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Critiques de Ophélie Bruneau (112)
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L'Enceinte 9

Suite à une terrible pandémie, le monde s'est réfugié derrière les murailles de plusieurs Enceintes. L'Enceinte 9 n'a aujourd'hui plus aucun contact avec les autres communautés et maintient son confinement. Isolée, la population est gérée par un système informatique appelé la Gestion. Un système qui, on le découvre bien vite, a ses limites. Les ressources sont épuisées. L'extinction de l'espèce humaine pourrait bien être en marche...





On fait aussitôt la connaissance d'Ysa qui vit dans l'Enceinte 9. Orpheline, elle a grandie dans la Pouponnière et se verra bientôt attribuer un métier auquel elle devra se consacrer toute sa vie pour le bien de la communauté. Ysa devient alors une nouvelle recrue de la police centrale, avec sa meilleure amie Lidari. Elle est rapidement dotée d'un implant de vision augmentée et est formée pour maintenir l'ordre et protéger la population. Mais lorsqu'elle est confrontée à des suicides en groupe et à la communauté non gérée, Ysa se révèle être un personnage engagé, prêt à agir pour sauver l'Enceinte.





Ysa est le genre de personnage plein de bonne volonté, sur qui on peut compter et je n'ai eu aucun mal à m'attacher à cette jeune héroïne. Ysa est notre espoir, celle qui, avec les bons alliés, pourrait bien changer les choses. Malgré tout, le lecteur a bien du mal à entrevoir des solutions et c'en devient inquiétant. C'est comme si le monde avait épuisé toutes ses chances, comme si il ne restait plus qu'une issue terrible, notamment mis en avant par le Collectif Fin du Monde.





Si tous ces éléments me rendaient extrêmement curieuse, quelques longueurs ont parfois ralenti ma lecture, ont cassé l'action. Il y a eu ces passages où je pouvais lire cent pages d'une traite puis mon enthousiasme retombait peu à peu, pour revenir un peu plus tard. Je n'étais pas spécialement fan de ce rythme irrégulier malgré mon grand intérêt pour l'histoire et les personnages. La fin du roman me laisse aussi plutôt partagée, puisque que j'ai la nette impression de ne pas avoir eu toutes mes réponses, et l'envie d'explorer encore un peu ce monde ne m'a pas lâchée ...





Verdict : Malgré quelques défauts, j'ai découvert un monde futuriste des plus intéressants, des plus travaillés. Il est question d'un monde sur le point de s'effondrer et de héros déterminés à trouver une alternative, à reconstruire. On poursuit la lecture en espérant voir rapidement pencher la balance mais rien n'est gagné. C'est un scénario qui tient debout, qui effraie en même temps et on se laisse embarquer.


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L'Enceinte 9

Pour résumer, l’Enceinte 9 est une dystopie young adult plutôt réussie. Ophélie Bruneau propose un univers cohérent et crédible avec des questionnements d’actualité. Si j’ai été un peu moins convaincue par les personnages que par l’univers, j’ai apprécié l’absence de romance pour se consacrer sur les thèmes centraux du roman qui sont eux, vraiment bien exploités. Je pense que ce texte séduira les adeptes du genre ainsi que ceux qui, comme moi, aimeraient pouvoir s’y retrouver sans jamais y parvenir vraiment. Un chouette texte engagé, comme on en trouve toujours chez Lynks, avec une fin ouverte porteuse d’espoir pour l’humanité.
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L'Enceinte 9

--- Une douce tentation ---



En découvrant le synopsis de L'Enceinte 9, un mélange de post-apocalyptique et de dystopie, je me suis dit : « Pourquoi pas ? ». Certes, l'idée n'a rien de novateur mais, en règle générale, la recette fonctionne toujours aussi bien avec moi.



Verdict ? Malgré quelques bémols, j'ai globalement passé un bon moment de lecture. Je remercie donc les éditions Lynks pour cet envoi, et tout particulièrement pour les goodies que contenait la box littéraire !



--- Une héroïne qui sort des sentiers battus ---



Ysa, qui est représentée sur la couverture, n'est pas le genre de personnage que l'on a l'habitude de suivre. Grande, un chouïa trop musclée pour une jeune fille, parfois un peu gauche, elle est en effet aux antipodes des protagonistes féminins, belles et fragiles pour la plupart. Pour autant, elle ne tombe pas dans l'extrême opposé, à savoir l'héroïne badass, puisqu'à l'intérieur, Ysa est douce, gentille et, surtout, optimiste.



Le hic, c'est que l'auteure insiste trop sur ces qualités selon moi, réduisant son personnage à quelques traits de caractère, uniquement. Malgré cela, j'ai beaucoup apprécié Ysa et ses différences.



--- Dans la précipitation ---



Les débuts de L'Enceinte 9 m'ont beaucoup emballée, même si je m'y attendais. Une ville entière coupée du monde qui se meurt lentement suite à la diminution progressive des ressources disponibles ? Rien qu'avec ça, l'auteure m'avait déjà attrapée dans ses filets.



Cependant, une fois l'intrigue principale lancée, j'ai trouvé que tout allait beaucoup trop vite. Résultat : le récit manque de transitions et emprunte des chemins trop évidents, voire même faciles. C'est notamment le cas de la romance qui survient très rapidement et sans la moindre subtilité. Heureusement, il ne s'agit là que d'un tremplin pour la suite.



--- Une touche de politique sur fond de catastrophe ---



L'histoire va bien au-delà de celle d'Ysa, puisqu'elle aborde l'avenir incertain de l'Enceinte 9. Outre les aventures de notre jeune héroïne, nous suivons donc l'actualité des différents partis politiques qui s'expriment continuellement sur les actions à mettre en place, mais n'agissent jamais ! C'est d'ailleurs pour cette raison que des idées extrémistes émergent de la masse, poussant certains au suicide…



Et, honnêtement, j'étais ravie de découvrir ce qui se passait en coulisse !



--- Quelques surprises ---



Je l'ai souligné plus haut : la trame de l'histoire demeure classique. Je l'admets, à certains moments, j'ai eu peur de m'ennuyer. Toutefois, l'auteure est parvenue à me surprendre, insérant des rebondissements là où je ne les attendais pas. Un bon point pour L'Enceinte 9.



