AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Martine Delomme (248)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Un été d'ombre et de lumière

Un livre passionnant, une enquête compliquée et des secrets qui se dévoilent. Je recommande la lecture de ce roman !!!
Commenter  J’apprécie          10
Un été d'ombre et de lumière

Un roman comme je les aime, traditions, terroir, grandes familles, saga. Une auteure que j'ai découverte il y a longtemps et que je lis toujours avec grand plaisir.



Du suspense, des meurtres, des intrigues, des amours et des haines familiales, des intérêts, des jalousies le tout sur fond de grands vignobles, avec comme personnage principal, une femme moderne et engagée. Un domaine "Les Alizés" dirigé et transmis de mères en filles sur plusieurs générations, de véritables maîtresses femmes qui doivent faire face dans un monde d'hommes.



Juliette Leroux en est la vive démonstration, elle vit à St Louis, village, non loin de Brive-la-Gaillarde, maire de son village et propriétaire des Alizés, divorcée elle vit avec sa fille à qui elle transmettra le domaine. Son destin va être mis à mal le jour où elle apprend qu'un corps a été retrouvé dans une grotte ; de par son statut de 1er magistrat, elle est prévenue par la police et se rend sur les lieux. Son cœur est mis à mal lorsqu'elle aperçoit un bracelet, sur lequel on peut lire Fabienne, sa sœur disparue 6 ans plus tôt. L'enquête au moment du drame a été bâclée, ce revirement de situation va mettre à jour bien vérités qui ont été masquées à l'époque.



Un homme, Erwan, arrive du Canada, son fils était fiancé à Fabienne, décédé également à la même époque, ne se serait-il pas suicidé comme on a bien voulu le lui faire croire ? Désemparés par toutes ses révélations, Juliette et lui se lient d'amitié.



Un ouvrage fort prenant qui appelle une suite, merci à l'auteure Martine Delomme.
Lien : http://jose-lire-et-le-dire...
Commenter  J’apprécie          10
Une journée à l'envers

Dans un grand centre commercial, avant les fêtes : Chantal est esthéticienne et comme tous les jours, elle s’apprête à ouvrir son salon de beauté. Sauf que cette journée ne va pas être comme les autres. Un groupe de terroristes sème la panique dès les premières minutes et prend en otage des employés mais aussi des clients.



Loin d’être un thriller, « Une journée à l’envers » se veut avant tout un roman contemporain, un drame, un huis-clos. Il y est question d’amour, mais aussi d’infidélité, de solitude et de maladie. Les personnages se dessinent tout au long du roman, balayant la fameuse question : « Vont-ils s’en sortir ? » La fin est d’ailleurs un peu bâclée à mon goût mais ne gâche en rien l’appréciation générale.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
Commenter  J’apprécie          10
Une journée à l'envers

Une journée d’avant Noël qui semblait s’annoncer comme une autre dans ce supermarché bordelais sur le point d’ouvrir : des décorations partout, des scintillements, de la musique, cette effervescence propre à l’arrivée des fêtes, les rayons et les boutiques de la galerie marchande sur leur 31, les premiers bonjours aux collègues, les premières présentations aux lecteurs. Richard, responsable du magasin, et Chantal, directrice du salon d’esthétique de la galerie, achèvent comme chaque jour leur café matinal sans s’être avoué leurs sentiments et se dirigent vers leurs poste pour accueillir les premiers clients… lorsque soudain, des déflagrations sèment la panique, des cris partout, des gens séparés, à terre, courant, hurlant ; plusieurs silhouettes noires et cagoulées bouclent le magasin et parquent des otages. Les communications sont coupées. Black-out.

.

Chantal est parvenue à faire entrer un groupe de gens dans sa boutique, alors que celle-ci semble encore fermée : la meilleure stratégie pour eux est de rester enfermés là, même si l’esprit de chacun d’eux va successivement à leurs proches, à leur travail, leurs amours, leur santé, leurs bonnes et mauvaises décisions, leurs regrets. La narration omnisciente balaye la scène, scanne les pensées et sentiments de chacun d’eux et nous les répercutent avec fluidité. Qui sont-ils ? Quelle vie triste ou bien remplie se cache derrière chaque inconnu dont nous croisons la route et que nous trouvons charmant ou désagréable ? Ces pensées nous permettront, comme aux personnages, de nous évader régulièrement de ce huis-clos qui serait sans cela oppressant. Dehors, le commandant du RAID dirige et coordonne les opérations. Seront-elles un succès ?

