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Critiques de Maryse Condé (354)
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En attendant la montée des eaux

Après l’adoption d’Anaïs, fille d’une réfugiée haïtienne, Babakar, né au Mali, part pour Haïti à la recherche de la famille de l’enfant.

Destins croisés de nombreux personnages hauts en couleur, ce roman attachant se quitte à regret.
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En attendant la montée des eaux

Babakar est Malien par son père et guadeloupéen par sa mère. Son enfance au Mali en pays Mandé est heureuse. Maryse condé fait référence à Ségou là où se trouve les racines de ses ancêtres, esclaves d'Afrique, qui furent conduits dans les caraïbes.



La mère de Babakar,Thécla, mourra alors qu'il n'est encore qu'un jeune enfant. Le souvenir de sa mère ne le quittera jamais. Elle lui apparaîtra dans ses rêves pour l'aider à choisir le chemin de sa vie et donner la bonne direction à son bonheur. Une étrange histoire entoure Thécal Minerve, femme noire aux yeux bleus.....



C'est ainsi qu'entre le moment de la naissance d'Anaïs, petite Haïtienne apatride, et avant leur départ pour Haïti, Babakar emmène le lecteur sur les traces de ses ancêtres, de sa famille. Il nous fait partager sa vie avant son arrivée en Guadeloupe. Rejeter en Afrique, tirailler par les guerres de clans, trahi par ses amis, Babakar fera le choix de quitter ce continent pour se rendre sur les terres de naissance de sa mère.



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En attendant la montée des eaux

« En fin de compte, il retourna à la vie puisque celle-ci est toujours la plus forte. »



De vie, il en sera question tout au long de ce roman. La vie, dont mon livre est imprégné de l’écriture de Maryse condé : « La vie, rien que la vie. » m’écrit-elle d’une main un peu fatiguée par les années, mais l’esprit vif et le regard droit dans les yeux d’une lectrice venue pour elle un dimanche de fin d’été.



Le roman est construit d’une manière assez singulière, mais sans lourdeur ni flou. L’auteur utilise plusieurs narrateurs, comme pour souligner la complexité de ces vies .Au narrateur principal s’ajoutent les différents personnages qui interviennent et se font à leur tour narrateurs lorsqu’ils sont mis en lumière.



De ce livre sort une puissance terrienne assez indéfinissable mais bien perceptible. Pas la terre au sens matériau du terme, mais la terre comme un territoire, comme une matrice, un berceau.

Cette histoire s’imprègne de cette terre, de cette ile d’Haïti, mais et surtout de l’Afrique des origines. On y retrouve des personnages pétris d’une atmosphère et d’une culture qui peuvent paraître si étranges à nous occidentaux.



Maryse Condé nous retrace le parcours chaotique de trois hommes et d’une petite fille à la recherche de leurs origines. Et c’est un voyage entre Afrique, Guadeloupe, et Haïti qu’elle va nous offrir ; un voyage teinté de la présence des esprits, des ancêtres.



Babakar est un médecin accoucheur de brousse, doté d’une humanité et d’une sensibilité à fleur de peau. Médecin de la vie, confronté à la mort, dans une ile accablée de malheurs, il n’ de cesse de vouloir conjurer le mauvais sort. Il est doté d’une fibre paternelle extraordinaire pour une petite fille, Anais, au regard…….



L’ambiance est envoutante, surnaturelle. Les esprits ne lâchent Babakar, avec une mère aux yeux si bleus qui peuplent les rêves de son fils, et lui fera un cadeau si inattendu…….



Dans un style magnifique, dans un phrasé qui par moment se veut poétique, à d’autre plus féroce, avec des phrases en créole ici ou là , Maryse Condé ne lâche son lecteur qu’à la dernière phrase.



« Il caressa tendrement la menotte et l’enfant ouvrit les yeux. C’est à ce moment là que tout se joua. Comme elle semblait le fixer, une émotion poignante se fit jour en lui tandis qu’une idée se glissait dans on esprit. »

« Un nègre aux yeux bleus, ô miracle ! »

« Quelle belle couleur que la couleur noire, l’envers obscur de nos rêves. »

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En attendant la montée des eaux

Un livre très prenant, qui invite le lecteur à suivre des personnages complexes et savoureux.

