L'expression électrique de « grand remplacement » développé par Renaud Camus, fait polémique. Il y a ceux qui nient l'immigration massive et ceux qui l'instrumentalisent. Mais ce débat mérite un regard dépassionné, mélant réalisme économique et humanisme français. Si la France a pu être une terre d'immigration et donner leur chance à ceux qui voulaient se fondre par leur travail dans la communauté nationale et faire leur notre grande histoire, il est aujourd'hui évident que la belle promesse de l'assimilation républicaine est en lambeaux. La grande rupture date des années 1990-2000, lorsqu'un système d'aides sociales très généreux encourageait une immigration de prestations sociales, entraînant un profond changement de la nature de l'apport migratoire. Là où jadis il fallait parler la langue et respecter les usages français pour avoir une chance de trouver un travail, il suffit aujourd'hui de remplir un formulaire en langue étrangère pour toucher l'argent issu du travail des Français.
Un cercle vicieux de générosités mal pesées entretient ce phénomène : d'AME en prestations sociales, l'État encourage la venue de gens accablés de misère, les pousse entre les griffes de passeurs avides et inhumains qui les jettent dans les tempêtes méditerranéennes. Une telle politique souffle sur de mauvaises braises et ravive les catastrophes : déséquilibre de notre société, souffrances de migrants trompés et assèchement des ressources économiques de notre pays. Quelle honte de condamner à la misère et à la ghettoisation ceux que l'on prétend secourir !
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Ce que j'ai fait pour ma ville, je veux le faire pour la France.