Vanja connaissait bien la presse du soir. […] Elle pensait aux discussions qu'elle avait eues avec Torkel au sujet de leurs rapports avec la presse. Bien sûr, on pouvait comprendre le besoin du public d'être informé, mais les journalistes simplifiaient souvent des situations complexes, se vautraient dans les tragédies et le sensationnalisme et suscitaient plus de méfiance et d'incertitude que nécessaire.
Ils ne vendent pas des nouvelles, ils vendent de la peur.