--- Le meilleur pour la fin ---



Comme dans tout roman jeunesse, les choses s'accélèrent brusquement quand approche le dénouement. Pour autant, je n'ai pas boudé mon plaisir, car le final est à mes yeux le plus grand atout de ce one-shot, bien que l'épilogue ne me convienne qu'à moitié. Et oui, je suis une éternelle insatisfaite !
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L'Enceinte 9

J’avais adoré La dernière fée de Bourbon d’Ophélie Bruneau. Quand j ‘ai vu que les éditions Lynks sortaient L’Enceinte 9, par la même autrice, mais dans un genre tout à fait différent, cela a titillé ma curiosité. Le résumé était très intrigant et la couverture sublime, avec ses reflets dorés dans l’implant oculaire de la protagoniste. Je remercie les éditions Lynks pour ce livre, ainsi que la très belle box qui l’accompagnait ! Petite anecdote drôle : quand j’ai cherché l’image de couverture à ajouter à ma chronique en tapant « enceinte 9 » dans Google, je n’ai pas vraiment eu le résultat espéré. xD J’ai classé ce roman dans la catégorie Rêverons-nous de moutons électriques ? du #pumpkinautumnchallenge !



L’univers de ce roman est assez surprenant : on se retrouve confiné dans une ville de 45 000 habitants régie par des règles strictes. Chacun doit participer à la Gestion pour le bien commun : on s’y voit assigner un travail, un logement, des vêtements. Les naissances sont contrôlées via des bons de naissance donnés au compte-goutte par l’administration. Une existence contrôlée qui était censée se terminer après quelques années d’enfermement, mais qui se prolonge depuis des dizaines et des dizaines d’années.



Ce climat aseptisé est cependant de plus en plus tendu et des factions rebelles voient le jour. Un peu comme chez nous, les politiques essayent d’avoir la main sur tout, sans pour autant trouver de bonnes solutions aux ressources manquantes et aux pénuries de nourriture. Ils font comme si tout était sous contrôle alors que le monde s’écroule autour d’eux. Certains habitants tentent de sortir de la Gestion en vivant dans l’ombre, d’autres, plus extrémistes, veulent détruire l’enceinte et ses occupants.



Ysa, notre protagoniste, est une surnuméraire : abandonnée dans une benne par ses parents qui n’avaient pas obtenu de bon de naissance, elle a été élevée à la pouponnière. On la rencontre alors qu’elle et sa colocataire et meilleure amie Lidari viennent de recevoir leur désignation de travail, elles vont entrer à la police. Tout membre d’intervention se voit poser un implant oculaire, aide indispensable à leur travail : comme les ressources manquent cruellement, ce sont des pièces récupérées sur les policiers morts et reconditionnées, charmant. 😀 « Grâce à » un acte frauduleux, Ysa se retrouve avec un implant trafiqué particulier : il développe une conscience propre. Bien que perturbant au départ, Zéro (nom donné par la protagoniste) va devenir un véritable allié dans la quête d’Ysa.



Alors qu’elle rentre chez elle, elle va aider un enfant de l’ombre et va alors se retrouver liée à ce petit groupe à part. Lidari va d’ailleurs tomber amoureuse d’Artemios, un des garçons de l’ombre. Les deux jeunes femmes commencent à vivre entre deux mondes et à voir les avantages et inconvénients des deux côtés. Une troisième solution se profile : et s’il était possible de sortir de l’Enceinte 9 ?



A la moitié du roman, un événement très surprenant et tragique chamboule tout. Ysa va alors partir à la dérive et forcer le destin, car elle n’a plus rien à perdre. Parviendra-t-elle à ses fins ou fera-t-elle plonger l’Enceinte 9 avec elle ?



J’ai beaucoup aimé que les chapitres alternent avec des communiqués, soit de l’autorité, soit des extraits d’interviews, des citations de forums clandestins… Une façon originale de nous plonger dans le contexte sociétal du récit.



Bien que j’ai beaucoup aimé l’histoire, j’ai trouvé que certains points étaient sous-utilisés. Qu’en est-il des autres enceintes ? Pourquoi ne pas avoir développé de technologies pour pouvoir sortir quand même ou analyser l’extérieur ? (alors qu’ils ont des implants oculaires et tablettes hyper technologiques) Le concept de l’IA est aussi sous-utilisé : le personnage de Zéro est très sympathique, mais il aurait pu amener une réflexion plus poussée sur le développement d’une intelligence et conscience artificielle.



Un récit dystopique original : une pandémie mondiale qui pousse la population à un confinement en enceintes, une société enfermée dans des règles strictes qui tend vers le chaos et les pénuries, des politiques qui cachent le désastre derrière de belles paroles, une protagoniste qui va tenter de renverser les choses au péril de sa vie. Une belle quête de vérité et de liberté !
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L'Enceinte 9

▪️ Il y a quelques semaines la maison d’édition Lynks a eu la gentillesse de m’envoyer une jolie box pour la sortie de leur dernier roman: L’Enceinte 9.



▪️ Après une terrible pandémie meurtrière l’humanité a été contrainte de se diviser en plusieurs enceintes, fermées et auto-gérées. Repliés derrière une immense muraille, les habitants de l’enceinte 9 ont perdu tout contact avec les autres enceintes et se trouvent dans une situation critique. La Gestion (logiciel permettant de gérer les besoins de la population) arrive au bout de ses capacités et les réserves sont insuffisantes pour permettre la survie de la population.



▪️ Dans cette dystopie nous suivons le parcours d’Ysa, une surnuméraire qui intègre les rangs de la police. On lui fixe un implant pour lui permettre d’avoir de nouvelles capacités et qu’elle puisse exercer au mieux son travail. Dès ses premières missions, Isa va être confrontée à de grave problèmes: suicides de masse, vol de nourriture.. Un collectif ayant pour objectif de mettre un terme à l’humanité pourrait être mis en cause. Isa va côtoyer l’ombre de l’Enceinte, et tous ses côtés sombres. Une seule question: Comment sauver l’Enceinte 9 avant qu’il soit définitivement trop tard?