.

J’ai passé un bon moment de détente avec ce livre. Ma formule peut sembler un peu osée au vu du thème, mais l’histoire est en réalité centrée sur la personnalité de chacun et ce qui l’a amené ici, plus que sur les actes des hommes en noirs ou même leurs revendications. Cette construction permet de nous évader, la plume de Martine Delomme est simple et fluide ; les personnages ne sont pas ultra complexes et le lecteur n’est pas si stressé car l’action n’est, par conséquent, pas haletante : ce n’est pas un roman d’action mais bien un roman qui raconte des vies. En cela j’ai renoué avec un genre de roman que j’affectionnais particulièrement il y a encore quelques années. Seulement entre temps j’ai parcouru d’autres plumes, constructions et personnages parfois exigeants mais extrêmement originaux, haletants, bouleversants. Intenses. Je n’ai pas été bousculée ici, ce qui explique ma note qui peut sembler un peu tiède ; pour autant ce n’est pas une note-sanction, je n’ai pas de reproche particulier si ce n’est que j’aurais aimé plus de paragraphe personnels sur le commandant. Si vous avez envie d’un roman facile à lire avant ou après un plus gros ou plus complexe par exemple, c’est reposant. Ni trop profond ni pas assez, ni trop léger ni pas assez.
Commenter  J’apprécie          5621
Une journée à l'envers

💬 ⭐⭐⭐⭐⭐/5



Ce matin-là, la ville de Bordeaux s’est réveillée sous la neige, et le décor serait parfait si la poudreuse ne s’était transformée en verglas, obligeant les voitures à rouler au pas. Après la bretelle de sortie de la rocade, Chantal aperçoit enfin le parking de la galerie marchande où se trouve son institut de beauté. À l’approche des fêtes de fin d’année, la galerie s’est parée de ses plus beaux atours : le sapin enrubanné de guirlandes ouvre grand ses branches pour accueillir les premiers clients. Mais alors que la galerie ouvre ses portes, les chants de Noël sont interrompus par une fusillade…



⛄ L’auteur a pris le parti de raconter cette journée qui a « dérapé » du point de vue non seulement du commandant du RAID en charge des négociations avec les terroristes et de mener l’assaut, mais aussi du point de vue du directeur de l’établissement, pris en otage avec ses subalternes et des clients, ainsi que du point de vue des quelques personnes qui ont réussi à se réfugier dans la boutique de Chantal. Quant à mon point de vue, Martine Delomme a relevé le défi haut la main.



⛄ En effet, l’auteur parvient à donner du rythme au récit, tout en nous dévoilant les histoires de vie des principaux personnages. Dans ce roman qui est, avant tout, un roman intimiste, le passé des personnages surgit au détour des sons des sirènes, à l’extérieur, et des bruits qui leur parviennent, à travers les cloisons, à l’intérieur. Et au fur et à mesure que les heures passent, que l’angoisse grandit, que la peur de ne pas sortir vivant de ce confinement forcé les glace, chacun fait le bilan de sa vie.



⛄ Dans cet espace exigu où les tensions montent, et malgré tout ce qui les oppose, chacun se fait la même promesse : changer sa façon de vivre – à condition, justement, d’en sortir vivant. Le style épuré de l’auteur met en exergue les moments forts de la vie de chaque personnage et le rythme de la narration, à l’opposé de cette longue journée où rien ne se passe comme prévu, est tout simplement irréprochable : contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’y a aucune longueur et les pans de vie s’emboîtent parfaitement dans la description de ce qui se passe sur le parking et, simultanément, dans la galerie.



