Voici un retour sur une lecture plaisir 𝐓𝐫𝐨𝐮𝐩𝐞 𝟓𝟐, d’un auteur que je ne connaissais pas. Il s’agit de Nick Cutter de son vrai nom Craig Davidson, auteur canadien. J’ai découvert cet auteur grâce à Nil Borny .Je te remercie, j’ai beaucoup apprécié.
Sur l’île de Falstaff, une île isolée, se sont installés le chef Tim Riggs et un groupe d’ados de 14 ans pour leur sortie scoute annuelle, afin d’apprendre la survie. Ce n’est rien de le dire, il va falloir apprendre et vite, car leur virée camping tourne au cauchemar quand un homme amaigri, malade et affamé débarque au cœur de la nuit. Ils vont devoir se serrer les coudes, comme les scouts savent le faire, pour s’en sortir, ils n’ont aucun moyen, ni de communication, ni de quitter l’ile et personne ne viendra les chercher. Les ados seront livrés à eux-mêmes et devrons faire des choses qui les dépassent.
Un roman très prenant, bien écrit, qui se dévore assez vite (sans mauvais jeu de mots). Les chapitres s'enchaînent et font monter la tension, ils sont entrecoupés, de flash-back sur la vie, le caractère de chacun des protagonistes, de copies de rapports scientifiques sur des essais cliniques ou d'interrogatoires datés d’après les événements de l’île, ils donnent des explications les événements. Cela donne une autre dimension à l'histoire.
Je trouve certains passages un peu long, mais c’est pour mieux repartir, dans des scènes d’angoisse et d'horreur, tellement bien décrites, jusque dans le moindre détail, qu’elles me répugnent.
L’atmosphère est malsaine, les esprits deviennent fous, les personnalités se révèlent. L’horreur psychologique frappe fort d’autant plus que ce sont des ados, Newt, Max, Kent Shelley et Ephraïm, qui donnent vie à cette histoire, ils sont jeunes touchants, parfois blessés dans leur quotidien, comme la bande dans Ça de Stephen King, mais courageux. C’est difficile d’accepter les faits quand ce sont des enfants qui sont touchés par le mal absolu. Jusqu'où peut mener la folie et la peur ?
Plus l'histoire avance plus les scènes sont horribles, glauques et plus les événements dégénèrent, moins on en voit l'issue, y en a-t-il seulement une ?
L'auteur s'amuse des situations horrifiques écœurantes avec des comparaisons que l'on peut tout à fait s’imaginer ce qui attise le morbide du moment. " carbonisé comme un rôti oublié au four" quand il parle d’un corps humain brûlé.
Que d’émotion m’ont parcouru durant cette lecture, rire, peur, tristesse. J’ai poussé un ouf ! de soulagement dans les derniers chapitres, mais ça n’a pas duré.
Je me doutais un peu de la fin, elle m'ouvre l'appétit, car c'est une fin ouverte et je me dis qu'un jour il y aura la suite.
Alors, bien sûr que je conseille cette lecture, mais serez-vous capable de tout supporter ?
La science est une belle chose si elle est utilisée à bon escient, mais dans les mains d’un chercheur fou cela peut devenir dangereux voir redoutable. Connaissez-vous le ver solitaire ? Oui ? C'est gluant visqueux, dégoulinant et vraiment dégoûtant, mais pas que...
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