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Citations de Michel Zévaco (144)


– Ce n’est pas de l’anglais, monsieur, fit l’homme avec dédain. C’est du latin. Et ce latin là signifie que la voix du peuple, c’est la voix de Dieu.
– Voilà qui est bon à savoir, dit Pardaillan. Ainsi, en ce moment, c’est Dieu qui crie : Mort aux parpaillots !
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Que peuvent être les catastrophes auprès de cette douleur : ne pas être aimé de celle qu’on aime !
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Le bonheur, mon cher, est un fantastique palais où il faut se hâter d’entrer dès qu’on le peut. Si on hésite un instant, le palais s’effondre comme les nuages qu’on voit quelquefois, château maintenant, désert tout à l’heure...
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Un roi désordonné, vicieux, c’est le malheur d’un royaume, ce sont les folles dépenses, ce sont les levées d’impôts, ce sont les émeutes, ce sont les guerres pour conquérir l’or nécessaire à satisfaire les insatiables maîtresses...
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Mais j’aurais dû me dire qu’un Ponthus n’est jamais fatigué de vaillance et de gloire. Quel malheur de vous avoir pour ennemi !
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Jeanne-Antoinette n’était pas ce qu’on appelle un caractère contemplatif. C’était un esprit éminemment actif. Or, l’activité de l’esprit, c’est de la curiosité sans cesse en éveil. C’est avec une prodigieuse facilité qu’elle s’assimilait les sensations les plus subtiles. Il y avait en elle une sorte de besoin de bataille qui s’était longtemps traduit par un véritable emportement à tout apprendre : musique, peinture, gravure, littérature, rien ne lui était indifférent ou étranger.
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Où est la musique qui pourra jamais traduire le douloureux lamento de la mère qui pleure son enfant perdue !...
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- Sais-tu que tu n'es pas bête, Lancelot ?
- Heu ! dit Bigorne, je suis des environs de Béthune-en-Artois. Or, l'Artois, c'est presque la Flandre pour la sagesse, c'est presque la Normandie pour l'astuce, et c'est presque la Picardie pour la finesse... Supposez, monsieur, qu'il y a en moi un tiers flamand, un tiers picard et un tiers normand, et vous aurez trois serviteurs au lieu d'un.
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[...] Du Barry, ivre de fureur, fonça l’épée haute sur le chevalier, en criant pour la forme, car l’attaque précédait traîtreusement l’avertissement :
- En garde, monsieur, ou je vous tue !…
Le coup était porté avant que l’avertissement fût achevé. Mais d’Assas surveillait de très près son ennemi. Alors, les assistants, qui, déjà faisaient cercle virent avec une stupeur mêlée d’admiration que les coups furieux de cette épée traîtresse et qui cherchait à être mortelle était dédaigneusement parée… avec une canne, pendant que la voix vibrante et sonore de d’Assas disait avec un calme terrifiant :
- Salir mon épée contre la vôtre !… fi donc !… un bon bâton, voilà ce qu’il faut à un homme comme vous, monsieur l’assassin !…
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"Le roi dort ! dit-elle. le roi !... Mon époux !... Mon maître !... Un homme, ce roi ? Allons donc ! même pas un roi !... Pauvre hère, qui ne comprend pas encore à quel sommet l'a porté le hasard de sa naissance !... Triste roi ! que les Flamands, un peuple de manants, insultent et provoquent ! Quand il a tué un sanglier, le roi croit avoir fait œuvre de roi. Quand il a étonné les plus rudes mangeurs par quelque énorme ripaille, il croit avoir fait œuvre d'homme ! Et puis il dort !... Ses frères songent à le déposer et il dort ! Heureusement, je les tiens tous deux par mes sœurs ! ... Marigny le réduit à la ruine et il dort ! Valois guette l'occasion de prendre d'assaut ce trône et il dort ! ...