Et s’il est ici aussi question d’amour, la journée ne se terminera sans doute pas de la meilleure façon pour certains… Mais, demain, un autre fait divers fera la une et tout le monde, ou presque, reprendra une vie « normale »…
Lien : https://www.instagram.com/al..
Commenter  J’apprécie          10
Une journée à l'envers

Une fois n'est pas coutume, Martine Delomme nous entraîne dans son dernier roman dans une prise d'otages menée dans un centre commercial par des terroristes. Nous suivons l'héroïne Chantal qui une semaine avant Noël s'apprête à ouvrir son salon de beauté dans la galerie marchande du centre commercial. L'ambiance est festive, la galerie bien décorée, et les clients se pressent quelques minutes avant l'ouverture. Mais voilà que tout déraille quand des terroristes arme au poing font une entrée fracassante et prennent en otage les clients et les salariés du magasin. Chantal a tout juste le temps de s'enfermer avec ses collègues de travail et quelques autres clients dans l'arrière-boutique et de tirer le rideau. Nous suivons alors tous ces protagonistes réunis par un fait divers sanglant et l'auteur nous décrit leur vie intime et tout ce qui se passe dans leur tête au cours de ces sept plus longues heures de leur vie. Ce sera l'occasion pour certains de faire des choix cruciaux et de remettre en perspective les événements qu'ils ont traversés au cours de leur vie. C'est un roman qui se lit vite et qui est addictif, on tourne les pages sans s'en rendre compte. Nous assistons également aux événements qui se déroulent à l'extérieur où les policiers et les politiques sont sur les dents. Bref un bon moment de lecture sans prise de tête.
Commenter  J’apprécie          42
Une journée à l'envers

Nous sommes à quelques jours de Noël.



Chantal, la belle cinquantaine pénètre dans le parking du centre commercial de Bordeaux où elle travaille.



Les arbres dénudés étaient revêtus de guirlandes d'ampoules blafardes et un gigantesque sapin se dressait sur le parvis devant l'entrée.

Dans un va - et- vient incessant incessant , des chariots transportaient diverses marchandises.

Chantal s'apprêtait à ouvrir la grille de son institut de soins esthétiques——- elle gère les changements de planning ———-lorsqu'elle aperçut Richard Vignaud , le directeur de l'hypermarché avec qui elle buvait un café bienvenu avant une journée de travail interminable .

Elle pensait au bonheur tout proche de revoir sa grande fille Caroline pour Noël partie faire ses études à Strasbourg.



Ils échangent sur l'attentât de l'avant - veille dans une rue de Toulouse , une bombe avait explosé et quatre victimes avaient perdu la vie, les blessés se comptaient par dizaines.

Enfin chacun regagne son poste .

Les premiers clients arrivent lorsqu'une première déflagration ébranle la galerie , suivie de rafales de tirs .

Les issues sont vite bloquées.



Les terroristes décident pour une raison inconnue de prendre en otages les personnes se trouvant dans le centre commercial .

Richard , le directeur est enfermé dans un entrepôt ainsi que Chantal , patronne de l'institut de beauté ..



Ils sont sept à s'être réfugiés dans l'arrière boutique : auprès de Chantal: Gisèle, une femme froide d'un certain âge ———une femme ordinaire supportant le poids d'une routine qui finirait par l'anéantir,——- Agathe, jeune et jolie jeune fille vivant dans l'ombre d'un homme marié dont elle ne voulait pas compromettre la brillante situation et qui s'imaginait connaître le grand amour de sa vie, Catherine , employée de Chantal, enceinte et en danger, René, un vieil homme réfugié là à la recherche de sa femme , sur laquelle il avait dû se reposer toute sa vie, Viviane, Une femme d'affaires et de pouvoir , toujours accaparée par une multitude de tâches à accomplir , de clients à rencontrer seule , traumatisée par l'annonce d'une maladie, énigmatique, Virginie et Christophe ….



Ils se sont réfugiés là par hasard pour échapper aux preneurs d'otages , qui ,a priori , auraient abattu des gens , dès leur entrée dans le bâtiment , des hommes lourdement armés. .



Le lecteur s'attend donc à de l'action mais ce récit prend une tournure psychologique : dans ces huit- clos, celui d'autres otages et celui de l'institut, s'étirent plusieurs heures d'angoisse indescriptible au cours desquelles l'auteure décortique avec sensualité , élégance, profondeur et habileté les personnalités de chacun, leur passé , leurs choix de vie , leurs regrets et remords .



.Chacun fait défiler sa vie, en ce jour tragique, entre présent et passé , : trahisons, deuils, adultères, mésententes avec les enfants …..

ambition, maladie , veuvage …



Chantal crée un cocon, prépare des cafés, rassure, veille sur eux avec une générosité et un courage sans faille.



On apprend aussi quelques détails de la vie personnelle du négociateur , le commandant Tesson .

