– Il n'y a aucun piège, je vous le jure. Tout est bien réel, malgré les apparences. Les circonstances de notre rencontre sont étranges, mais je crois au Kismet, au destin, si vous préférez. Il était écrit que vous alliez venir pour aider mon oncle.
Andrea ne put se retenir :
– Dominic n'est pas de cet avis.
– Dominic est... Dominic, répondit-il en haussant les épaules. Que peut-on dire de plus ?
Isla Duncan souriait en regardant le calendrier. Trois mois... C'était parfois l'éternité, pensa-t-elle. Mais, dans le cas présent, ils s'étaient écoulés comme dans un rêve tant elle était heureuse d'avoir échappé, pour la première fois de sa vie, à l'emprise tyrannique de son père. Elle resta un moment à rêver. Jamais elle ne s'était imaginé à quoi la liberté pouvait ressembler. (p.5)