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4.21/5 (sur 14 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Ziethen , le 20/09/1907
Mort(e) à : Detmold , le 24/07/1983
Biographie :

Georg Ludwig Heinrich Nicolaus von Below est un Oberst (colonel) de la Luftwaffe de la Seconde Guerre mondiale.

Il a été l'adjudant personnel des forces aériennes d'Adolf Hitler de 1937 à 1945. il exerce un rôle d’intermédiaire entre le Führer et Hermann Göring, ministre de la Luftwaffe, bras droit et successeur désigné du dictateur allemand.

Il suit le Führer partout : à la Chancellerie à Berlin, à l’Obersalzberg, le poste de commandement bâti par Hitler au-dessus de sa villa du Berghof, dans les Alpes, à la Tannière-du-loup, le bunker d’où ce dernier dirige l’invasion de l’URSS à compter du 21 juin 1941 – opération Barbarossa mais encore le Führerbunker.

Il quitte le Führerbunker le 30 avril 1945 et parvient à rejoindre Gerhardt Boldt, Bernd Freytag von Loringhoven et le colonel Rudolf Weiss à Pichelsdorf (près du stade olympique de Berlin). Il a pu s'échapper de Berlin sans être capturé par les troupes soviétiques.

Finalement ce sont les Anglais qui l'arrêtent bien plus tard le 7 janvier 1946. Il témoigne au procès de Nuremberg en faveur d'Albert Speer. Il est emprisonné au camp d'internement britannique de Delmenhorst jusqu'au 14 mai 1948.

Après la guerre, Below écrit ses mémoires sur les années où il servit comme aide-de-camp d'Hitler: "A la droite d'Hitler, Mémoires 1937-1945" ("Als Hitlers Adjutant 1937-1945", 1980).

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Source : Wikipédia
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[HISTOIRE] LA CHRONIQUE DE GERARD COLLARD - A LA DROITE D'HITLER


Citations et extraits (6) Ajouter une citation
J'avais entendu dire aussi, lors de remarques occasionnelles parmi ses intimes, que depuis l'entrée en Autriche, le 12 mars, il était resté pendant quatre semaines sous l'impression des foules qui l'acclamaient. Cela le persuadait qu'il tenait son mandat du peuple et fit qu'il se sentit obligé de ne pas laisser faiblir son engagement pour le bien-être du peuple allemand et du Reich. Une autre conséquence fut désormais sa conviction qu'il n'y avait personne d'autre que lui en Allemagne, maintenant et dans un avenir immédiat pour résoudre les problèmes posés au pays. Il se laissa alors emporter par cette conviction d'une mission à accomplir et commença à perdre pied par rapport à la réalité.
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Nous autres aviateurs étions en confiance avec Göring, qui était l'un des nôtres. Le Führer était lointain et inaccessible. C'était dans cet état d'esprit que j'avais pris mon service auprès de lui, mais à présent -six mois plus tard- la situation s'était inversée. Plus je connaissais Göring plus je prenais mes distances avec lui. A l'occasion de son anniversaire, sa propension au déploiement de faste contrastait avec la simplicité du Führer dont la réserve presque discrète détonnait particulièrement dans ce contexte. Cette modestie me convenait. La prétention pompeuse de Göring était laide et même inconvenante. Hitler faisait mine de ne rien remarquer mais il partageait pourtant cette opinion.
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Il prévoyait que le Russe se battrait avec vigueur et opposerait une farouche résistance: "Nous devons compter sur de fortes attaques aériennes et nous en protéger par une habile défense. Notre aviation obtiendra assurément des succès rapides, facilitant ainsi l'avancée des unités du Reich. Les plus durs combats seront surmontés au bout d'environ six semaines. Mais il faut que chaque sache de quoi il s'agit. Ce n'est pas la terre que nous voulons annexer : c'est le bolchevisme qui doit être détruit."
p.347
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Les derniers jours (et les dernières heures) avant un des discours les plus importants du Führer une ambiance particulière régnait dans sa résidence: tous les rendez-vous furent annulés; Hitler n'était présent qu'irrégulièrement aux repas, et restait presque exclusivement dans son cabinet de travail. Une machine à écrire y avait été installée et le Führer dictait directement le discours à deux secrétaires alternativement, puis commençait la correction après la dictée de quelques pages. Le brouillon était ensuite redactylographié dans le bureau et présenté à Hitler. Il arrivait que des parties d'un discours dussent être réécrites deux et même trois fois. Entre temps, un aide de camp devait être disponible en permanence pour fournir les documents ou le matériel statistique nécessaire.
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Pour moi, il était hors de doute que le déclenchement de cette guerre avait pour cause primordiale la résolution prise par Hitler de combattre le bolchevisme.
p.251
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Il s’enquit de ma santé et me serra cordialement la main.
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