La solidarité et l'espoir tentent de percer au cours de cette longue journée tragique , au coeur de ce drame certains personnages sont au tournant de leur vie .

Bien qu'ils soient tous d'âge et de milieu social différent, chaque protagoniste nous touche en plein coeur, ils vont s'interroger sur leur choix de vie .

L'histoire est prenante , sans temps mort ni pathos, l'auteure observe le comportement de chacun,—- leurs habitudes et ressentis ——-nous propose avec finesse de pénétrer leurs réflexions intimes , sondant au plus près l'âme humaine.



J'ai été sensible à l'atmosphère intimiste, au ton de ce huit - clos humain , les pans de vie s'emboitant avec harmonie.



Un roman très prenant, dont certains ne sortiront pas indemnes , qui nous fait réfléchir sur le vrai sens de la vie .



Une belle réussite , un ouvrage emprunté par hasard à la médiathèque, où il était en exposition .



L'auteure , que je ne connaissais pas est une excellente conteuse .





«  Les seuls combats perdus d'avance sont ceux qu'on ne mène pas. Je suis ton ami. Je refuse de te perdre,

Viviane , ne t'enferme pas dans la solitude , laisse - moi t'aider à vaincre cette saloperie … »



«  Comment sortiraient - ils d'ici ? .

Allaient - ils tous tous mourir , comme le redoutaient la plupart d'entre eux ?

Au fond , quelle importance pour elle, son destin n'était - il pas déjà scellé ? »

Commenter  J’apprécie          312
Une journée à l'envers

Confrontés à une situation peu ordinaire, chacun voit sa vie défiler à toute allure, ressassant ce qu’il a vécu de meilleur, mais aussi une moisson de regrets, de doutes et d’actes manqués. Martine Delorme pose un huis clos à hauteur d’épaules et ne cherche pas à motiver la nature humaine, mais à la scruter dans tout ce qu’elle possède de fragile ou de courageux. Ce sont les événements qui révèlent les caractères, forgent les femmes et les hommes pour les grandir ou les laisser apparaître dans toute leur médiocrité. Alors que le temps s’étire sans qu’aucune information ne leur parvienne sur la situation, Chantal affiche une abnégation et une générosité sans failles, même si elle sait que personne ne sortira indemne de ce fait divers.
Commenter  J’apprécie          00
Une journée à l'envers

L'auteure nous fait vivre en direct l'assaut mené par un groupe de terroristes dans l'enceinte d'un hypermarché et de sa galerie commerciale en région bordelaise à quelques jours des fêtes de Noël. Une ambiance douce, sereine et festive qui va se transformer en quelques minutes en un véritable cauchemar pour tous les employés, les clients et par ricochet aussi les familles qui vont plonger dans l'angoisse au fur et à mesure des longues heures qui vont suivre. Sans nous faire entrer dans la psychose de ce moment tragique, Martine Delomme nous offre une étude de comportements de tout un panel d'êtres humains dont la vie bascule et se met en suspens le temps des pourparlers entre terroristes et Hautes-Autorités.



Celle d'un petit groupe de personnes réfugiées dans l'arrière boutique d'un institut de beauté sous la protection presque maternelle, douce mais ferme, de sa directrice. Après la peur, l'angoisse, l'anxiété et les tensions viennent la remise en question, l'étude sur soi, le défilé du chemin accompli voire l'heure des confidences pour chacune d'entre elles, des réactions très différentes qui vont mettre à mal les nerfs et la cohabitation.



Mais c'est aussi à travers trois personnages charnières que nous allons suivre cette attaque et l'attente interminable qui s'en suivra.



Chantal la directrice de l'institut de soins esthétiques qui va gérer pendant des heures et des heures son personnel et des clients qu'elle a cachés dans son arrière-boutique, ils sont au nombre de huit et vont se dévoiler un à un.

Richard le directeur de l'hypermarché qui en pince pour Chantal mais ne s'est jamais lancé à l'avouer. Ses employés et lui sont tous parqués dans le hangar des livraisons, il essaie de les rassurer au mieux ; en tant qu'ancien militaire il va garder son sang froid, son esprit cherche comment entraver la fuite des terroristes. Belle aubaine, il est choisi pour servir de lien entre les terroristes et les autorités, mis sur écoute, il réussit néanmoins à communiquer en morse avec le commandant du RAID pour lui fournir des informations capitales.

