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Citation de Musa_aka_Cthulie


Après une scène apocalyptique, chère à Lang - la destruction est au cœur de son œuvre, comme la construction -, où périssent nombre de travailleurs et le robot, la vraie Maria propose un pacte où le cœur sert d'intermédiaire entre la main du prolétaire et le cerveau du patron.
Cette idéologie de l’alliance du capital et du travail, où les exploités sont montrés passifs et soumis, annonçait le fondement de l’État nazi et ne manquera pas d'être critiquée. L'amie de Fritz Lang et sa première biographe, Lotte Eisner, tentera de disculper le cinéaste et de faire porter la responsabilité exclusive du message par Thea von Harbou. En réponse, il lui écrira : "Tu ne peux m'acquitter de rien dans le film. C'est moi qui l'ai réalisé... et c'est moi qu'il faut critiquer en premier."

Chapitre 2, "L’œuvre muette" [A propos de "Metropolis"]
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