Le seul endroit où j'aime être c'est "ailleurs"...
Je ne pense pas à la mort avec tristesse. Quand t'es en vie et que tu penses à quelqu'un il n'est jamais mort... La mort c'est la mémoire de ceux qui vivaient là avant.
En rentrant chez moi, j'ai l'impression que ce type (en parlant de Macron) aurait pu me refiler un emprunt sur 50 ans pour acheter une Jaguar toutes options sans problème. J'aurais signé. En même temps, je ne vois pas ce que je ferais d'une Jaguar.
Internet c'est pour faire croire aux cons qu'ils sont intelligents.
- Alors, comment s'est passée la rencontre ? Gérard, est-ce que vous lisez des bandes dessinés ?
- Pas trop... Je préférais du Asimov... Tintin m'a toujours fait chier avec son air de faux-cul et son pantalon qu'on dirait qu'il a chié dedans !
- Hu hu.
(p. 53)
Le temps passe. Les temps changent... Et plus je pense au temps de mes vingt ans et plus je me dis : "Pourvu qu'on soit plus tard". J'ai toujours être voulu plus tard que ce que je vivais. Je trouve que c'est mieux. Ça t'empêche de vivre le présent comme un abruti.
Je préfère connaître mes défauts que mes qualités. Mes qualités, comme je ne m'aime pas... j'en ai rien à foutre. Mais les défaits, oui. J'étudie mes défauts. J'essaye pas de les améliorer, j'essaye pas de corriger parce que j'en ai rien à foutre.
Quand t'es en vie et que tu penses à quelqu'un il n'ai jamais mort ...
La mort c'est la mémoire de ceux qui vivaient avant.
Y'a rien de plus laid que soi-même.
- L'autre jour je suis allé voir Britannicus à la Comédie française... Et, en me renseignant sur la pièce, j'en ai appris de belles sur Racine !
- Du genre ?
- Après avoir bien cartonné avec ses tragédies, il décide à 36 ans que c'est terminé ; il abandonne le théâtre et il devient historiographe de Louis XIV ! Il trouvait ça plus classe.
- Mieux payé aussi, sans doute.
- Ah ah. C'est possible.
(p. 20-21)