Le procès en idéalisme est toujours un marqueur inquiétant, le signe que l'inertie reprend ses droits.
Comment imaginer que nos enfants puissent à l'avenir vivre en harmonie avec le vivant s'ils le méconnaissent totalement ?
Chaque fois que nous laissons notre avidité ou notre négligence anéantir une espèce ou une forme de vie, c'est une pharmacie que nous fermons, des médicaments dont personne ne bénéficiera jamais.
Dans une société où les outils de communication peuvent instantanément atteindre et influencer des millions de personnes, le choix des mots conditionne notre avenir. Une cohabitation apaisée avec la nature et le vivant passera inéluctablement par cette bataille culturelle.
Comment la France qui ambitionne, sur la scène internationale, d’être un leader mondiale de la préservation de l’environnement peut-elle se révéler incapable de cohabiter sur son territoire avec quelques grands prédateurs ?
Les lobbyistes sont des marchands de doute. Ils l'instillent, à chaque occasion, dans les consciences afin de ralentir et gripper toutes les décisions qui pourraient desservir leurs intérêts particuliers.
Le mouvement international en faveur de la condition animale, auquel on assiste depuis quelques années, n'est-elle pas l'amorce d'un retour à une nouvelle forme de solidarité avec le vivant ?
il est temps de l'avouer, notre relation au vivant est uniquement utilitariste. la production est la seule ligne de lecture de nos sociétés modernes.
Cultiver une relation apaisée et bienveillante avec les autres formes de vie est notre fil d’Ariane pour que cet avenir déshumanisé n’advienne pas.
Le droit de vivre d'une espèce n'est pas quelque chose de négociable avec telle ou telle organisation professionnelle.