ÉCOLE FRANÇAISE
COROT (JEAN-BAPTISTE-CAMILLE)
1796-1875
N° 1 - Le Matin
Un de ces matins où Corot a traduit l’ambiance poésie des choses. A droite, causant au pied d’un arbre, aux frondaisons légères, quatre paysannes sont arrêtées. L’une, vêtue de rose, est assise parmi les mousses ; une autre, devant elle, est à demi accroupie ; deux autres causent debout, vues presque de face. A gauche, parmi les roseaux qui émergent d'un étang, un pêcheur, en pantalon foncé, chemise blanche et calotte rouge, se tient dans sa barque, le haut du corps couché en avant, les bras tendus, occupés à quelque besogne. Au fond, les collines, qui dessinent l’autre rive, s’enveloppent de vapeurs transparentes, tandis que dans le ciel, au-dessus des nuages, l’azur calme apparaît, annonçant un beau jour.
Signé, à gauche, en bas : Corot.
Toile. Haut. 37 cent. ; larg. 55 cent.