense.

Mais aussi, a-t-on vu une société permettant à quelqu’un de conduire sans valider son code ? Rob n’est pas le seul responsable dans cette histoire !



Donc une suite de péripéties sans dialogues (quelques phrases monologues quand même) – ça me manque quand il n’y a pas de dialogues – et une fin qui, à y regarder à deux fois, est assez décevante.

Pas un bon choix pour mon premier essai dans ce club.

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Malpertuis I

Les éditions Malpertuis nous servent une anthologie fantastique avec 23 nouvelles étonnantes !

Une crème pour les amateurs du genre !

Difficile d'en sortir vraiment déçu car les nouvelles sont différentes des unes des autres !



Tout le monde y trouve son compte !



Une porte vers l'au-delà de Jean-Michel Calvez : Une histoire de porte vengeresse qui se laisse lire... mais il manque quelque chose...



V comme... de Benoit Giussepin : Une nouvelle choquante dont le rebondissement rassurera plus d'un lecteur !



Fais-moi confiance de Nico Bally : Cette nouvelle est une farce. Trop courte à mon goût néanmoins pour être vraiment déguster !



Ceux du Marais de Sylvie Miller : Une histoire de vague sorcellerie dans le monde paysan. L'auteur retranscrit bien le langage familier. A tort ou à raison ?



Golem de Dancefloor de Laurent Fétis : Une nouvelle surprenante, vraiment pas mal ! L'histoire d'un Golem égaré dans notre monde !



AOC Dealu-Mare de Romano Vlad Janulewicz : L'horreur dans le vin, à défaut d'avoir la vérité... Manque de saveur ?



La Cité de Neige de Nicolas Kempf : Conte fantastique presque féerique qui ne finit pas très bien. Une chute servi peut-être froidement...



Le miracle de fusain de Patick Eris :Comme pour la nouvelle précédente, on se rapproche du conte de fée. Comme pour la nouvelle précédente, la chute manque d'éclat !



Les disparus de Saint-Bosc de Lucie Chenu : Une nouvelle mélancolique ! Intéressante de surcroit !



L'appel de la lune de John Everson : Une nouvelle vraiment pas mal ! Quand l'attraction de la lune devient trop forte ...



Comme une étoile filante de Clara Williams : Un chanteur prêt à tout pour sortir de la médiocrité. Nouvelle moralisatrice que j'ai bien aimé pour ma part !



Noirescence de Sophie Bataille : Une histoire de voix qui subsiste dans un monde se dissolvant. Rester attentif pour apprécier !



Merlignies de Jess Kaan : Une histoire de citrouille ! Bref, tout commence dans un village où les habitants ont disparus ! Une nouvelle de qualité !



La poupée crucifiée de Brice Tarvel : Un paranoïaque qui se sent persécuter et qui l'est pour de vrai ! Imaginez le topo !



Les treize loups de l'Erdre d'Ophélie Bruneau : Une nouvelle fraîche assez plaisante. Une histoire de loups-garous dans les rues de Nantes !



Les Chemins de Khtâr : Portrait dressé d'un enfer ? Énigmatique !



La petite fille au Mort de Claude Mamier : Une petite fille s'entiche d'un mort-vivant. Nouvelle qui laisse un goût amer...



Je guéris le cancer de Guillaume Suzanne : Prêt à tout donner pour guérir d'un cancer ? Pas mal, même s'il manque un peu de surprise !



Chien de garde de Jacques Fuentealba : Une histoire d'un pauvre gars éperdument amoureux d'une femme, le genre croqueuse d'hommes exécrable et dominatrice, à la beauté irrésistible. Cette même femme est entourée d'une meute de chiens... Mieux vaut pas être à la place du pauvre type, je vous le dis !



Peau douce, peau froide de Jean-Pierre Planque : Nouvelle vraiment appréciable ! Une histoire d'un mec qui change constamment de peau et finit par ne plus en avoir ! Le côté débauché donne un certain charme !



Plume d'ange (Annonciation, court-bouillon, putréfaction) de Sophie Dabat : Encore une nouvelle style conte de fée, ce n'est pas mauvais mais là encore la chute manque de pimpant !