J'ai beaucoup aimé.
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En attendant la montée des eaux

Maryse Condé pousse les aventures de Babakar sur plus d'un contient, puisque son destin le mène un peu partout et où il ne pensait jamais s'installer, soit Haïti! À travers son histoire et ses origines mixtes, elle nous dresse le portrait d'un médecin qui reste hanté par la mort de sa mère à travers les apparitions de celle-ci tout au long du roman. Pour certains, la nuit porte conseil, pour lui, c'est elle qui dirige ses pas. Les femmes de sa vie n'ont pas eu de chance, il veut essayer de réparer tout cela avec Anaïs, cette petite dont la mère est morte en couche. Movar lui explique ce que sa maman souhaitait pour elle et Babakar se fera gardien des désirs de cette femme qu'il a aussi (secrètement) désirée.



Des touches d'histoire colorent ces pages, on y apprend beaucoup sur les croyances des Haïtiens et c'est une bonne occasion de faire changement des textes qui ne parlent que des ouragans et tremblements de terre. Ces catastrophes naturelles ne sont pas totalement mises de côté, mais elle font partie d'un ensemble pour expliquer ce que vivent quotidiennement les habitants de ce pays décharnés. Au niveau culturel, ce livre gagne ses gallons, mais pour le fil conducteur du roman, je suis restée sur ma faim.... comme si la base n'était pas assez solide. Les récits permettent de dresser des portraits plus approfondis pour chacun des hommes qui formeront "la colonie", mais j'aurais aimé plus de profondeur émotionnelle!


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Le coeur à rire et à pleurer

La question raciale qui est au cœur de ces contes : l’enfant Maryse à peine consciente de sa couleur de peau, semble perdue face à ces subtilités d’adulte. Mille petits détails lui feront comprendre son erreur. Cette éclosion de sa lucidité est décrite par touches subtiles et évocatrices.



- Le deuxième aspect principal de ces contes concerne la famille de Maryse, et surtout ses rapports passionnels avec cette mère qu’elle aime tant, mais qui ne sait être à la hauteur de l’affection que son enfant lui porte.



Un beau roman qui éclaire l'oeuvre de l'auteur.
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En attendant la montée des eaux

J'ai aimé ce livre qui m'a fait voyager. L'auteur nous emmène en Afrique, en Guadeloupe et en Haïti, c'est très dépaysant. La trame principale du livre est l'histoire de Babakar mais dès qu'il parle d'un autre personnage, on en découvre aussi la vie. On découvre ainsi une profusion de personnages mais le livre est organisé de telle façon que cela n'est pas gênant, j'ai réussi à tout suivre sans trop m'emmêler.



Ce livre est facile et agréable à lire même si les histoires des personnages ne sont pas très gaies, il est en effet beaucoup question de déracinement, d'exil, d'attentats, de meurtres, de disparitions suspectes.



Babakar est un personnage attachant qui traverse des pays martyrisés par la guerre, il n'a pas la vie facile mais ne se laisse pas abattre.



Une belle lecture, de beaux personnages, j'ai donc passé un bon moment.




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En attendant la montée des eaux

Babakar est médecin en Guadeloupe. Une nuit, Movar vient le chercher pour un accouchement. La mère, Reinette est décédée et Movar n’est pas le père de l’enfant. Babakar y voit un signe du destin et décide de s’occuper de l’enfant comme de sa propre fille. Movar a promis à Reinette qu’un jour son enfant verra Haïti.



Voici un livre qui parle non pas de l’Afrique mais de toutes les Afrique, de Guadeloupe et d’Haïti. Ce roman polyphonique nous fait remonter les ascendances de Babakar et d’autres personnages du livre. On découvre les haines, les rivalités qui existent entre les différents peuples. Qu’on ne s’y méprenne pas ! Noir de peau ne veut pas dire frère. Entre traditions, rites vaudous et malédictions, Maryse Condé nous offre une vision politique de l’Afrique et d’Haïti.

Babakar, le médecin souvent décrié à cause de ses origines Maliennes, s’occupe d’Anaïs, la fille de Reinette, avec Modar. Ces deux pères de cœur vont voyager jusqu’à Haïti malgré la guerre civile et les tensions politiques.



C’est un roman dense qu’il faut prendre le temps de lire car les personnages sont nombreux, roman qui nous fait suivre leur destin.

L’écriture est limpide et possède ce phrasé que j'affectionne, les personnages sont décrits en profondeur. Mon bémol : j'ai trouvé qu'il y a beaucoup de thèmes abordés ce qui m'a par moment déroutée...