▪️ Mon avis sur cet lecture est assez mitigé. Je ne sais pas si c’est à cause d’éléments extérieurs (la reprise un peu difficile, mon boulot etc) mais j’ai vraiment eu du mal à entrer dans l’histoire. J’ai trouvé le début un peu long et j’ai eu du mal avec la partie politique qui prenait beaucoup d’espace. J’ai quand même été très touché par certains passages et par certains personnages. Même si Ysa m’a semblé froide et peu attachante j’ai adoré Lidari et l’humour de Zéro. Je regrette que le roman n’ai pas été écrit en plusieurs tomes, cela aurait permis de développer un peu plus certains sujets comme l’intelligence artificielle.



▪️ J’ai quand même passé un bon moment de lecture, une fois l’action lancée on est happé par l’histoire et on est impatients à l’idée de découvrir chapitre après chapitre la suite des événements. L’univers post-apocalyptique est bien construit et c’était une lecture sympathique.



▪️ Merci aux éditions lynks pour l’envoi.
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L'Enceinte 9

Une histoire dont je ressors mitigée...



Dans ce roman, nous suivons Ysa dans une enceinte alors que le monde extérieur a été exterminé par un virus. Elle s’engage dans les forces de l’ordre et va alors appréhender le monde qui l’entoure.



J’avais été super emballée par le résumé et la couverture. Une sorte de post-apocalyptique avec un côté huis-clos vu qu’on se trouve dans une enceinte et tout ça dans un contexte de comptage des naissances par rapport aux denrées…



Et pourtant, je n’ai malheureusement pas vraiment réussi à rentrer dans l’histoire. J’ai trouvé que le rythme était assez lent et je n’ai pas été surprise. Je m’attendais à davantage de développement autour de l’effet huis-clos et finalement je me suis totalement perdue dans une multitude de descriptions sans grand intérêt pour l’histoire.



Vous l’aurez compris, je suis totalement passée à côté de ce roman contrairement à plusieurs autres lecteurs qui l’ont beaucoup apprécié… J’ai tout de même bien aimé le fait qu’elle n’épargne pas ses personnages dès le début, mais je regrette le manque de rebondissements… j’ai trouvé l’histoire très prévisible.



Je suis totalement passée à côté de l’histoire de L’enceinte 9 et me suis totalement perdue dans les longueurs descriptives. Je n’ai malheureusement pas réussi à m’attacher aux personnages et je regrette que l’ambiance en huis-clos n’ait pas été exploitée…
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L'Enceinte 9

J'ai mis beaucoup de temps à faire cette chronique, tout simplement parce que je ne savais pas par où commencer et c'est toujours le cas. Mais bon, au bout d'un moment, il faut se mettre un coup de pied aux fesses et se lancer. Je partais très positive en commençant ce roman, sans doute trop, parce qu'au final, j'ai été déçue...



L'idée de base était pour moi excellente et très bien trouvée. C'est pour cela que ce livre m'a de suite attirée (et puis bon, une couverture de Tiphs, difficile de lutter bien longtemps...). Alors, quand j'ai tourné la première page, j'avais cette impression que j'allais adorer ce voyage et que j'allais être surprise. Alors oui, les premières pages ce fut le cas, le temps que l'univers se mette en place et puis...



Le soufflé est clairement retombé. J'ai trouvé que l'histoire manquait d'action, de bouleversements et quand il y en avait, ils étaient beaucoup trop survoltés, voire même totalement mis de côté. D'autant plus que Ysa manque cruellement de sentiments, ou alors, ses priorités ne sont pas ce qu'elles devraient être... Au lieu de pleurer sur les pertes qu'elle vit autour d'elle et qui sont censées la rendre hyper triste, elle ne pense qu'à la technologie et à ce que son œil bionique peut lui apporter.



J'ai trouvé du coup que le tout manquait de réalisme et que Ysa se basait sur des choses qui n'étaient pas aussi importantes. Et c'est dommage, parce que c'est ainsi tout le roman. Il n'y a pas de véritables actions et encore moins de retournements de situation qui pourraient surprendre le lecteur. C'est dur à lire, mais parfois, je me suis tout simplement ennuyée, ne voyant pas l'utilité de certains passages, si ce n'est qu'à combler le récit.



Je pense que j'en attendais beaucoup, au vu de la couverture, du résumé et tout ce qui a été fait autour de ce roman. Je suis déçue de ne pas avoir accroché, parce que l'idée de base était vraiment très bonne. Mais pas assez exploitée à mon goût. Dommage... Ça aurait pu donner une dystopie complètement dingue !



​En résumé, un début et un résumé prometteurs, mais dont le soufflé est vite retombé. J'en suis la première déçue, parce que le roman avait beaucoup de potentiel, mais l'auteure est restée trop en surface, n'offrant donc pas l'action et les retournements de situations que semblait promettre le résumé...
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L'Ouroboros d'Argent

C'est une lecture assez sympa, même si je m'attendais, je dois l'avouer, à une autre fin. J'ai trouvé celle-ci beaucoup trop rapide. Même si l'histoire en elle-même est originale, il manque pour moi un peu d'action.

Cependant, j'ai apprécié l'écriture et les idées originales sur le mythe des loup-garous.
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L'Ouroboros d'Argent

[ 4.5/5 ] Axel connaît une vie stable et tranquille, entre son métier d'animateur auprès de jeunes enfants, sa petite-amie avec qui il vit une relation épanouissante, son colocataire (malgré son comportement étrange) et la petite maison que lui ont léguée ses parents. C'est un homme bon et sincère, gentil et patient. Bref, à la limite de la perfection si ce n'est que comme tout un chacun, il a enfoui certains secrets en lui. Des secrets lourds et étouffants qui vont bientôt refaire surface malgré lui.