Et enfin, le fameux Commandant Joël Tesson responsable de l'antenne du RAID sur qui repose la vie de tous ces otages effrayés, la moindre erreur de sa part peut aboutir à un carnage, d'autant qu'entre temps les familles inquiètes affluent sur le parking et il lui faut également les gérer.



Un grand moment de suspens, le temps sest arrêté, hélas tous n'en sortiront pas indemnes...



Un grand merci à l'auteure Martine Delomme qui a su si bien relater ce moment intense, merci également aux Éditions Presses de la Cité - Terres de France et à M. Jeanne en particulier pour son envoi en SP.


Lien : http://jose-lire-et-le-dire...
Commenter  J’apprécie          00
Une journée à l'envers

Chantal aime sa vie: Sa fille qui revient pour les fêtes, sa boutique où elle s’apprête à démarrer sa journée, son café du matin avec Richard, qui pourrait peut-être un jour embrayer sur autre jour.



Mais une prise d’otages va faire voler en éclats tous ses repères. Commence une longue attente, pendant laquelle un petit groupe de personnes se retrouvent enfermés dans un minuscule, priant pour leur vie et faisant des retours en arrière sur leurs choix de vie…



Nous voilà dans un vrai huis-clos s’il en est! L’atmosphère d’une prise d’otage est toujours lourde, pesante. Elle sent la peur, la fatigue, le stress.



Martine Delomme exploite cette atmosphère pour permettre à quelques personnages une introspection personnelle. Après tout, pourquoi pas?



Les histoires de ces personnes au final ordinaires, comme vous et moi, sont intéressantes. Chacun a son vécu, a fait parfois des choix désastreux pour leur famille ou pour eux-même. Et bien sûr, on sait que c’est quand on sent sa fin approcher qu’on met tout dans la balance, pour voir de quel côté elle penche.



Un viticulteur qui a donné sa vie à ses cultures, une femme qui a sacrifié sa vie à un mari volage, une jeune femme qui a cru au grand amour, une future mère,… Les parcours sont différents et variés.



Hélas, là où le bât blesse dans ce récit, c’est au moment des transitions, lors des retours aux moments présents. Evidemment, on ne peut s’attendre à beaucoup d’animations. Mais enfin, si j’avais du comptabiliser tous les cafés que les personnages boivent durant ces quelques heures, je pense qu’on aurait pu vider un rayon de capsules… Tous ces intermèdes se ressemblent trop, et font souffrir le rythme de lecture. C’est dommage.



Toutefois, la plume de cet auteur reste toujours aussi douce, et je l’apprécie. Mais je reste sur ma faim avec ce roman.




Lien : http://au-fil-des-pages.be/
Commenter  J’apprécie          30
Une journée à l'envers

C'est la veille de Noël.

Chantal vient d'ouvrir son institut de beauté dans la galerie marchande d'un grand centre commercial lorsqu'une fusillade éclate.

Des preneurs d'otages terroristes lourdement armés ont envahi les lieux.

Elle se réfugie dans l'arrière-boutique avec les sept personnes présentes dans sa boutique.

Six heures de terreur, d'angoisse, de panique avant que le calme ne revienne et qu'ils ne puissent sortir.

C'est un huis-clos angoissant où chacun fait le bilan de sa vie.

C'est le deuxième roman de Martine Delomme que je lis et je dois reconnaître qu'elle a l'art de crédibiliser ses personnages et d'inventer des histoires qui tiennent la route.

Celle-ci est passionnante et se lit d'une traite.
Commenter  J’apprécie          181
Une journée à l'envers

Un centre commercial à l’ouverture quelques jours avant Noël.

Des terroristes en fuite dans la même région.



Ils décident, pour une raison inconnue, de prendre en otages les personnes se trouvant dans le centre commercial. Il y a des clients mais aussi le personnel. Le lecteur suit Richard, le directeur du supermarché enfermé dans un entrepôt ainsi que Chantal, patronne de l’institut de beauté. Elle s’est réfugiée dans la boutique arrière avec Virginie et Catherine, ses employées dont la seconde est enceinte ainsi que Gisèle, Agathe, et Viviane trois clientes puis Christophe et René, réfugiés là par hasard pour échapper aux preneurs d’otages qui a priori auraient tué des gens dès leur entrée dans le bâtiment.