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Les derniers rois mages

Maryse Condé, comme à son habitude, nous restitue des coutumes antillaises et tout un art de vivre significatif des îles. Dans ce roman, elle privilégie la magie, le mystérieux, les différents rituels. Elle met en scène les descendants d'un chef africain qui vont tenter de perpétuer les traditions. Seront mis en avant toutes les contradictions, les tensions, mais également toute la générosité des guadeloupéens.
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Ségou, tome 1 : Les murailles de terre

J'ai eu ce livre au programme de dernière année de licence. c'était la première fois que je lisais un livre de Maryse Condé. J'ai été très séduite par son style d'écriture et par la forme du roman généalogique. Le contexte d'écriture du livre m'a passionnée.



Si vous, lecteurs, avez d'autres livres à me proposer, laissez-moi un message sur mon profil, merci !
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Moi, Tituba sorcière

Moi, Tituba sorcière... - Maryse Condé



Tituba nait à la Barbade, du viol d'Abena par un marin anglais à bord d'un vaisseau négrier. Le peu d'amour et de réconfort qu'elle reçoit lui vient de l'amant de sa mère, Yao (comment une mère pourrait-elle supporter de voir en son enfant le visage de son violeur?). Celui-ci se tue après qu'Abena soit pendue pour avoir agressée son maître qui tentait à son tour d'abuser d'elle.

Tituba, à la jeune vie déjà mouvementée, est recueillie par Man Yaya qui l'initie aux pouvoirs des plantes, au pouvoir de guérison, et lui apprend à entrer en contact avec les morts. Recluse dans une case, elle fait un jour la rencontre de John Indien. Par amour pour lui, elle le suit résignée dans l'esclavagisme. Débute un périple qui l'amène jusqu'à une Amérique puritaine et lui fait traverser les célèbres procès de Salem.



Méfiance, suspicion et superstition. Maryse Condé s'inspire d'une histoire vraie, celle d'une jeune guérisseuse seule contre l'hypocrisie d'une société qui se veut pure et qui pour autant tombe dans une hystérie collective meurtrière.

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Moi, Tituba sorcière

Fille de l'esclave Abena violée par un marin anglais à bord d'un vaisseau négrier, Tituba, née à la Barbade, est initiée aux pouvoirs surnaturels par Man Yaya, guérisseuse et faiseuse de sorts.

Son mariage avec John Indien l'entraîne à Boston, puis au village de Salem au service du pasteur Parris. C'est dans l'atmosphère hystérique de cette petite communauté puritaine qu'a lieu le célèbre procès des sorcières de Salim en 1692. Tituba est arrêtée, oubliée dans sa prison jusqu'à l'amnistie générale qui survient deux ans plus tard. Là s'arrête l'histoire. Maryse Condé la réhabilite, l'arrache à cet oubli auquel elle avait été condamnée, et, pour finir, la ramène à son pays natal, la Barbade au temps des Nègres marrons et des premières révoltes d'esclaves.

Elle préside le Comité pour la mémoire de l'esclavage créé en janvier 2004 pour l'application de la loi Taubira qui a reconnu en 2001 la traite et l’esclavage comme crimes contre l’humanité. À ce titre c'est sur sa proposition que le président Jacques Chirac a fixé au 10 mai la Journée de commémoration de l'esclavage, célébrée pour la première fois en 2006
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Histoire de la femme cannibale

Un professeur de littérature irlandaise est assassiné dans une impasse du Cap en Afrique du sud. Rosélie Thibaudin, la femme antillaise peintre et accessoirement médium qui partageait depuis plusieurs années son existence et ses migrations au fil de ses différentes affectations postes d’enseignement, apprend à vivre sans cet homme qui était sa seule attache dans un pays neuf, meurtri par le régime ségrégationniste de l’apartheid.



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Ségou, tome 1 : Les murailles de terre

Ce roman relève les quatre événements qui se sont passées et qui ont mis l’Afrique en ébullition : l’influence de l’esclavage, l’influence de l’Islam, l’influence du christianisme et l’influence du colonialisme. La famille de Dousika Traoré souffre durant des générations à cause de ces influences sur les habitants de Ségou. La souffrance de la famille Traoré symbolise la souffrance de tout le continent africain et la complexité à résoudre les problèmes qui ont duré plusieurs générations.
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