À trois heures de route de là, Celia – au caractère à mi-chemin entre le cochon et la vipère : autoritaire, indisciplinée et un brin condescendante quand elle est dans une mauvaise passe. Quand elle se fixe un objectif, elle va droit au but. Pas de détours, pas vraiment de négociations, c'est la main de fer sans le gant de velours. Alors quand l'objectif en question touche à son grand-père bien-aimé, privé de ses pouvoirs de métamorphe depuis une vieille querelle il y a de cela trois décennies, plus rien d'autre n'a d'importance.



Axel va malencontreusement se trouver sur sa ligne de mire et se retrouver coincé dans une étrange course-poursuite au coeur du Massif Central, où il voguera entre prises d'otage, multiples métamorphoses, problèmes de coeur et de loyauté, sans compter qu'en voulant éviter Charybde, il tombera net dans la gueule de Scylla. La narration se concentre sur lui et c'est un personnage vraiment adorable. On comprend ses craintes et ses traumatismes, et au vu des épreuves qu'il a connues, il n'est encore que plus respectable d'être tel qu'il est de nos jours. Malgré son côté ‘rentre-dedans', on ne peut pas non plus nier que les intentions de Celia étaient nobles à la base. On ne parvient pas à la détester malgré ses décisions contestables et elle finira d'ailleurs par en payer le prix. Je ne l'ai pas sentie méchante, juste terriblement maladroite et impulsive. Cette inversion des rôles homme/femme m'a d'ailleurs beaucoup plu : il est rafraîchissant de voir que pour une fois, c'est un gentil garçon qui cherche à se dépêtrer des filets d'une simili bad girl !



Même les personnages secondaires sont attachants et intéressants, aussi sympathiques et authentiques que l'ambiance 'France profonde' qui se dégage de ce roman. Je regrette simplement que le concept des petites fées et esprits de la nature n'ait pas été plus développé, car quand l'intrigue a atteint son point culminant, l'explication m'a laissé un petit goût d'inachevé, comme si j'avais manqué un ou deux détails.



La plume d'Ophélie Bruneau m'a paru parfaitement équilibrée : travaillée, mais sans se noyer dans les descriptions. Avec de petites touches d'un humour subtil et universel pour venir encore un peu plus pimenter l'ensemble. Un délice !



Ce one-shot aux saveurs de road-movie est vraiment une belle découverte et mêle habilement actions et sentiments, sans tomber dans le manichéisme ou la caricature. Il introduit également quelques éléments nouveaux dans le mythe des loups-garous. L'ensemble sonne très vrai et ne connaît pas de temps mort. Je l'ai dévoré en une seule journée, et me suis presque sentie triste en tournant la dernière page de devoir déjà quitter les différents protagonistes. Bref, je suis conquise par cet éditeur sérieux dans son travail et cette jeune auteure pleine de promesses. J'ai réellement frôlé le coup de coeur et ai hâte d'en voir plus, d'un côté comme de l'autre.
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L'Ouroboros d'Argent

Axel est un jeune loup-garou animateur pour la ville de Nevers, il adore s’occuper des enfants. Il a une vie tranquille : un boulot qu’il adore, une copine dont il est fou amoureux, une maison en ville avec un chien, … Il se fond dans le décor, personne ne pourrait se douter de sa vraie nature. Mais sa petit vie tranquille va être mise à mal quand pour rendre service à sa meute, il va accepter d’aller à plusieurs heures de voiture de Nevers, chercher un héritage qu’un vieux garou a laissé à un membre de meute et qu’il doit ramener à Nantes. Comme Axel ne peut refuser de rendre ce service, le voilà parti direction le Sud.



De son côté, Célia est conviée par son grand-père à retrouver un artéfact qui le lie à une malédiction depuis des dizaines d’année. Un bien qui a justement appartenu au défunt dont Axel va récupérer une partie des affaires. Les chemins de deux jeunes gens vont se croiser et ça va faire mal…



J’ai bien aimé que l’histoire soit une sorte de quête pour Célia, presque une enquête même si c’est rapide et non un récit convenu sur les loups-garous. Cette recherche d’un artéfact qui a de l’importance pour Célia et sa famille semble plutôt être un prétexte à la rencontre de deux personnes, en tout cas, c’est ce que je croyais… c’est plutôt, en réalité, l’occasion pour l’auteur de nous donner sa vision du mythe du loups-garous, de sa façon d’être attaché ou non, à sa meute, aux traditions, ou au contraire de chercher à se construire sans tout cela.



La cause de Célia est noble. Même si pour les autres, elle va trop loin, qu’elle semble étrange, elle doit faire honneur à sa famille et son clan, elle doit retrouver une ceinture d’argent. Cependant, cela n m’a pas empêché, de la trouver agaçante, hautaine et parfois en dehors des réalités. Je ne suis décidément pas fan des dominants, je n’ai pas réussi à m’attacher à elle. Toutefois, l’auteure réussit à croquer un personnage qui ne laisse pas le lecteur indifférent ^^ Axel lui est presque trop parfait, gentil, attentionné, serviable, … heureusement qu’il a de petits travers, comme garder certaines choses secrètes.



J’ai été surprise de la survenue dans le récit du personnage de Léonie. Attention, je l’ai vite adoré mais elle m’a semblé tomber du ciel. Un de ces personnages secondaires qui ne l’ai pas vraiment… Soleil et ses sorciers c’est un lieu et des personnages à creuser selon moi ^^ J’ai vraiment bien aimé les parties du récit où elle recherche des infos, où elle accepte avec réticence mais humour l’aide de son voisin un peu collant,…



J’ai bien aimé les personnages secondaires de Capucine et Dérénik même si je n’ai pas eu assez de temps pour m’attacher. Tous les deux apportent un gros plus au récit, chacun dans son style, j’ai vraiment aimé. Ces personnages auraient mérité d’être plus développés, surtout Capucine et sa particularité. Une garoue née d’humains, spéciale, que l’on arrive à comprend parce que tout ça lui est tombé dessus sans qu’elle s’y attende. Elle est touchante. Et j’ai décidé de croire à la réalité de son don unique. Moi, j’ai bien aimé le couple Axel et Julie, ils ont une belle relation, assez juste, et j’ai aimé que le récit ne prenne pas la tournure qui me faisait un peu peur (les triangles amoureux très peu pour moi).