Ekphrasis de Léo Henry : Une histoire de goût exaltante. L'auteur manie les comparaisons et les métaphores avec volupté !



Béni soit le péché de Brian Hodge : L'anthologie finit avec ce qui est pour moi la meilleure nouvelle du recueil. Un groupe d'homme qui exalte le pêché sans espoir de pardon dans le but de faire enfin tomber le voile ! Fallait y penser !
Lien : http://jldragon.over-blog.co..
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Nino l'esquisseur

Ce titre est une nouvelle exclusivement numérique, se situant dans l'univers de L'Ouroboros d'Argent. Il vaut mieux avoir lu le roman d'abord, où vous manqueriez les petits clins d'oeil qui y sont faits.



Nino est un adolescent habitant le village de Soleil-du-Diable. Sa nature de lorgnefée implique des pouvoirs réduits, ce n'est donc pas un grand sorcier. Pourtant, il n'est pas amer ni vraiment complexé. Il adore compléter les archives familiales avec les croquis qu'il réalise chaque fois qu'il rencontre une fée. Les gens capables de les observer sont rares.



Dans cette nouvelle, on le découvre en pleine course-poursuite. La fée qu'il a débusquée est d'une espèce qu'il n'avait encore jamais vue, mais surtout, elle ne tient pas en place. C'est un garçon complètement investi dans ce qu'il entreprend, dans la mission qu'il s'est donnée dans la vie. Hors de question d'abandonner avant que l'esquisse soit complète ! Cette histoire bucolique est une belle ode à la Nature : on fourrage les buissons, on franchit les ruisseaux, on gravit les montées et dévale les descentes aux côtés de Nino… pour arriver sur les terres d'un voisin tout sauf commode.



Malgré le format court de cette histoire, j'y ai pris beaucoup de plaisir. J'ai aimé découvrir les coulisses de L'Ouroboros d'Argent et surtout en apprendre davantage sur le pouvoir de Capucine à travers l'escapade de Nino. C'est le seul point qui m'avait fait défaut dans le roman. Ophélie Bruneau est parvenue à me faire apprécier ses personnages en quelques lignes à peine. Que ce soit l'adolescent un peu tête-brûlée ou sa tante qui déjouera les plans du voisin grognon en un joli pied de nez.
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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Nino l'esquisseur

Nino l’esquisseur est une nouvelle qui se déroule dans l’univers (et en même temps que l’histoire) de L’Ouroboros d’argent, roman de loups-garous. À ce titre, je pense que la nouvelle s’adresse plus aux lecteurs du roman, du fait que le cadre nous est connu.



Nino est un lorgnefée, à savoir qu’il est capable de voir les êtres féeriques. Or, ce n’est pas un don donné à tout le monde – l’un des loups-garous du roman possédait aussi ce don et la nouvelle nous permet donc d’approcher de plus près cette capacité, via un autre personnage. On le suit alors qu’il dessine le portrait d’une fée-fleur, à Soleil, la ville de sorciers qui apparaît également dans L’Ouroboros d’argent.



Nino l’esquisseur est une jolie nouvelle rafraîchissante, brève, qui nous balade à Soleil et dans sa nature verdoyante, auprès des fées et des ruisseaux. On ne cherchera pas autre chose et c’est bien assez. Un petit texte comme ça, plein de nature et de magie, fait suffisamment du bien à lire, pourquoi en demander plus ? Et comme il s’agit d’un texte court, on appréciera d’autant plus cette bouffée de soleil et de verdure – surtout quand la saison froide est présente. [Lire la suite de la critique sur le blog]
Lien : http://lullastories.wordpres..
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Walrus Institute 3 : Pulp Wars

Où des auteurs s'amusent à imaginer ce que serait une guerre du Pulp entre la maison Walrus et ses concurrents de chez Bang Bang Press.

Troisième volet des anthologies Walrus Institute, cet opus est dans la même veine que les deux précédents : drôle et délirant. On sent que les auteurs se sont bien amusés au jeu de l'auto-mise en scène !
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