On s’attend donc à de l’action mais on est en fait sur un roman psychologique où les joies et les peines dans la vie de chacun se déroule devant les yeux du lecteur. Pourquoi ils sont là à ce moment-là ? Ce n’est pas forcément pour acheter les derniers cadeaux de Noël. On connaît même quelques détails de la vie personnelle du négociateur, le commandant Tesson. Il y a de l’amour, de l’adultère, des trahisons, des mésententes avec les enfants, le veuvage, la solitude, la maladie… Ces thèmes sont finalement assez chers à Martine Delomme, qui habituellement, écrit des romans du terroir.



C’est pas mal mais moins touchant que le Paris-Briançon de Philippe Besson que j’ai lu récemment.

Commenter  J’apprécie          160
Une journée à l'envers

Une journée à l’envers est un huis clos dans une galerie marchande lors d’une prise d’otages à quelques jours de Noël. Au cœur du drame, dix personnages vont se révéler à eux-mêmes. Certains sont à des tournants de leur vie et le danger, la proxilmité de la mort vont les faire s’interroger sur leurs choix de vie.



Martine Delomme aurait pu nous proposer un thriller psychologique tendu comme un arc, elle a préféré laisser parler ses personnages et j’ai beaucoup aimé la force et l’émotion de sa plume qui sonde au plus près l’âme humaine.



L’histoire est prenante, avec quelques montées d’adrénaline et des touches d’angoisse. On suit principalement Chantal, Richard et le commandant Tesson du RAID, chacun et chacune vont faire preuve de courage et de ténacité pour sauver leur vie et celles des otages.



Tour à tour, l’autrice donne la parole à Chantal, Virginie et Catherine, ses employées, Gisèle, Agathe, ses clientes et Viviane, Christophe et René, réfugiés dans l’institut de beauté par hasard, dès que les premiers coups de feu ont retenti.



Bien qu’ils soient tous d’âges et de conditions sociales différents, chaque protagoniste nous touche en plein cœur et permet à l’autrice d’aborder des thèmes très intéressants qui lui sont chers tels que les liens familiaux, la maladie, l’adultère, la maternité, l’ambition, le mariage, le veuvage…



Ces hommes et ces femmes confinés, les terroristes ne connaissent pas leur existence. Ignorant bien entendu le dénouement du drame qui se joue, Martine Delomme nous propose alors d’observer le comportement de ceux-ci et d’entrer dans leurs réflexions intérieures.



Les uns et les autres se confient, leurs pans de vie s’emboitent les uns aux autres de façon intelligente et sensible. Au fur et à mesure de l’intrigue, leurs personnalités se dessinent et cette journée où rien ne se passe comme prévu, où ils sont coupés du monde puisque toutes les communications ont été coupées, va leur permettre de faire le point, prendre des décisions et donner une nouvelle impulsion à leur vie.



Lire la suite...
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
Commenter  J’apprécie          20
Une journée à l'envers

Les fêtes approchent, l’hypermarché et la galerie commerciale sont aux couleurs de Noël. Ce matin-là, comme tous les jours, Chantal prend un café avec le directeur de la grande surface. Ils parlent de l’attentat qui a été perpétré, deux jours plus tôt, à Toulouse. Puis, ils évoquent leurs projets de fin d’année. Enfin, chacun regagne son poste. Chantal lève la grille de son institut de beauté. Elle gère les changements de planning et les détails de dernière minute. Les premières clientes arrivent, quand une violente déflagration, suivie de rafales de tirs, est entendue. Des hommes, équipés de mitraillettes, ont pénétré dans la galerie. Chantal ferme son commerce et éteint les lumières. Plusieurs personnes se sont réfugiées dans son local.



📘

Ils sont huit, repliés dans l’arrière-boutique. Il y a Chantal et deux de ses salariées : Virginie et Catherine ; René, un homme âgé, inquiet pour sa femme ; Gisèle, une femme insupportable, un jeune homme et deux jeunes femmes, dont l’une est très mystérieuse. Ils ont des personnalités différentes, mais doivent cohabiter pendant ces heures angoissantes. Ils craignent d’être découverts par les hommes lourdement armés et certains ont peur pour leurs proches de qui ils ont été séparés dans la panique.



