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Citations de Maxence Fermine (957)


L'unique trait du pinceau ne dessine pas, il révèle seulement ce qui existait déjà.
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Printemps gris, été vert, automne rouge et hiver blanc. Parfois la nature se joue des hommes en leur offrant un décor différent, comme pour leur prouver qu'ils ne la possèderont jamais.
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Le matin, il se levait avec le soleil et se nourrissait de fruits étranges sur une terrasse ombragée où poussaient des plantes dont le parfum venait lui troubler les sens.
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Johannes Kareslsky n'eut jamais d'autre but dans l'existence que de changer sa vie en musique. En d'autres termes, son âme était une partition inachevée qu'il déchiffrait chaque jour avec un peu plus de génie.
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On a le droit d’aimer ou de détester un livre. L’essentiel est de le lire, ou tout du moins d’essayer, puis d’émettre un avis.
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Calligraphie.
Ecriture de la beauté...
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Le miel est un soleil qui se cultive ...
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Pour Amazone Steinway, jouer du jazz dans la jungle amazonienne, c’était se produire dans la plus belle et la plus grande cathédrale du monde. Une cathédrale vivante de chair et de sang, un lieu dont les vitraux sont découpés dans le soleil et où le son porte plus haut que les nuages pour monter jusqu’à Dieu.
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- Et c'est intéressant les échecs ? demanda Johannes le lendemain.
- Fascinant ! Pour devenir un bon joueur d'échecs, il faut être un peu fou. Il faut se représenter mentalement la table du jeu avec ses soixante-quatre cases noires et blanches, jusqu'à en perdre la raison. C'est le seul jeu qui fasse appel à la folie.
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- C'est ça, la propolis ! Elle a la propriété de cautériser les plaies et de soulager de nombreuses douleurs. Mais on prétend aussi que Stradivarius, grâce à la propolis dont il enduisait ses violons, avait obtenu une résonance plus harmonieuse.
-Alors, dit Pauline, surprise qu'on puisse employer le même produit pour les violons et les blessures, ça cicatrice aussi bien les plaies du corps que celles de l'âme ? (p. 34 / Albin Michel, 2000)
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"Les couleurs dans un monde en noir et blanc sont, bien entendu, des trésors inestimables qu'il faut savoir préserver."
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- Les gens ne savent pas ce que c'est le bonheur. Ils veulent un emploi, une belle voiture, une grande maison et pourtant ils ne sont pas heureux lorsqu'ils l'obtiennent. Alors que la rencontre avec un être cher, ou la naissance d'une étoile ont bien plus d'importance que tout l'argent et toute la considération que leurs sacrifices leur apporteront. Moi, je suis plus riche qu'un milliardaire. Pourtant aucune étoile ne m'appartient puisqu'elles sont à tout le monde. Aussi n'ai-je pas à les compter. J'ai juste à les contempler et à les aimer.
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Je passais mon temps à lire des récits de voyage et des romans d'aventures. Grâce à la bibliothèque de mon père, je découvris qu'on pouvait voyager à travers le monde sans jamais bouger de chez soi.
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Il est vain d'exiger de la vie davantage que
cette secrète harmonie qui nous unit passagèrement
au grand mystère des autres
et nous permet de parcourir en leur compagnie
une partie du chemin Alvaro Mutis
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Il y a deux sortes de gens.

Il y a ceux qui vivent, jouent et meurent.

Et il y a ceux qui ne font jamais rien d'autre que se tenir en équilibre sur l'arête de la vie.

Il y a les acteurs.
Et il y a les funambules.
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Yuko se mit à sourire. Le maître n’avait pas oublié.
— Pourquoi l’art du funambule pourrait-il me servir ?
Soseki posa sa main sur l’épaule du jeune homme, comme il l’avait déjà fait un mois plus tôt.
— Pourquoi ? En vérité, le poète, le vrai poète, possède l’art du funambule. Écrire, c’est avancer mot à mot sur un fil de beauté, le fil d’un poème, d’une œuvre, d’une histoire couchée sur un papier de soie. Écrire, c’est avancer pas à pas, page après page, sur le chemin du livre. Le plus difficile, ce n’est pas de s’élever du sol et de tenir en équilibre, aidé du balancier de sa plume, sur le fil du langage. Ce n’est pas non plus d’aller tout droit, en une ligne continue parfois entrecoupée de vertiges aussi furtifs que la chute d’une virgule, ou que l’obstacle d’un point. Non, le plus difficile, pour le poète, c’est de rester continuellement sur ce fil qu’est l’écriture, de vivre chaque heure de sa vie à hauteur du rêve, de ne jamais redescendre, ne serait-ce qu’un instant, de la corde de son imaginaire. En vérité, le plus difficile, c’est de devenir un funambule du verbe.
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Yuko Akita avait deux passions.
Le haïku.
Et la neige.
Le haïku est un genre littéraire japonais. Il s’agit d’un court poème composé de trois vers et de dix-sept syllabes. Pas une de plus.
La neige est un poème. Un poème qui tombe des nuages en flocons blancs et légers.
Ce poème vient de la bouche du ciel, de la main de Dieu.
Il porte un nom. Un nom d’une blancheur éclatante.
Neige.

(Incipit du récit)
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L’enseignement du maître ne ressemblait à nul autre.
Le premier matin de cours, près de la rivière encore baignée de l’aube, il demanda à Yuko de fermer les yeux et d’imaginer la couleur.
— La couleur n’est pas au-dehors. Elle est en soi. Seule la lumière est dehors, dit-il. Que vois-tu ?
— Rien. Les yeux fermés, je ne vois que du noir. Pas vous ?
— Non, répondit Soseki. Je vois encore le bleu des grenouilles et le jaune du ciel. Alors, qui de nous deux est le plus aveugle ?
Yuko aurait voulu lui dire que le ciel n’était pas jaune, ni les grenouilles bleues, mais il s’abstint de tout commentaire. Le vieil homme était peut-être devenu fou. Ou tout simplement sénile. Il ne voulut pas le décevoir.
— Maître, dit-il, je commence à voir.
— Que vois-tu ?
— Je vois le rouge des arbres.
— Idiot, dit Soseki. Cela ne se peut pas. Il n’y a pas d’arbres ici.
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C'était donc cela, la guerre ? Cette boucherie incessante, ces blessés et ces morts autour de lui, avec dans la bouche ce goût de boue et de sang ? Ces soldats déguenillés, puants et sales, sans pain, sans âme ? Ce vacarme assourdissant qui lui brisait les tympans jusqu'à le faire hurler de douleur ? Où était ma musique qui berçait naguère la vie aux accents de violon ? La guerre n'était donc que cette bouche dévorante jamais rassasiée ?
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Pour Aurélien, la vie était une curieuse abeille d'or qui brille au loin, s'envole, se grise de parfum en parfum, se cogne aux vitraux du soleil et cherche, dans l'immensité du ciel, le nectar de sa propre fleur
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