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- Il n’y a au monde qu’une chose de grave et d’inguérissable : c’est la mort ! Tout le reste peut et doit se guérir, même l’amour le plus vrai, le plus profond, comme celui que vous éprouvez !…
D’Assas secoua la tête avec une violence désespérée.
- Vous me parlez ainsi parce que vous n’avez jamais aimé ! dit-il.
Saint-Germain sourit…
- Qu’appelez-vous aimer ? dit-il avec une sorte de gravité plus poignante. Écoutez-moi. [...] Pour l’humanité dans son ensemble, l’amour est une forme de l’égoïsme. Un homme aime une femme. Cela veut dire qu’il la désire ; il en souhaite la possession ; il veut absolument que cette femme soit à lui et non à d’autres. Si elle est vénale, il l’achète comme un marbre, un objet de luxe quelconque. Si elle est honnête, il s’efforce de lui prouver qu’elle doit lui appartenir volontairement.
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le condamné à qui on apporte sa grâce éprouve de ces joies puissantes où le corps éprouve le besoin de se démener, de crainte que le cerveau n’éclate.
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- Pleurez, mon enfant, pleurez… les larmes sont bonnes, les larmes sont saintes parce qu’elles sont régénératrices… pleurez… parce que, avec les larmes de vos yeux tombent en même temps toutes les mauvaises pensées qui étouffaient votre cœur… pleurez, parce que ces larmes purifient ce cœur qui se dégagera pur et radieux… pleurez, mon enfant…
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– Si je consens à tout ce que tu voudras, prendras-tu ta
part de cet argent ?
– Nous verrons plus tard ! Quand nous aurons réparé !
Quand cet or ne sera pas impur comme le plomb vil dont parle le grand Racine.
– Au moins, soupira Noé, consentiras-tu à boire du vin ?
Tu ne voudrais pas, Crébillon, boire de l’eau… de l’eau, songes-y, c’est terrible, cela !
– En effet, murmura le poète épouvanté à son tour.
– Tu vois !… Tu frémis… Promets-moi de ne pas boire de l’eau.
– Soit, je te le promets, fit Crébillon magnanime, mais tu
feras ce que je voudrai ?
– C’est juré ! Tu n’as qu’à parler !
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C’est que la comtesse était d’une beauté remarquable ; ses manières aisées étaient d’une élégance rare ; sa conversation, tour à tour enjouée et mélancolique, savait effleurer tous les sujets avec un tact parfait ; enfin, aux heures intimes, elle savait jouer la comédie de la passion avec une fougue et un emportement doublés d’une science incomparable de toutes les choses de l’amour, science qu’elle devait à son ancien métier de fille galante.
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Celui qui porte la parole a toujours quelque responsabilité ; celui qui présente une lettre n’est jamais bousculé que de seconde main.
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méfiez-vous des femmes. La plus douce cache une furie. Leurs cheveux fins sont des serpents qui enlacent et étouffent. Leurs yeux poignardent. Leur sourire
empoisonne.
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Une petite pluie fine tombait sur Paris ; mais malgré cette sorte de brouillard froid qui pénétrait et faisait grelotter les gens, la place de l’Hôtel de Ville était noire de peuple.
De tout temps, une des grandes distractions du peuple a été de regarder les riches s’amuser.
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- Sache que, sous peu, je me balancerai peut-être au bout d’une potence avec une cravache de chanvre autour du cou !…
Poisson se mit à pleurer. Crébillon saisit la main de son compagnon.
- Noé, s’écria-t-il, si ce malheur arrivait, je te jure de ne pas passer un seul jour sans boire un flacon en ton honneur et à la mémoire du plus digne ami que j’aie jamais eu !… Je ferai une tragédie qui…
- Merci, Crébillon, fit Noé en s’essuyant les yeux.
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Si vous rencontrez un dogue enragé et que le couteau tremble dans votre main, le dogue sera blessé ; mais avant de mourir, il aura eu le temps de vous mordre et vous serez empoisonné ; au contraire, si vous frappez un bon coup jusqu’au coeur de l’animal, vous êtes sauvé.
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