J’ai beaucoup apprécié les catégories de garous, c’est plutôt bien trouvé, j’ai pas vu venir la dernière même si je doutais que le personnage était spécial. Les aura-odeurs sont aussi un concept que j’ai trouvé bien trouvé.



L’écriture est posée, précise, fluide. J’ai bien accroché à la plume d’Ophélie et à la construction de son récit. C’est équilibré entre les styles des personnages et les termes employés sont bien trouvés. Il y a aussi de l’humour qui sillonne le récit et une fraîcheur bienvenue. On comprend certaines choses dans le récit, mais ce n’est pas gênant parce qu’il est court et se lit très bien. J’ai cependant trouvé la fin un peu trop rapide. Pour être exacte, si on a bien toutes les explications, les réponses à d’éventuelles questions, etc. je l’ai trouvé trop expéditive. C’est le seul bémol que je ferai sur cette histoire.



L’Ouroboros d’argent a été une bonne lecture détente, un énième style de lecture des éditions du Chat Noir. Vraiment, je crois que chacun peut y trouver le type d’histoire qu’il aime et la qualité lui permet aussi de tenter d’autres choses. Un peu comme moi. Je relirai avec plaisir Ophélie Bruneau et plus particulièrement avec la dernière fée de Bourbon qui est dans ma PAL depuis quelques mois.
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L'Ouroboros d'Argent

Il me fallait une lecture tranquillou et j’ai jeté mon dévolu sur L’Ouroboros d’Argent. Une agréable lecture parsemée d’inquiétude pour nos personnages.



C’est un livre doux mais pas totalement. Une course à l’artefact bien sympathique se passant au XXIe siècle, rempli de magie, de loup-garous, pour briser un « sort » et encore bien malgré eux certaines personnes sont embrigadées dedans.



J’ai bien aimé les différents caractères de tous les personnages. C’est diversifié. Le fait qu’on a plusieurs point de vue, du coup, met l’intrigue plus en profondeur sans rentrer dans les détails barbants. Nous apprenons les caractères de chacun. J’ai trouvé que les intrigues étaient bien traités sauf une car, on ne peut pas savoir sauf demander aux intéressés mais c’est mon côté curieux qui parle.

Le personnage que je me suis le plus attachée est Capucine. Cette jeune femme adorable, prend de l’assurance au fur et à mesure. J’étais vraiment contente qu’on voit ailleurs qu’autre Alex et Célia, ceux cités dans le résumé. Je ne m’y attendais pas et pour le coup, une sacrée surprise bienvenue. J’ai souri quand elle s’affirmait et prend de « l’audace » et j’étais intriguée par sa particularité. Une jeune femme qui manque de confiance et qui prend son destin en main.

Célia est colérique, et j’avais envie de l’étrangler comme pas possible jusqu’au point final et encore. J’avais envie de lui dire ses quatre vérités. Vous savez, les « héroïnes » et moi, c’est de sacrée histoire d’amour (ironique), et beh celle-là ne fait pas exception. Ce personnage féminin principal m’a fait sacrément enrager et ça a taché l’image des loups. Hé hé hé ! Claudio est un peu protecteur envers Célia, il l’aime beaucoup. Quel idiot. =P

Alex est un jeune homme amoureux. On va découvrir son passé et ce qu’il « cache ». Il grogne quand il le veut et a du courage pour ne pas tuer Célia. =P Julie, sa petit amie, est une humaine qui a la joie de vivre, aventureuse et courageuse. Dérénik, celui-là quel mystère ! Il est mimi ! =P

J’ai beaucoup aimé Léonie, cette femme joyeuse, elle m’a donné souvent le sourire. Mention spéciale à « mon petit loup ». =D



Tout doucement on fait la connaissance de ce monde sans rentrer dans les détails, on apprend le passé de certains protagonistes et on cherche le mystère derrière tout ça. Ophélie Bruneau a une écriture fluide et agréable, j’ai un peu dévoré son roman. Heureusement que j’ai La dernière Fée de Bourbon dans ma PAL. Bref, j’ai beaucoup aimé, les pages se tournaient toutes seules. Je voulais savoir la suite des événements, il y a des rebondissements, tout ce qu’il faut pour pimenter un peu l’histoire et j’avais une envie de dérouiller Célia. Oui, oui elle m’a gonflé la choupette.

Les loups garous de ce monde sont différents de ce que j’ai lu, enfin le fonctionnement, du peu qu’on sait, ça ne me plait pas du tout. =P Il peut y avoir le même ailleurs bien évidemment mais ça me grrrr aussi. N’empêche une pratique m’a retourné l’estomac mais reste dans l’esprit de la marche à suivre des meutes de cet univers. =D

Pour revenir à l’histoire, cette « chasse au trésor » à l’artefact n’est pas aussi aventureuse qu’une chasse au trésor comme Sydney Fox mais elle peut l’être à sa manière. Cet objet qui n’a rien demandé est recherché et va créer une pagaille et heureusement que les différents dominants des meutes concernés peuvent être courtois. Autour de cet objet, les secrets vont être dévoilés et les personnages vont se montrer en l’espace d’un week end. Il y a tout de même un rythme haletant en lisant le roman, il y a des retournements de situations et des mystères qui pimentent tout cela.





J’ai passé un très bon moment avec ce roman et j’en redemandais encore même si c’était terminé. =(
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L'Ouroboros d'Argent

Axel a accepté de traverser la ... [Suite de la chronique sur le blog !]
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L'Ouroboros d'Argent

Une histoire de loups-garous sur fond de courses-poursuites. On ne s'ennuie pas une minute durant la lecture, j'ai beaucoup apprécié les personnages de Julie, Dérénik, et Capucine. D'ailleurs, au sujet de celle-ci, je reste assez frustrée, j'aurais aimé en savoir plus sur elle... Après tout, on ne sait pas pourquoi c'est la seule à être capable de voir d'autres créatures magiques ! L'histoire des reliques aurait mérité un chouia plus de développement également.
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L'Ouroboros d'Argent

Bien que peu habituée aux histoires de loups-garous, j'ai apprécié cette incursion lupine.

