Où que l'on regarde, on ne voit que glace et neiges éternelles, des chaînes de montagnes que les cartes ne mentionnent pas, laissant seulement un espace en blanc avec l'inscription "inexploré".
Malgré [les] difficultés et [les] pénuries, un sentiment profond lie les colons à la solitude de ces vallées andines [...]. Parfois le souvenir nostalgique des lieux plus confortables, plus habités où ils passèrent les premières années de leur vie, le désir de revoir parents et amis, les pousse à s'éloigner pour un temps, mais ils reviennent bientôt avec joie à ces oasis de paix et de solitude, lassés des vains bruits de la société.
[...] ils s'amusent à faire un inventaire de l'équipement indispensable à toute velléité d'installation : une maison bien-sûr, un cheval et un chien pour leurs expéditions de chasse, un chat qui ronronne au coin du feu, des poules et... une femme.