📘

Une journée à l’envers mêle plusieurs huis clos : celui de l’institut, celui d’autres otages et celui des unités d’intervention, qui se tiennent à l’extérieur. En dehors du cocon créé par Chantal, des évènements dramatiques se produisent. Cette dernière les entend, les devine, pourtant, elle tient tout le monde à bout de bras. Elle prépare des cafés, attise les confidences, elle essaie de rassurer, mais elle est tourmentée par la fragilité physique de certains membres du groupe. Sa patience est admirable et son courage, lorsque les évènements l’exigent, est absolu. Les heures sont longues et chacun se livre, repense à ses choix passés et prend des décisions pour l’avenir, si celui-ci leur est offert. Cette introspection les transforme. J’ai aimé ces tranches de vie à travers lesquelles les caractères, les regrets et les remords se dévoilent. L’espoir tente de percer la terreur et la solidarité permet de ne pas céder à la panique. J’ai, aussi, été touchée par l’héroïsme et le sens du sacrifice de certains personnages. J’ai été sensible à l’atmosphère intimiste au cœur d’un contexte catastrophique. J’ai adoré ce roman.




Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          30
Une journée à l'envers

La veille de Noël, Chantal ouvre son institut de beauté dans un centre commercial de la périphérie de Bordeaux. Mais en un instant tout bascule, des coups de feu éclatent et des braqueurs prennent possession des lieux. Huit personnes se réfugient dans l’arrière-boutique de l’institut, y compris Chantal elle-même et ses deux employées, dont l’une est enceinte. Le mieux est de rester confinés là, cachés des braqueurs, sans faire le moindre bruit, mais pour combien de temps ?... ● Plus que le braquage en lui-même, c’est la vie et la personnalité des huit personnes qui vont nous être racontées par un narrateur omniscient, et le changement que cet événement va provoquer dans leur existence. ● Les personnages sont bien développés, l’entrecroisement de leurs destinées fait qu’il n’y a pas de temps mort. La narration est bien menée, la lecture est agréable et addictive.
Commenter  J’apprécie          544
Une journée à l'envers

Dès les premières pages, j'ai été happée par ma lecture et j'ai vibrée à chaque page. Un livre poignant, percutant. Nous, nous retrouvons dans un espace réduit, les salles de soins, dans l'arrière boutique de l'espace de beauté de Chantal, plusieurs otages avec les trois employées de l'institut. Le roman se déroule sur une journée. Une journée bien longue... dans cet espace réduit... coupé du monde (les téléphones, internet, fonctionnent que par intermittence, très peu à vrai dire, brouillés par les terroristes) les otages bien évidemment se demandent s'ils vont ressortir vivants...

Chacun d'entre eux se remémore leur vie, ce qu'ils ont fait de bien ou moins bien. Se remettre en question, en question... pour l'avenir si avenir il y a... Un excellent roman qui nous fait réfléchir sur le vrai sens de la vie, ce qui compte le plus pour nous... Très bon ouvrage ! A la fin du roman, waouh, il se passe des situations que l'on ne pensait pas... à vrai dire pas vraiment...



Je remercie Marie-Jeanne Denis, Attachée de presse chez Presses de la Cité de m'avoir permis de lire ce formidable livre en service presse.
Lien : http://binchy.canalblog.com/..
Commenter  J’apprécie          00
Une si longue haine

Charlotte a construit sa vie loin de sa famille et de son domaine. Elle a sa librairie, sa fille qu’elle aime par-dessous tout et un quotidien tranquille et agréable.



Mais lorsqu’elle reçoit un courrier d’une tante qu’elle a tant aimé étant petite, qui lui demande de revenir avant son décès, c’est le choc.



Saura-t-elle passer au-dessus des souvenirs douloureux, d’une histoire familiale compliquée et de rancoeurs profondément ancrées?



Elle tente le coup en tout cas. Et c’est emplie d’appréhensions qu’elle fait le chemin inverse…



Nous avons affaire à une saga familiale un peu particulière. Ce n’est pas l’histoire d’une famille possédant un domaine et pour laquelle tout se passe bien, et où ils sont tous unis d’un lien indéfectible.



Bien au contraire, pratiquement depuis le départ, on se rend qu’il y a des choses qu’on préfère taire, au détriment de certains. C’est Louise, cette cousine de la famille qui a joué le rôle maternel pour les enfants de la maison, qui provoque le retour de Charlotte parmi les siens.