Un road trip le temps d'un weekend entre Nantes, l'Auvergne et le Berry. Les régions sont familières, les lieux assez communs mais les légendes prennent vie à travers les personnages de ce roman. Loups-garous, sorciers et humains se côtoient.

L'intrigue est relativement mais l'exercice est remarquablement réussi puisque cette histoire fût inventée par l'auteure le temps d'un défi mensuel d'écriture et on ne peut qu'en être admiratif. Même si j'avoue que j'aurai aimé connaître plus de détails de la vie de Léonie ou comment Dérénik est arrivé chez Axel. Le système des meutes est remarquablement bien décrit et l'affaire des artefacts magiques est bien trouvée.

Une histoire qui laisse un peu comme un goût de trop peu et des envies de céder une fois encore à l'appel de la lune.

***
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L'Ouroboros d'Argent

Les loups-garous, c’est un de mes sujets de prédilection ! Alors quand j’ai su que les éditions du Chat Noir sortaient un ouvrage plein de loups-garous, je n’ai pas hésité ! J’ai lu ce livre juste après le roman de Anne Rice sur la même créature. On aurait pu penser qu’une jeune auteur française telle qu’Ophélie Bruneau pâtirait de la comparaison avec une plume aussi célèbre que celle d’Anne Rice.



Eh bien non. L’ouvrage de Anne Rice m’ayant laissé une impression mi-figue mi-raisin, j’ai été bien contente de plonger dans le road-movie français et garouesque proposé par Ophélie Bruneau ! On suit Axel, loup-garou qui préfère ne pas trop être ramené à cet état, et Célia, louve-garou tellement bien intégrée à sa meute qu’elle est en lice pour devenir le prochain alpha. Alors que rien ne devait faire se croiser la route de ces deux-là, la mort d’un homme, qui avait eu en sa possession l’Ouroboros d’argent, chamboule tout.



Ici, on a une sorte d’inversion des choses : le gentil dépassé par les événements, c’est Axel, la méchante qui ne recule devant aucun coup bas, c’est Célia, et ceux qui partent secourir le damoiseau en détresse sont sa petite amie et son colocataire asocial ! Bref, d’emblée, on sent que le récit va nous embarquer dans un sacré voyage.



Le roman est parcouru de bout en bout d’un ton ironique, décalé, qui fait que l’on se laisse prendre sans souci dans l’histoire. [Lire la suite de la critique sur le blog]
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L'Ouroboros d'Argent

Voici un roman que j'étais curieuse de découvrir. Le titre, la couverture, l'éditeur...bref une tentation.



C'est l'histoire d'Axel, un jeune métamorphe généreux, amoureux et serviable. Envoyé par sa "meute" récupérer un héritage, le voilà plongé jusqu'au cou dans les ennuis. Celia est une jeune métamorphe "pure" très caractérielle. Elle veut retrouver l'objet qui a rendu son grand-père infirme, et elle sera prête à tout pour l'obtenir. Quitte à presque tout perdre.



Au final l'ensemble est assez surprenant. L'auteur a choisi de ne suivre aucun cliché et c'est une très bonne chose. L'univers choisi est également intéressant, la ville de Soleil en particulier semble vraiment passionnante, néanmoins j'aurai bien aimé que ce soit un peu plus approfondis. Il y avait vraiment de quoi faire quelque chose de beaucoup plus profond. De plus, les personnages étaient variés et le peu que l'auteur nous en présente donne bien envie d'en savoir plus. C'est vraiment dommage que du coup les personnages soient simplement survolés.



L'intrigue elle, est plus simple mais permet un voyage très sympathique au gré des rebondissements de la situation. La volonté de l'auteur d'éviter les clichés est une bonne chose et donne une histoire plutôt réussie. Dans l'ensemble l'écriture mérite un peu plus de travail je pense, mais question scénario il y a des idées bien. Il faut que l'auteur persiste et approfondisse son écriture.



Dans l'ensemble c'est sympathique mais ce n'est pas non plus le roman du mois. De bonnes idées, des choses amusantes et l'absence de clichés (je me répète) rendent le tout agréable, mais l'écriture se retravaille encore un peu. Auteur à suivre.
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L'Ouroboros d'Argent

Comme tous les livres publiés aux Editions du Chat Noir, ce livre est très beau, grâce cette fois-ci à une belle couverture réalisée par Fleurine Rétoré, une illustratrice très douée!





Les chapitres sont soignés, et le style d’écriture fluide nous permet de rentrer vite dans l’histoire de Célia et d’Axel.

A chaque début de chapitre, Ophélie Bruneau reprend des paroles de chansons variées, françaises ou anglophones.



Au niveau de l’intrigue, on rencontre plusieurs personnages, tout d’abord Célia, descendante d’une famille de loups-garous, très dévouée à sa famille, qui va devoir aller chercher un objet particulier dans lequel est enfermé le sortilège qui a maudit son grand père à ne plus pouvoir se transformer depuis 30 ans.

Son dévouement et loyauté envers sa famille et sa meute la rende très agressive quand elle est en mission, et elle n’hésite pas à être violente pour atteindre ses objectifs. Je deteste ce genre de personnage, et la réaction qu’elle m’a provoquée signifie donc que l’auteur a bien retranscrit son caractère.



Face à elle, Axel, un garçon adorable, qui tente du mieux qu’il peut de ne pas penser à sa lycanthropie, qui est animateur en centre pour enfants, et qui sort avec une fille depuis quelques temps et vit en coloc avec son ami Dénérik. Axel va devoir aller récupérer un coffre à remettre à ses alphas, suite au décès de son propriétaire, qui n’est autre que l’homme qui avait lancé la malédiction sur le grand père de Célia. Vous voyez l’intrigue prendre forme non ?



Très rapidement, Célia va penser que la ceinture se trouve dans ce coffre fermé à clé et impossible à ouvrir puisque ce sont les alphas qui la possèdent ; Ce qui va finalement donner lieu à une traque entre les deux protagonistes, et à une recherche approfondie pour briser la malédiction.



J’ai passé un bon moment à lire cette histoire. Contrairement à d’autres lectrices qui ont pu être un peu désappointées par la fin, pour ma part, je l’ai trouvé bien, le seul hic, c’est vraiment sur le relationnel du final qui m’a interpellé mais bon, un évènement a fait en sorte que chaque personnage se recentre et fasse une trève. Et également, je n’ai pas fait de rapprochement avec la signification de l’ouroboros… mais bon, comme l’auteur est en dédicace le 6 Juillet à Trollune à Lyon, j’en profiterai pour aborder ce sujet.



Les personnages secondaires sont bien exploités, même si on devine rapidement certaines natures. Celle qui m’a le plus plu est Léonie, l’amie libraire.



Cette histoire fantastique est un oneshot et satisfera ceux qui recherchent des récits de lycanthropie, de magie et de féerie. J’en profite aussi pour vous informer que l’auteur a décidé de reverser une partie de ses droits à l’association Handi’cats : https://www.facebook.com/pages/Association-Handicats/163832687038394?ref=ts&fref=ts







Je remercie les Editions du Chat Noir de leur confiance et de m’avoir permis de découvrir ce livre, paru le 01/06/2013

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L'Ouroboros d'Argent

Un livre qui est présent dans ma PAL depuis sa sortie, il a fallu que j'apprenne que l'auteur serait présente lors du Valjoly'maginaire, pour qu'il en sorte, il ne m'a pas fallu longtemps pour le lire et l'apprécier, c'est un texte qui se déroule sur quelques jours seulement, un road movie bien agencé qui nous donne envie de tourner les pages rapidement.



Axel est un jeune loup-garou, alors qu'il vit à Nevers en tant qu'animateur pour la ville, il s'intègre parmi les humains à la perfection, il a une petite amie dont il est fou amoureux, une maison, un chien, il mène une vie des plus tranquilles jusqu'au jour où on lui demande d'aller chercher un héritage à plusieurs centaines de kilomètres de là et de le ramener par la suite à Nantes. Comme Axel est adorable il accepte mais peut-être aurait-il dut y réfléchir à deux fois car son chemin va croiser celui de Célia, loup-garou intransigeant à la recherche d'un artefact à l'origine d'une malédiction à l'encontre de son grand-père... Une quête vengeresse pour la demoiselle qui ne laissera rien ni personne se mettre en travers de son chemin, elle récupérera cet artefact quoi qu'il lui en coûte... Un voyage qui ne sera pas de tout repos et qui ne se terminera pas nécessairement bien pour tout le monde...



Comme je l'ai déjà dit, je l'ai lu très rapidement, en deux jours j'étais arrivée à la fin, j'ai beaucoup aimé l'histoire, l'univers mis en place part l'auteur, le cheminement des personnages, les sentiments contradictoires que l'on peut ressentir pour les personnages. Alors que l'on s'attache presque immédiatement à Axel, il en est tout autrement pour Célia, certes au début elle nous apparaît plutôt sympathique, elle donnerait tout pour sa meute et surtout pour sa famille, c'est ce qui la desservira par la suite. Si l'on peut comprendre quelques-un de ses choix, la plupart du temps on aurait simplement envie de la secouer pour lui remettre les idées en place, oui la malédiction qui touche son grand-père est horrible, il est difficilement imaginable de supporter pareil supplice pour un lycanthrope, mais un peu de réflexion n'a jamais fait de mal à personne. Il m'a été difficile d'envisager de ne pas apprécier un personnage principal d'une histoire et pourtant... je n'ai pas aimé Célia à cause de son caractère, de ses choix, de sa façon de penser, même si elle est accompagnée de deux jeunes appartenant à sa meute, elle se moque complètement de ce qu'ils peuvent dire pour la raisonner et c'est là que l'on a envie d'entrer dans le livre pour la remettre à sa place, un nom de famille ne fait pas tout non mais !! De plus quand on sait que Axel fait les frais de son caractère de chien (vous avez le droit de me jeter des pierres si vous voulez, mais j'assume ma vanne), on ne peut qu'avoir un ressentiment envers ce personnage qui en devient détestable, malgré la fin. Malgré cela c'est aussi son caractère de folle furieuse et ses caprices qui rythment l'intrigue alors on lui en veut mais on l'accepte car elle reste indispensable à la fluidité du texte.



Axel est un jeune homme très touchant, il souhaite juste être normal, et fait tout pour mener la vie qu'il souhaite. L'empathie se met tout de suite en place avec lui, on ne lui souhaite que du bonheur et quand les choses commencent à se gâter quelque peu pour lui, oui il ne faut pas se leurrer, son voyage ne va pas se dérouler sans heurts, sinon le roman aurait été quelque peu plat non ? Je disais donc que lorsque les choses commencent à se gâter pour lui, tout ce que l'on veut c'est qu'il s'en sorte et si possible indemne...



Si j'ai peu compris Claudio et Julie qui ne sont finalement que des prétextes quant aux choix de vie de Célia et Axel, par contre j'ai beaucoup aimé Dérénik qui se retrouve emporter dans l'aventure sans avoir vraiment le choix, il servira l'intrigue à sa manière, toujours en étant à mille lieux de la réalité, c'est le personnage cool, zen de la bande. J'ai également beaucoup apprécié Capucine qui possède un secret qui enrichit l'univers de l'auteur mais qui , à mon sens, n'est pas assez développé.



En parlant de développement, je suis restée un peu dubitative quant à la fin proposée par l'auteur, si elle clôt parfaitement l'intrigue elle arrive un peu trop rapidement à mon goût. Les explications que l'on cherche sont présentent, néanmoins je les ai trouvé expéditive, que l'on parle de l'artefact recherchait tout au long du roman ou des choix de vie de Célia ou d'Axel. Malgré ce seul point « négatif » qui n'en est pas vraiment un, la lecture se fait avec enthousiasme grâce à l'humour qui est en continue dans le texte, des notes agréables qui ne font que rendre la lecture plus rythmée.