Au-delà de cet aspect, nous abordons aussi des complets tordus, des manigances honteuses. Mais également des amours naissantes, des passions oubliées. Et enfin des révélations bouleversantes.



Martine Delomme m’avait convaincue lorsque j’avais lu Le choix des apparences, puis Après les ténèbres et enfin L’impossible. Elle possède une facilité à nous placer dans une histoire intéressante, qui nous plonge soit dans l’Histoire elle-même, soit dans un scénario bien construit.



Comme les précédents, j’ai lu ce roman rapidement, me trouvant prise dans la narration. Je ne peux donc que vous le recommander.
Lien : http://au-fil-des-pages.be/
Commenter  J’apprécie          10
Une si longue haine

Découverte d'un nouvel auteur, que je trouve plutôt pas mal. Bon les belles-mères sont un peu caricaturales, méchantes, jalouses, de vrais dragons. L'écriture est fluide, et l'histoire se passe dans un de mes coins préférés de France. Que demander de plus ? Pas grand chose, si ce n'est que le roman continue encore un peu parce qu'on a pas envie de quitter des personnages aussi plaisants.
Commenter  J’apprécie          10
Une si longue haine

Lorsqu'on commence la lecture d'un roman de Martine Delomme, on sait que l'on va passer un bon moment et ce roman ne fait pas exception. L'intrigue se situe entre Arles et Sarlat. L'héroïne principale est très attachante. Elle est libraire, bon point pour les amoureux des livres et sa région natale, le Pėrigord Noir, ravira les gourmands !

Secrets de famille, non dits... lorsqu'enfin la vérité est révélée, Charlotte connaît une renaissance et s'autorise enfin à croire au bonheur familial. Les relations avec son père et sa tante sont douces, empreintes de pudeur et belles.
Commenter  J’apprécie          90
Une si longue haine

Charlotte habite à Arles et possède une librairie. Divorcée, cette quarantenaire a une fille de douze ans. Les relations avec son ex-mari sont apaisées et ils partagent la garde d’Annaëlle. Cependant, la petite supporte de moins en moins les tensions avec sa belle-mère. Elle a la sensation que celle-ci tente de l’évincer de la vie de son père. Charlotte reste vigilante. Elle-même, quand elle était petite, a connu l’arrivée d’une femme dans la vie de son papa. C’était après le décès de sa maman. A la suite d’un drame, il y a vingt-huit ans, elle a quitté la demeure familiale, située à Sarlat, pour ne jamais y revenir.





Une lettre l’oblige à revenir sur sa décision. Sa tante Louise, qui a joué le rôle de mère, avec dévouement, l’informe qu’elle est gravement malade. Elle lui écrit qu’elle mesure l’étendue du sacrifice qu’elle lui demande en la priant de venir. « Reviens juste quelques jours, je ne veux pas mourir sans t’embrasser une dernière fois. » (p. 27) Charlotte ne peut pas refuser cet adieu. Aussi, elle retourne dans sa vie natale, mais refuse de loger aux Marronniers. Son père est fébrile à l’idée de la revoir, son demi-frère l’attend avec impatience, Louise est soulagée et heureuse. Seule Nicole, sa belle-mère exprime son hostilité. Charlotte prend sur elle.





Le secret, qui entoure les raisons de la rupture de Charlotte avec les siens, n’est révélé qu’à la fin. Nous comprenons qu’un fait grave s’est produit, mais nous n’en connaissons pas la nature, même si nous percevons les rôles de plusieurs protagonistes. Charlotte semble en vouloir à Nicole de ce qu’elle a fait et à son père de s’être effacé. Seule Louise a conservé son estime entière et affectueuse. Cette dernière est très touchante. Elle a sacrifié sa vie, pour soutenir sa cousine, Nicole, et lui apporter son aide dans l’intendance de sa maison. Aussi, j’ai été choquée par le manque de reconnaissance de sa parente.





Ce retour aux sources oblige Charlotte à affronter le passé[…]





La suite sur mon blog…




Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Martine Delomme (928)Voir plus

Quiz Voir plus

Stephen King : Le King.

Quel est le vrai nom de Stephen King ?

Stephen Edward Queen
Stephen Edwin King
Stephen Edwin Prince
Stephen Edward King

8 questions
41 lecteurs ont répondu
Thème : Stephen KingCréer un quiz sur cet auteur

{* *}