En conclusion, j'ai trouvé très intéressant le fait que justement il soit difficile d'apprécier un des personnages principaux, d'habitude on passe par la personnification qui nous permet d'entrer complètement dans l'histoire et de la vivre au rythme de notre lecture, ici ce n'est pas le cas mais cela ne nous empêche pas d'être immergé dans ce road-trip et d'avoir envie de connaître la fin de leurs aventures. L'auteur nous offre une plume pleine d'humour, des personnages charismatiques, que l'on s'attache ou non à eux ils restent pour la majorité marquant. Une histoire que l'on suit avec plaisir, au rythme des rebondissements et des aventures des personnages. Je vous en recommande la lecture.
Lien : http://www.tsuki-books.com/2..
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L'Ouroboros d'Argent

C’est chez Bazar de la littérature que j’ai repéré ce roman. Outre le titre intriguant, j’ai eu envie de découvrir cette histoire parue aux très bonnes éditions du Chat Noir. La couverture m’a également incitée à en savoir plus. On peut dire que je ne suis pas déçue de ma lecture et que L’Ouroboros d’argent est quasiment un coup de cœur.



L’intrigue nous plonge au cœur de la Bourgogne, d’abord près de Dijon puis dans la Nièvre. Ophélie Bruneau marque déjà un point avec moi car j’ai fait toutes mes études supérieures à Dijon. J’ai eu plaisir à découvrir des petits morceaux de « ma » ville dans son roman. Ironie du sort, j’ai effectué mes premières années en tant que professeur à Nevers! Je connais donc par cœur les deux villes décrites dans le roman et cela à apporté un petit plus à ma lecture.



A Dijon, l’auteur met en place l’intrigue autour de Célia, Claudio et Capucine. Ce sont des loups-garous appartenant à la même meute. Leur job de loup est, entres autres, de neutraliser les lunards, des hommes qui n’ont pas tout à fait réussi leur transformation en garou et qui sont potentiellement dangereux pour la communauté humaine car ils ne contrôlent pas leurs pulsions. Après l’une de ses missions, Célia se rend chez son grand-père. L’un de ses plus vieux ennemis vient de mourir. Or il possédait un objet magique: une ceinture d’argent. C’est avec ce talisman, qu’il y a des années, il a fait du grand-père de Célia, un simple humain, incapable de se transformer en loup. Célia a donc pour mission de retrouver ce talisman.



A Nevers, nous suivons Axel, un jeune homme dynamique, qui travaille dans une école. Lui aussi est un loup-garou mais il s’est éloigné de sa meute, préférant rester un humain tout ce qu’il y a de plus normal. Il partage sa vie entre sa petite amie, son colocataire Dérénik plutôt étrange et le boulot. Un jour, il reçoit un coup de fil de son chef de meut basée à Nantes. Il doit récupérer un étrange objet en argent ayant appartenu à un loup-garou qui vient de mourir.



Les deux intrigues vont donc d’abord se jouer en parallèle l’une de l’autre pour mieux se rejoindre un peu plus tard car chaque garou convoite le même objet mystérieux. Autant vous dire qu’il n’y a aucun temps mort dans ce roman. L’action maintient en éveil le lecteur. Les pages se tournent d’elle-même et je ne me suis ennuyée à aucun moment. J’ai vraiment pris plaisir à suivre ces deux intrigues avec d’un côté la fougueuse Célia et de l’autre le calme et tempéré Axel. De la Bourgogne, nous passons en Auvergne, dans les forêts touffues et le long des chemins de campagne. Qui sera le premier à récupérer ce fameux artefact?



Les personnages sont plutôt bien campés. Célia est un personnage complexe. Je me suis pris de sympathie pour elle au début du roman puis très vite, la demoiselle m’a un peu dérangée. Elle est impulsive et fait de cette quête de l’Ouroboros sa vendetta personnelle. Quant à Axel, j’ai adoré ce personnage calme, réfléchi, qui finalement n’aspire qu’à une vie rangée et normale. Il cache pas mal de secrets, révélés au fil du roman. Les deux acolytes de Célia, Claudio et Capucine, sont eux aussi intéressants. Capucine est une loup-garoue effacée, qui ne s’accommode pas de sa condition et qui répugne à faire le mal autour d’elle. J’ai beaucoup aimé ce personnage qui « voit » ce que d’autres n’imaginent même pas. J’aurais d’ailleurs aimé que cet aspect soit davantage exploité (peut-être dans un autre roman?). Ophélie Bruneau sort des clichés et c’est rafraîchissant. Pas de jeune écervelée ou de mâle à la testostérone surdimensionnée. Elle donne une vision du loup-garou dépoussiérée et très intéressante.



Quant à l’écriture de l’auteur, c’est peut-être ce qui m’a le plus plu. J’ai adoré la plume d’Ophélie Bruneau. Ses phrases sont claires, bien construites. Son vocabulaire est riche et surtout, elle ne met pas d’obscénités dans la bouche de ses personnages toutes les deux phrases! Comme quoi on peut être un loup-garou et rester poli!



Le seul bémol de l’ouvrage revient à sa fin, pour le coup, un peu cliché. J’imaginais les relations entre les personnages évoluer différemment. Les choses se précipitent un peu et Célia, après avoir assouvi sa vengeance, redevient une jeune femme bien sous tous rapports, ce qui m’a déconcertée.



L’Ouroboros d’argent est une lecture intéressante. Ophélie Bruneau dépoussière le mythe du loup-garou et nous offre un roman bien écrit, aux multiples rebondissements. Un sans faute.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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L'Ouroboros d'Argent

Ophélie Bruneau nous offre ici, un roman d'aventure contemporaine, plus proche de l'urban fantasy que de la bit-lit pour ma part. Elle a su s’approprier le mythe du loup-garou avec brio, elle a su créer un univers qui ne demande qu'à devenir réel. J'ai aimé cette proximité avec les personnages, leur vie, leur caractère. Le petit coté road movie aussi est très sympa et en plus nous fait voyager en France, ce qui est pour moi une excellente idée. J'ai trouvé très agréable de pouvoir suivre ce périple avec les personnages, de les suivre sur des itinéraires qu'on pourrait connaître.
Lien : http://laprophetiedesanes.bl..
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